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La Tension de génération et l’importance des jeunes

Je voudrais discuter un peu le livre d’Ousmane Sembène que nous avons lu la semaine dernière, Les Bouts de bois de Dieu. Ce qui m’a frappé le plus dans ma lecture était l’abondance de tension qui existe au Sénégal pendant la grève. En fait, il y a plusieurs genres de tension, et elle touche plusieurs groupes dans la société. Le genre de tension que je trouve le plus intéressant est la tension de génération. Les vieux membres de la société se souviennent une ancienne grève qui a échoué à atteindre ses objectifs. Cette ancienne grève a provoqué beaucoup de violence, et les personnes âgées pensent que c’est trop dangereux d’avoir une autre grève.

Niakoro, une vieille femme, est déçue parce que les travailleurs ne cherchent pas le conseil des vieux membres de la société : « De son temps, les jeunes n’entreprenaient rien sans le conseil des aînés. Et voilà qu’aujourd’hui, ils allaient, seuls, décider d’une grève. Savent-ils seulement ce que c’est ? Elle, Niakoro le sait, elle en a vu une » (p.14). Niakoro a peur que la grève sera un autre échec et que quelqu’un sera tué. La fierté joue aussi un rôle dans la tension de génération. Niakoro affirme, « Tout ce que sait un enfant, une grande personne le sait mieux que lui » (p.29).

Bien sur les grandes personnes sont sages et ils ont des perspectifs valables. En général, les enfants doivent considérer le conseil des aînés. Cependant, ils doivent comprendre aussi que les aînés sont plus pessimistes et conservateur, et que la société n’est pas immuable. Les circonstances d’aujourd’hui ne sont pas les mêmes de celles de hier ; peut-être ce qui n’était pas possible hier soit possible aujourd’hui. La plupart du temps, ce n’est pas les personnes âgées qui sont responsables pour les changements sociétales. C’est le devoir des jeunes, qui sont optimistes et énergétiques, de produire des changements révolutionnaires.

La conception africaine et la conception des Africains

La différence entre les deux œuvres est que le roman utilise le discours à relier la discrimination. Cooper donne des chiffres qui nous monte l’inégalité et le nature discret du gouvernement, qu’elle veut éviter confronter ce sujet directement parce qu’en fait il se peut que les droits de l’homme soient trompés : « They did not want to defend overtly the discriminatory structure of a colonial labor force against the universalistic claim to equality among all workers” (p. 91). Cooper continuer à expliquer le dilemme : « Officials were no doubt reluctant to escalate for fear of going against their own initiatives of the post-war era : to constitute a new approach to labor based on ending forced labor…” (p. 104).  En plus, on sait comment la demande a été presenté officiellement en public par Sarr : « …the abolition of antiquated colonial methods… [to] be equal in duties and rights and that the recompense of labor be a function solely of merit and capacity” (p.87).

Pourtant, le roman nous donne quelquechose plus familier, plus banal, qui nous montre comment les normes coloniales a impacté la vie quotidienne. Nous entrons les têtes des Africains, les buts, les attitudes, les valeurs. Au lieu d’expliquer les normes dans un sens historique, comme, « …the auxiliaries did not receive housing or indemnities ; they could be fired for minor offenses ; they were in many respects treated like temporary workers even though most served for years” (p. 89), nous voyons ce qu’ils disent explicitement, comment le grève a été initié :

« Nous avons notre métier, mais il ne nous rapporte pas ce qu’il devrait, on nous vole. Il n’y a plus de différence entre les bêtes et nous tant nos salaires sont  bas. Voilà des années, ceux de Thiès ont débrayé, ça s’est soldé par des morts, des morts de notre côté…Des hommes sont venus avant moi sur cette tribune, d’autres vont suivre. Etes-vous prêts à déclencher la grève, oui ou non ? Mais avant, il faut réfléchir » (p.24)

Une dissertation PhD de 1976 sur Sembène et ses œuvres (j’ai essayé de trouver quelque chose plus proche des évènements sur lesquels nous nous y attachons) nous présente le pouvoir du texte que Sembène a écrit :

