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Les Sapeurs de Black Bazar

La Culture des Sapeurs

En faisant des recherches pour les thèmes du roman Black Bazar, j’ai trouvé une mine d’information sur la mode du protagonist, celle du “Sapeur”. Le mot sapeur vient de la “Société des Ambianceurs et Persons Élégants,” une groupe des hommes congolais de Brazzaville très bien habillés dans les en habits de Versace, D&G, Prada, Gucci, etc. La mode sapeur a décollé pendant les années 70 et 80s quand le fondateur du mouvement Papa Wemba (un chanteur congolais) a introduit la haute couture française aux hommes congolais.

“Multiple trips to Paris in the early 1980s only fueled his fever for French fashion, and Papa Wemba soon developed a flamboyant, exaggerated style that was in direct opposition to the Mobutu-approved uniform… it was a throwback to the elegance of the 1930s—complete with tapered trousers, brogues, neatly trimmed hair and tweed hats worn at a rakish angle. For Congolese all over the world, the look was irresistible. SAPE was born.”

Pendant cet introduction, les sapeurs se sont développés une culture unique et durable en Brazzaville et Kinshasa. Et récemment les sapeurs attirent beaucoup d’attention des écrivains et photographes de mode, et même la culture populaire. Le photographe Héctor Médiavilla photographie et traite des Sapeurs pendant neuf ans. En parlant de la logique et la philosophie des sapeurs, il dit:

“A Sapeur, by definition is a non-violent person, despite the 3 civil wars that have taken place since the independence. They stand for an exquisite morality, but as they say ‘There can only be Sape when there is peace.’ They represent an illusion that has been supported by the government itself, trying to normalize a post-war situation.”

On peut regarder ses photographes ici: http://zonezero.com/exposiciones/fotografos/mediavilla/index.html

Tom Downey du Wall Street Journal a écrit un intime des sapeurs et a conclu:

“Watching him walk onto the dance floor I realize that when men dress as Sapeurs they become different people. Their gait, their gestures, and their manner of speaking are all transformed. The clothes are the gateway into a whole other way of being in the world.”

 

Le photographe italien Francesco Giusti a un portfolio sublime des photos des sapeurs:

Solange Beyoncé a enregistré sa nouvelle chanson “Losing You” avec des Sapeurs de Brazzaville.

 

Mabanckou a produit un album après la nouveauté de Black Bazar qui présente des musiciens congolais pour “changer comment on comprend la musique africaine.” Dans le clip vidéo en dessous on voit un camée de Mabanckou lui-même. Cette chanson parle directement de Black Bazar et le style des sapeurs.

http://www.youtube.com/watch?v=841i137-CYg

 

Sources:

http://online.wsj.com/article/SB10001424053111903927204576574553723025760.html

http://www.africafeed.com/post/73905767/the-sapeurs-of-congo-open-gutters-and-gucci-loafers

http://africasacountry.com/2012/03/03/black-bazar/

 

Idrissou Mora Kpai

This week documentary film-maker Idrissou Mora Kpai, who was born in Benin and has lived in Germany and France, will be visiting our class and showing sections of his recent film Indochina. You can read more about the film, and about him, here at the Huffington Post.

And here is the preview for the film.

What are your reactions to Kpai’s film? How does it connect with the broader themes we have been exploring this semester?

Le Havre film

Il y a deux semaines, j’ai regardé le film « Le Havre » (2011), réalisé  par Aki Kaurismäki et montré à « France in Europe : The French Film Festival  at Duke University ». Ce film raconte l’histoire de comment Marcel Marx, un homme français et un cireur de chaussures, protège un jeune garçon gabonais, Idrissa, qui immigre illégalement en France en essayant de retrouver sa famille qui habite en Angleterre. Marx habite au Havre, une ville portuaire au nord-ouest de la France. Kaurismäki représente Le Havre comme simple, accueillant, et une demeure de la classe ouvrière.

Idrissa immigre en France avec des autres immigrés illégaux à travers un conteneur qui arrive au Havre. Il réussit à échapper du conteneur quand la police découvre les immigrés illégaux, et dès qu’il trouve Marcel Marx, Marx convient de le protéger à sa maison pour qu’un inspecteur ne puisse pas le trouver. Marcel aussi rend visite au grand-père d’Idrissa pour obtenir l’adresse de la mère d’Idrissa en Angleterre. Enfin, Marx organise un bateau d’amener Idrissa illégalement en Angleterre, et l’inspecteur le trouve mais décide de le laisser échapper.

En général, j’aime ce film à cause de son intrigue simple facile à suivre qui souligne la nature simple du Havre et aussi la difficulté des immigrés illégaux et celle de Marx en essayant de protéger Idrissa.

