Sa contribution en Haïti

Maintenant, Trouillot vit dans un quartier dans une semi-riche maison à côté d’un bidonville. Sa sœur et lui développent des liens avec les pauvres du quartier, et il aime parler avec les enfants et écouter leurs rêves. Selon lui, il a la « conscience de vivre dans cet ensemble qui s’appelle Haïti qui est surtout fait d’inégalité sociale, d’injustice sociale. »

Il a aidé avec l’établissement d’un centre culturel, « Centre Culturel Anne-Marie Morisset » dans le quartier où il habite. Le centre offre des ateliers d’écriture et aussi d’autres cours comme la formation au tambour et les jeux martiaux. Selon le site pour le centre Anne-Marie Morisset, « un service d’écrivain public sera installé dans le centre culturel. Il consiste en la rédaction de courriers, de discours, de CV, de cartes d’invitation à un mariage, à une première communion… Un réseau d’enseignants sera mis en place. Il aura pour mission d’accompagner les écoliers de la zone dans leurs travaux académiques ». En plus, le centre culturel Anne-Marie Morisset a un fonds documentaire de 3000 ouvrages. Le centre a une collection de films-fiction et de documentaires et aura « une salle multimédia » et un auditorium.

 

Trouillot a aussi crée les « Vendredis littéraires » au centre pour que les gens haïtiens de milieux différentes puissent se rencontrer et discuter entre eux-mêmes. Selon Trouillot, les « Vendredis littéraires » commencés en 1994, sont « le seul espace en Haïti où un jeune peut rencontrer de grands écrivains comme Frankétienne ou Dany Laferrière. Je défends l’idée de la transmission et du passage de témoin. Des écrivains importants en ont émergé, comme Kettly Mars. La sanction du public est immédiate. On n’est pas seul » (Jeune Afrique).

Trouillot a aussi un grand impact en Haïti avec sa littérature. Dans cet article du Stanford Daily, il explique qu’il y a un problème avec l’identité haïtienne et sa représentation dans la littérature:

Today, one of the defining aspects of Haitian society is a lack of cohesive national identity. Haitian society is made up of a collection of distinct groups of “others” that often interact with hostility. The result is a “Haitian novel” that consistently lacks a sense of “we.”

Donc, dans ses oeuvres, Troulliot essaie de s’intéresser à ce problème. Son but est de « try to add a few verses to the history of Haiti. By doing so, I want to contribute to the larger poem of the world. »

Pour en apprendre plus sur la contribution de Trouillot en Haïti, visitez ces liens :

Entretien avec Trouillot: Marsaud, Olivia. “Lyonel Trouillot: « Il n’y a d’écriture que politique .” Jeune Afrique. 16 nov. 2009. 30 nov. 2012. <http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAJA2547p102-104.xml0/>.

Site du Centre Anne-Marie Morisset: Centre Culturel Anne-Marie Morisset. n.p., n.d. 1 oct. 2012.

Article sur Trouillot: Dakkak, Angelique. “Lyonel Trouillot hopes to build cohesive identity.” The Stanford Daily. 11 fév 2011. 3 déc 2012. <http://www.stanforddaily.com/2011/02/11/lyonel-trouillot-hopes-to-build-cohesive-identity/>

Vidéo d’un entretien avec Lyonel Trouillot: “5 Questions pour l’Île en île.” Île en île. Daily Motion. 4 juin 2012. Web. 1 Oct 2012.

Page d’accueil

1. Biographie

2. Activisme

3. Ses premières œuvres

4. Bicentenaire

5. Ses œuvres récentes

6. Sa contribution en Haïti

7. Ses opinions sur l’écriture

 

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