« Sensible aux réalités sociales et psychologiques du Noir vivant dans une période de transition entre l’époque coloniale et l’époque des indépendances, Sembène s’est donné pour tâche de les interpréter… Pour Sembène, l’expérience du colonialisme a traumatisé le Noir au point que celui-ci a perdu son identité profonde. Pour réhabiliter sa dignité, il lui faut prendre conscience de sa condition et réagir. L’auteur propose la révolte collective dans une perspective marxiste car la libération psychologique ne se fera que lorsque les structures sociales respecteront la liberté individuelle. Chaque Africain est impliqué et doit se sentir responsable de l’avenir. Sembène met sa foi dans le peuple resté plus près de ses racines que l’élite et donne aux femmes un rôle actif dans la réhabilitation d’une culture africaine originale. Pour lui, l’écrivain est un membre dynamique de sa communauté; il a un rôle éducatif à jouer. Cette conception existentielle engagée est aussi une conception traditionnelle africaine. »

Vous pouvez en lire plus ici http://hdl.handle.net/2429/20731

 

Reading Ousmane Sembene

This week we’ll be reading the classic novel Les Bouts de bois de dieu (Gods Bits of Wood), by Sembene Ousmane. It tells the story of a strike in West Africa that played a crucial role in the broader history of decolonization. (On Tuesday, Achille Mbembe will be lecturing on the broader history of decolonization in French West Africa). The article by Frederick Cooper, which we’ll also be reading this week, provides an excellent historical analysis of this strike. As you read the novel, compare it to the account provided by Cooper. Are there discrepancies between the two accounts? Differences in emphasis? How do the two different forms — a historical article for an academic journal, and a novel — shape what is told, and how it is told? How does each deal with the role of women in the strike?

You can read a detailed biography of Sembene, a prolific writer as well as one of Africa’s greatest filmmakers, here.

One of his most remarkable films, Camp de Thiaroye, tells the story of West African soldiers who were killed near the end of World War II after organizing a revolt to demand equal pay with soldiers from metropolitan France. The entire film is on Youtube, and is well worth watching in full, or at least in part. In it, Sembene manages to dramatize a whole series of historical experiences involving World War II and the colonies, including a fascinating encounter between an African-American soldier from Detroit and the West African soldiers.

http://www.youtube.com/watch?v=E_5hV1sV6-Y&feature=related

Anna Yatskovskaya has already posted a great link to a theatrical version of Sembene’s novel. Can you find other materials about his work as a writer and filmmaker?

 

 

Ousmane Sembene: Les Bouts de Bois de Dieu

Les Bouts de Bois de Dieu: En Scene

Il y a quelques jours j’ai trouvé une pièce de théâtre basée sur le livre « Les Bouts de Bois de Dieu » d’Ousmane Sembene.  C’était une pièce cru et réaliste, une représentation de la lutte des ouvriers contre l’autorité des colonialistes françaises, avec une commentaire par le metteur en scène.  Voilà la vidéo et un site-web avec une biographie d’Ousmane Sembene

Biographie: http://www.wmich.edu/dialogues/texts/godsbitsofwood.htm

Les footballeurs sénégalais qui ont disparu

Cet été (en juin 2011), neuf footballeurs sénéglaises en tournée ont disparu au Havre (une ville dans le nord-oeust de la France). Ils sont venus de la région de Dakar (la capitale du Sénégal) mais ils étaient en train de faire un tournament amiable contre une formation du HAC (une équipe de jeunes du Havre). Les articles suivants donnent plus d’information :

[1] http://www.paris-normandie.fr/article/faits-divers/ou-sont-passes-les-footballeurs-senegalais-disparus-au-havre (Français)

[2] http://www.rfi.fr/afrique-foot/20110607-football-une-equipe-senegalais-aurait-disparu-france (Français)

[3] http://sports.ndtv.com/football/news/item/174491-soccer-team-from-senegal-disappears-in-france (English)