Voici la bande-annonce pour « Le Havre »

Voici aussi quelques liens aux critiques de film:

The New York Times

The Guardian

Los Angeles Times

Le Monde

Le Gabon est un pays qui situe à l’ouest de l’Afrique et qui a gagné son indépendance de la France en 1960 après avoir joint l’Afrique équatoriale française en 1910. En 1964, les troupes françaises sont arrivées au Gabon pour rétablir le président ancien Leon Mba après un coup d’état. La langue officielle du Gabon est le français.

En général, le Gabon et la France ont des relations proches et coopérent politiquement, économiquement, culturellement, et militairement. Par exemple, la France a des troupes militaires à Libreville au Gabon pour maintenir  de la sécurité régionale. http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/pays-zones-geo/gabon/la-france-et-le-gabon/

En 2008, le Gabon et la France avaient un désaccord au sujet de l’immigration illégale après deux élèves Gabonais ont été expulsé de la France, et les autorités Gabonais menaçaient d’expulser les Français au Gabon qui ne possédaient pas les documents appropriés.  http://www.france24.com/en/20080306-gabon-france-diplomatic-spat-over-immigration-gabon-france

Un autre article intéressant de 2009 décrit le mécontentement des Gabonais de l’influence française en Afrique, surtout celle qui est politique. Le terme « Françafrique » est provoqué pour décrire les relations entre le gouvernement français et les régimes en Afrique. http://www.time.com/time/world/article/0,8599,1920548,00.html

Coupé Décalé: l’immigration et le foot

Le coupé décalé est un genre musical ivoirien conçu au sein de la diaspora vivant en France au début des années 2000s. Il a très rapidement été adopté dans les cercles Africains et s’est imposé sur les pistes de danses. Étant donné son origine urbaine (plus précisément dans les boites de nuits), le coupé décalé est associé aux DJs. Ci-dessous, j’ai inclus quelques vidéos.

Le mouvement à été créé par Douk Saga et la Jet Set. La première est l’un des plus anciens clips et a été réalisé à Paris. La seconde a été enregistrée durant une prestation sur le plateau d’une des plus importantes émissions musicales de la télévision publique (Tempo).  Durant les premières minutes de la troisième vidéo, vous pourrez reconnaitre l’un des Ivoiriens les plus célèbres en train de danser le coupé décalé. La toute dernière vidéo présente le Konami, une variante du coupé-décalé où le danseur mime des gestes de foot (dribble, amorti, coup de tête…)

http://youtu.be/TwBJ8_V0_TE

http://youtu.be/XVeWwHqcq9w

Africans in France (workers, sans-papiers, etc.)…

Here are some images that could be useful for our discussion about African colonies and African immigration in France on Tuesday.

This one is from an article on “Slate Afrique” on the “sans-papiers”.

 

This one is from an article on “Media Part” about a protest in Dijon against neoliberalism and modern slavery.

 

This one is form an article on “Parti Ecologique Ivoirien” on the different voices that claim the regularization of immigrant workers in France.

 

This is the image they used originally to promote Banania, a French brand of chocolate powder. Analyze this image and think about the reasons why they used a Senegalese “tirailleur” (skirmisher or sharpshooter) to advertise this product.

 

And this is a great short clip from “Afrique Arte TV” (in French) about African workers who were on strike in Paris to demand the regularization of their situation.

Hopefully you’ll have a chance to take a look at the images/articles and the video before Tuesday, and come to class with concrete ideas about the situation of Africans in France.

Olympic Athletes and “Global France”

(Above: France’s Women’s Basketball Team celebrates their Semi-Final win against Russia).

In an essay I wrote this summer about Italian soccer star Mario Balotelli and his performance during the European Cup, I offered the following thoughts:

“During international football competitions like the European Cup, eleven players briefly become their country, for a time, on the pitch. A nation is a difficult thing to grasp: unpalpable, mythic, flighty. Historians might labor away to define the precise contours of a country’s culture and institutions, and even sometimes attempt to delineate its soul, while political leaders try mightily (and persistently fail) to stand as representatives of its ideals. But in a way there is nothing quite so tactile, so real, as the way a team represents a nation: during their time on the pitch, they have in their hands a small sliver of the country’s destiny. And in those miraculous and memorable moments when individual trajectories intersect with a national sporting victory, sometimes biographies and histories seem briefly to meld.”

