Quand j’ai lu « Why the French Don’t Like Headscares » j’étais troublé par la déconnection de ce Sarkozy-là et le président actuel de la République française. A mon avis, les actions de Sarkozy contre les Roms, les femmes qui portent le Burqa, et les émeutes de 2005 dans les banlieues françaises montrent qu’il est comme son homologue américain, George H. W. Bush, dans ce sens qu’il est froid contre les minorités et leurs doléances sauf quand il y a une catastrophe (mais même puis…) ou il a besoin bien publicité. Pourtant, à cette lecture j’ai lu d’un autre Sarkozy. Un Sarkozy qui n’était pas un républicain du noyau dur. A ce livre, Sarkozy (le ministre de l’intérieur) semble être un pragmatiste qui veut le meilleur résultat pour tous les français : blanc, beur, et noir. Il était un allié de l’UOIF, il combat contre la loi qu’a faite le voile dans les écoles interdit, et il a compris qu’aujourd’hui il est presque impossible d’ignorer les religions, les cultures, et les autres identités dans la société française. Il était un partisan pour la discrimination positif et il a réalisé que la France n’est plus seulement une société européenne.
Bien sûr, il n’était pas un ange, et sa contribution en France comme le ministre de l’intérieur est un mélange ; toutefois ce Sarkozy et le Sarkozy contemporain sont méconnaissables. Ses rêves d’une société moderne dans lequel la France serait le chef d’une grande assimilation des musulmanes en l’Europe sont morts. Ses dialogues sur « francité » et expulsion des Roms » ont montré son penchant pour le dramatique, l’intolérant, et l’abus du pouvoir de la majorité contre une minorité à découvert.
Malheureusement, « la réalité » du gouvernance a pris la place de ces rêves et « Sarko » devenait la figure universelle de l’haine en France. Aujourd’hui seulement vingt-neuf pourcent des français l’aiment.
Monsieur Sarkozy, ton ancien visage me manque.
http://www.saphirnews.com/Nicolas-Sarkozy-tres-impopulaire-chez-les-musulmans_a12957.html