Ce qui m’a frappé est l’idée que les footballeurs ont disparu de leux propre choix, pour gagner l’entrée plus permanente en France. Quelques citations des articles au-dessus me semblent soutiennt cette idée, par example : « The players are expected to either claim asylum or disappear in the black economy. » [3] et la questoin d’un organisateur, « Peut-être veulent-ils rester ici ? » [1]

Je pense que ces évenéments sont très intéressants à considérer avec la lecture du roman « Le Ventre de l’Atlantique » parce que les deux impliquent les circomstances des sénéglais qui essaient d’utiliser le football comme un moyen de rester en France. Bien sûr, Madické dans le livre veut avoir l’occasion d’aller en France pour réussir en jouant le foot, tandis que les footballeurs qui ont disparus ont été en France pour un temps assez bref avant de disparaître. J’étais un peu étonnée que les gens ont pensé qu’ils pouvaient laisser avec intention pour y rester (puisque quand j’ai commencé à lire l’article, je m’attendais lire qu’ils ont été kidnappés pour un crime d’haine, par exemple). Cependant, nous avons discuté qu’il y a des sénéglais qui feraient n’importe quoi pour aller en France, alors c’est possible qu’ils ont disparu dans la socíété avec le désir d’y rester longtemps.

La Contribution d’Afrique en France

Aux Etats-Unis, en grande partie, les Américains pensent seulement de l’exploitation française contre les peuples des colonies française et l’influence française sur le culture, langue, société, et politique de l’Afrique de l’Ouest.

 

Pourtant, l’échange culturel n’est pas une rue à sens unique. Cet été j’habitais à Paris pour une semaine dans le quartier de la Goutte-d’Or, ou « Petit Afrique. » Ce quartier est plein des marchés, restaurants, salons de coiffure, et magasins africains. Français viennent de tous les coins de la France aller voir la Goutte-d’Or et connaître ses mystères. Pourtant, la réalité est que mots, musique, cuisine, et modes africains sont subtilement incorporé dans la société française. Bien sûr, l’échange n’est pas égal. Les pays francophone en Afrique sont harcelés par pauvreté, corruption, et exploitation étrangère, mais les Africains (les Maghrébins, Congolaise, Sénégalaise, et Ivoiriens par exemple) en France sont (relativement) unifié et fier de leur héritage. Alors, quand j’habitais au quarter de la Goutte-d’Or, j’ai vu que la France n’est pas l’immuable, blanc homogène société que le reste du monde occidental imagine. La France est un mélange des cultures de ses colonies anciens et autres coins du monde, surtout de l’Afrique.

 

Quand j’ai fait des promenades autour la 18ème j’ai vu des yuccas, manioc, mosquées, et dashikis. Pourtant, même dans le 19ème, 12ème, 4ème, et 14ème j’ai vu les vestiges de la culture africaine sur les rues. Quand j’ai parlé avec des Africains et Franco-Africains, ils me disent que la France est plein des possibilités, mais en même temps les Français traditionnel ont peur des changements sociétal, et leurs réactions contre les immigrés font la vie difficile pour « les Français pas stéréotypé. »

 

L’influence africaine sur France n’est pas extrême, mais elle est même crucial comprendre dans les relations entre la France et l’Afrique Francophone. Les lois de l’immigration, l’aide développemental, l’assistance militaire, et le commerce avec les anciennes colonies sont attachés à la perception française des Africains. Hélas, ces perceptions provenir de, pour le plupart, le media et leurs interactions avec les Africains en France.

 

J’espère qu’un jour les efforts et achèvements des Franco-Africains sont reconnus. En attendant, les Africains luttent en France pour leurs rêves, leur égalité, et pour les marginalisés, leur survivance.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Quartier_de_la_Goutte-d%27Or

 

La Polygamie et la dette

Ce qui m’intéressait le plus en classe hier était notre conversation au sujet de la polygamie, un sujet important dans Le Ventre de l’Atlantique. C’est clair qu’il existe des conceptions différentes de cette coutume ; est-ce que la polygamie contribue au sous-développement des anciennes colonies, ou est-ce que la polygamie est incomprise par les Européens ? La classe hier m’a montré que toutes les deux opinions sont valables. Bien sûr, on ne peut pas contester que la polygamie est un habitude très financièrement onéreuse—elle a la capacité de créer beaucoup de dette parce qu’on doit soutenir toutes ses femmes et tous ses enfants. En même temps, on ne peut pas écarter les coutumes des autres peuples seulement à cause du fait qu’elles sont inconnues ou différentes.