The same can also be true during the Olympic games, when athletes come to represent their home nations in a particularly powerful and tactile way. As a group, the athletes sent by a particular nation to the Olympics can provide a fascinating way of understanding a bit about that country. In preparation for our discussion during the first week of class, I’d like you to do a bit of research and learn about some of the athletes who represented parts of “Global France” during the Olympic games. In particular, I’d like you to look for athletes representing, France, Senegal, Cameroon, Algeria, and Haiti. Given the heavy U.S. tilt of the media coverage of the Olympics here, you may not have seen much of these athletes. (And for a nice rant about the failings of NBC’s much-maligned coverage of the Olympics, I highly recommend this Jay Smooth video at Duke Professor Mark Anthony Neal’s blog, New Black Man).

You may have seen some of these athletes, however. France has historic success in Women’s Basketball, winning a Silver Medal after losing to the U.S. in the final match. It’s Women’s Soccer team, meanwhile, came in fourth in the competition, beaten out by Canada in the final minutes of a riveting match. (Among the players on the French team is Louisa Necib, who I wrote a profile of last year). In Men’s Soccer (a competition in which neither the U.S. or France had qualified), the Senegalese team had a great and entertaining run. The Haitian-American athlete Samyr Laine (who was, a little annoyingly, most often described mainly as “Mark Zuckerberg’s former roommate from Harvard”), meanwhile, got into the final round of the triple-jump in Track and Field.

Of course there are also many other athletes who, whether they won medals or not, and whether they got onto our TV screens or not, arrived at the Olympics already having achieved a great deal, often against great odds, to be there.

I’d like each of you to come to section on Thursday, August 30th ready to talk about at least one athlete from one of these countries that you find particularly interesting. In preparation for our discussion, please provide the name of the athlete you are researching, along with a link to where you have found information about them and some reflections about what you find interesting about them, in the comments section below. Alternatively, you create a new post with details about the athlete. Please post your comment or post by 10 p.m. Wednesday evening so that we have time to read them before section on Thursday.

In this class we’ll be reading two books (my Soccer Empire and Fatou Diome’s novel) that deal with the relationship between immigration and sport, so I’d urge you in particular to see if you can identify athletes who have had experiences of migration in their own lives, of who come from families who have had experiences of migration.

Below are a few links to Wikipedia sites that provide rosters for athletes from these countries, which you can use as a starting point to identify some names and get some basic information. (For those of you in the English section, remember that on Wikipedia you can click on a tab on the left to get the version of the same page in a different language).

Here is a detailed wikipedia page listing all the athletes who represented France in the 2012 Olympics.

Here is a similar one on Cameroon, including the roster for their Women’s Soccer team. And here is one about Senegal, including the roster of their Men’s Soccer team.

Here is a similar one about Haiti, whose athletes included several Haitian-Americans.

And here is the Wikipedia page on Algerian athletes at the 2012 Olympics.

Un quota discriminatoire dans le foot ?

J’étais très intéressée dans la discussion de Le Pen en classe la semaine dernière. Sa réaction à l’invasion du stade des Algériens m’a frappé comme raciste et plutôt incroyable dans la société actuelle. Quand je recherchais plus le rapport entre Le Pen et le football, j’ai trouvé un article de mai qui présente un autre débat autour du monde du foot.

« Quotas dans le foot : la Fédération française dans l’embarras » s’agit d’un issue scandaleux de la Fédération Française de Football (la FFF). Il y a quelques mois, le journal Mediapart a accusé la FFF d’ayant un quota discriminatoire pour prévenir une abondance de joueurs « noirs » et « arabes » dans les centres de formation et les école du foot en France. Les dirigeants de la FFF nient l’existence d’un quota, mais ils reconnaissent le problème des joueurs enseignés dans ces centres de formation qui quittent la France pour jouer dans les pays africains. Le quota présumé vise en particulier les joueurs ayant la double nationalité.

Le sélectionneur de l’équipe de France de football, Laurent Blanc, est en faveur d’un quota comme cela. Il est concerné que les joueurs ayant la double nationalité vont se forment dans les programmes de France mais vont changer leurs nationalités pour jouer dans un autre pays. Il voit ce système comme un gaspillage des ressources de la France. Il constate :

« Moi c’est pas les gens de couleur qui me posent un problème. C’est pas les gens de couleur, c’est pas les gens nord-africains. Moi j’ai aucun problème avec eux. Mais le problème, c’est que ces gens-là doivent se déterminer et essayer qu’on les aide à se déterminer. S’il n’y a que des – et je parle crûment – que des blacks dans les pôles (de jeunes) et que ces blacks-là se sentent français et veulent jouer en équipe de France, cela me va très bien. »

Que pensez-vous ? Un quota limitant la quantité de joueurs ayant la double nationalité serait-il raciste ? Injuste ? Ou justifié par un désir des joueurs loyaux à la France ?