Je trouve la relation entre la polygamie et la dette très intéressant parce que la dette est un thème essentiel dans le roman. Il semble que la majorité de personnages dans le livre ont des dettes et ils comptent beaucoup sur les membres de leur famille qui travaillent en Europe. J’imagine que les émigrés ont les luttes intérieures ; d’un côté, les émigrés veulent soutenir leur famille mais de l’autre ils veulent utiliser l’argent d’améliorer leurs propres vies. Ce conflit est particulièrement difficile parce que la plupart d’émigrés ne reçoivent pas des salaires grands en Europe. Bien que les émigrés soient riches comparés aux Africains pauvres, ils n’ont pas beaucoup d’argent dans le contexte de la société européenne. Je pense que c’est plus bénéfique pour les émigrés d’envoyer une partie de leur argent en Afrique, mais seulement si les Africains utilisent l’argent pour créer de l’emploi pour le peuple (je crois que c’est similaire à quelque chose M. Bernard a dit). Il faut qu’on n’utilise pas cette aide pour acheter les objets ; l’achat des objets ne réduit pas la pauvreté perpétuelle qui existe.

Réussir est une révanche

Un motif intéressant que j’ai remarqué dans Le Ventre de l’Atlantique est le succès financier des gens qui ne sont pas bien intégrés dans leurs communautés. J’en parlerai en utilisant quelques exemples du livre.

Premièrement, considérons Salie, le personnage principal, qui bien sûr réussit dans la vie par rapport aux autres Sénégalais. Avant son succès économique, cependant, elle n’avait aucun succès social. Elle est née d’un amour illégitime et puis est rejetée et abusée par son beau-père. Sa mère ne la protégeait pas contre l’abuse ; alors, sa grand-mère l’a adoptée. Elevée par sa grand-mère, Salie occupait une place bizarre et atypique dans la famille sénégalaise. En plus, Salie ne s’intégrait pas bien avec les autres filles et femmes de sa communauté. Au lieu d’aimer le ménage, la cuisine, et le bavardage, elle aimait être seule pour lire, ce qui n’était pas normal à Niodior. Elle rebellait contre les normes en allant à l’école de Ndetare et apprenant à écrire. Puis, elle s’est mariée avec un Français au lieu d’avec un Sénégalais, est sortie pour aller en France, écrivait des livres, et continuait ses études. Par conséquence, elle possédait plus de sécurité financière que ses compatriotes à la fin, peut-être à cause de sa marginalité dans la société sénégalaise.

Puis, il y a le cas de Ndetare, le professeur et l’exilé. Il a dû menacer à quelque niveau aux normes de la société sénégalaise continentale, parce qu’il était considéré par le gouvernement ou par la communauté de mériter une expulsion. Dans ce sens, il ne s’intégrait pas bien dans sa patrie. Puis, à cause du fait qu’il était étranger à Niodior et tenait des opinions différentes, il ne s’intégrait pas non plus sur l’île. Mais peut-être à cause de ses différences, il se trouvait avec plus de succès que les autres de l’île. Il n’avait pas de famille à nourrir et n’en aurait jamais (qui marierait leur fille avec un homme étranger et non traditionnel ?), et il tenait un travail intellectuel avec un salaire régulier.

Enfin, Madické nous présente un autre exemple de ce phénomène. Madické était différent des autres avec le fait qu’il choisissait comme idole un footballeur italien, Maldini, quand ses amis du village choisissaient tous des joueurs français. Quand il y avait un match avec les Français contre les Italiens et les Italiens ont perdu, Madické se sentait isolé. Après le don de Salie pour ouvrir une boutique, il a pris son exclusion, l’a emballée en papier, et en a utilisé l’énergie pour réussir au projet de la boutique, tandis que ses amis continuaient à ne rien faire, voyant le football comme la seule route au succès.

Hors du livre, je trouve souvent ce même motif de la réussite malgré l’exclusion sociale. C’est souvent chez les immigrés où je le vois, comme quand ils ne se croient pas bien intégrés dans une société et donc travaillent fort pour y réussir, peut-être pour échapper aux stéréotypes. J’ai contribué moi-même à ce motif : je viens d’une ville où je diffère des autres avec ma religion et mes opinions politiques. Comme je ne m’y sentais jamais bien intégrée, je voulais toujours montrer que je suis aussi « légitime » qu’eux en réussissant à l’école et, plus généralement, à la vie. Réussir est comme une revanche contre ceux qui nous rejettent, ou comme une preuve que nous sommes aussi humains qu’eux.

Mon autobiographie?

En regardant Le Ventre de l’Atlantique, j’étais étonne par les similarités entre les histories de l’immigration présentés dans le livre et ceux de la mienne.  En fait à certain moments, je me sentais comme si Diome documentait spécifiquement les rêves, les difficultés, et les réalités de ma famille et mes amis.  Donc, on peut regarder le livre comme le récit de tous les immigrés.

Je comprends le désir de Madické de quitter Sénégal pour la France.  Il ne croit pas que sa situation courante lui offre la possibilité de réussir, de vivre comme il veut.  Et il est correct d’avoir cette raison.  C’est la raison pour laquelle ma famille a quitté Népal pour venir aux États-Unis—ils ont voulu me donner une bonne éducation et a mener une vie meilleure qu’eux.  Mais, ayant vécu en Amérique pendant depuis 10 ans, ayant parlé avec beaucoup de gens qui ont mon âge et plus au sujet de notre situation, et étant retourné au Népal plusieurs fois, je me sens que l’argument de Salie est extrêmement précis.  Oui, il y a des gens qui retournent et racontent des histoires de luxe, de l’opportunité, de l’égalité, mais la majorité revient à dire comment leurs rêves étaient très différentes de leur réalité.  Bien sur, la vie est plus ou moins meilleure à l’ouest, mais les attentes doivent être tempérées.  Dans de nombreux débats mémorables entre Madické et sa sœur, il rétorque que tout le monde ne va pas échouer, qu’il sera différent.  En réalité, ses attentes sont ridicules.  Il n’y a pas beaucoup d’opportunités pour un jeune garçon analphabète et étranger qui n’acquerra pas une éducation.

C’était intéressant aussi comment il remarque parce que le président français est de gauche, il va aider les pauvres.  De même, il entend beaucoup d’histoires d’immigrés qui vivent bien en profitant des prestations de chômage. C’est fascinant la puissance de la mondialisation, les médias : les gens ont une meilleure idée de l’environnent dans le pays ou ils veulent aller (même si, l’autre cote de l’histoire est absent…).  Néanmoins, il semble que les migrants ont une notion idéalisée de ce qui nous attendons (honnêtement, si vous partirez derrière tout pour une expérience complètement différent, vous auriez besoin de cette mentalité).  Beaucoup s’attendent revenir chez eux un jour, se soutiennent leurs familles, construisent des bâtiments dans leur ville natale…Malheureusement, le fait demeure que la France, les Etats-Unis, les autres pays occidentaux n’offrent pas tout enviable.  La réalité diverge un peu de l’espoir.

Ce qui est aussi frappant, c’est comment Salie et moi, nous partageons le même sentiment d’être déchiré entre deux cultures.  Même si j’ai assimilé dans la culture américaine, a appris la langue, et a adopté les coutumes, ma couleur de peau et mes autres habitues révèlent que je ne suis pas américain.  A la même fois, j’ai vécu en Amérique assez longtemps que lorsque je reviens au Népal, les gens savent que je ne suis pas vraiment népalaise aussi.  Comme Diome, je me sens isolé parfois de ne pas être une partie de l’un ou l’autre.

Elle dépeint avec brio ces conflits, ces angoisses, et les sentiments généraux de déséquilibre.