Les Elections dans le monde arabe et la charia

Chaque fois que je lis les nouvelles, il y a quelqu’un qui parle de l’Islam dans le gouvernement, ou de la Syrie, ou de l’Iran. Aujourd’hui, j’ai lu un article au sujet de l’Islam un peu différent : une discussion par la ministre française Jeannette Bougrab. Elle est la secrétaire d’Etat à la jeunesse en France, mais elle est d’origine arabe (spécifiquement algérienne). Elle exprime ces sentiments sur les succès électoraux des partis islamistes au Maroc, au Tunisie, et en Egypte. Elle dit, « C’est très inquiétant… Je ne connais pas d’islamisme modéré… Il n’y a pas de charia light. Je suis juriste et on peut faire toutes les interprétations théologiques, littérales ou fondamentales que l’on veut, mais le droit fondé sur la charia est nécessairement une restriction des libertés, notamment de la liberté de conscience… Je ne soutiendrai jamais un parti islamiste, au nom des femmes qui sont mortes ». Après notre lecture de Soccer Empire, quelques aspects de cet article m’ont parus plus intéressants. Le fait que Bougrab est identifié comme la fille de harki, et aussi qu’elle s’identifie comme femme française d’origine arabe. Il me semble qu’à cause de son identité féminine, française et arabe, elle donne une perspective nuancée sur ces événements qui est lié à cette idée d’une France mondiale.

La voix et l’identité de Khady

Tout au long de ce roman, le pouvoir des mots et de langage m’a frappé. La puissance de Khady et son évolution sont représentées par son usage de sa propre voix. Au début de cette section du livre, Khady reconnaître « une atmosphère de muette déférence autour d’elle ». Elle sait son prénom et le nom de son mari, mais elle admit qu’elle ne comprend guère d’autre. Même après – ou peut-être à cause de – la mort de son mari, Khady reste silencieuse. Ses belles-sœurs s’appellent « la muette », et elle ne lutte pas quand elles et sa belle-mère disent qu’elle doit aller en France pour les renvoyer de l’argent.

Je suis d’accord avec Nana que Khady a la puissance parce qu’elle essaie d’aider sa famille et de suivre les directions assez dangereuses des hommes autour d’elle. Je dirais aussi qu’elle cherche lui-même et sa propre voix à cause de ce voyage. A la page 277, on voit déjà que Khady commence à avoir une voix. Elle veut argumenter avec l’homme qui a pris son argent – elle pense qu’il a tort – mais elle est toujours trop timide.

A la fin du roman, cependant, Khady se reconnaît ; elle a une voix et une identité. « C’est moi, Khady Demba, » dit-elle. L’identité est une forme de pouvoir, et c’est pour ça que Ndiaye a intitulé ce livre « Trois Femmes Puissantes ». Dans une interview, elle a dit qu’elle a considéré le titre « Trois Femmes Fortes » mais que l’autre était plus correct – c’est peut-être parce que le mot « puissant » incarne plus une idée de l’intérieur et d’une esprit forte bien que le mot « fort » représente plus une idée de la physique.

Sur La Langue Africaine

Les plus grandes langues locales

Quand j’étais un enfant je pensais de l’impossibilité des autres langues. Foncièrement, l’idée que “an apple” n’est pas “an apple” pour les parleurs espagnol ou chinois n’entrais jamais dans la tête. “An apple” est “an apple,” c’est tout.

Pourtant, pour la plupart du monde, l’anglais n’est pas leur langue maternelle. En Afrique cette idée que la langue, l’identité, et la culture sont attachées à français est essential de comprendre.

Un jour, mon amie Melissa m’a demandé, « Pourquoi est-ce que les Africains parlent français pas swahili ou une autre langue africaine ? » J’ai réfléchi à cette question toute la journée. Historiquement, français était la seule langue avec continuité à travers toute l’Afrique de l’Ouest a cause de l’Empire Français. Pourtant, c’était le cas en Indochine aussi, mais le Cambodge, le Vietnam, et le Laos parlent autres langues aujourd’hui et français est (presque) complètement inconnu.

Évitement, la vraie raison pour le triomphe de français dans les cœurs et les bouches des africains est complexe. L’importance de l’Empire Français ne saurait être trop soulignée.

Des idées :

–       Le rêve français pour les Africains

–       La mobilité sociale (avec l’administration coloniale et plus tard les gouvernements africains)

–       La prépondérance des langues locales (et la disette des langues nationales)

 

Mais pourquoi est-ce que l’usage de français augmente-t-il malgré mondialisation et l’anglicisation du monde ?

Je ne sais pas, mais cette question est décisif pour l’avenir de la France, l’Afrique de l’Ouest, et le monde.

http://www.lemonde.fr/planete/article/2010/10/13/le-francais-progresse-en-afrique-mais-il-decline-en-europe_1424818_3244.html

 

Le francais en Afrique aujourd’hui