French Moves: The Cultural Politics of le hip-hop

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Ce livre est le premier en anglais d’introduire le mouvement d’hip-hop français. Il analyse le développement chorégraphique de hip-hop et la danse urbaine en regardant les performances de membres clés. Il examine les scènes nationales et internationales parce que des hip-hoppers se déplacent au-delà des banlieues. Ce livre met l’accent sur les détails associés aux danseurs et leurs mouvements et explore la politique, poétique, techniques et technologies du hip hop français.

Le hip hop a été amené à la France des Etats-Unis dans les années 1980. Il a depuis joué un rôle dans la culture nationale française. Le hip-hop en France a été associé à des minorités liées à l’immigration et les banlieues. Des danseurs de hip-hop ont exprimé leur colère contre le racisme et l’inégalité des chances. Ces danseurs donnent un vocabulaire de mouvement à l’expression de la différence multiculturelle qui défie la France. Le hip hop français a prospéré avec le soutien d’un gouvernement socialiste. Le gouvernement a voulu encourager le hip hop parce qu’il incarne la jeunesse et la diversité culturelle. Il a été soutenu comme un art de la banlieue.

Voici des citations que nous pensons sont le plus représentatif du livre (traduit de l’anglais en français).

 

Général:

Thèse: Je travaille à travers la question de ce que nous pourrions appeler «universalisme» du spectacle de danse en France, état civil de la danse, stratégiquement déployé dans le choix socialiste à utiliser cette danse comme une partie d’un politique culturelle, et son langage chorégraphique. (p. xii)

Alors que le hip hop est une forme globale, imité dans le monde entier par les médias, ainsi que par le contact et la performance, son développement précis pour constituer une forme de danse de concert en France, facilité par une culture de la danse omniprésente et le soutien financier d’une politique culturelle, également suggère un contre: l’esthétisation, plutôt que de l’intégration et de la commercialisation, de cette forme, adoptée à partir des États-Unis. (p. xv)

La danse est une mise en scène d’idées. (xxxii)

Danser – que ce soit sur la scène, dans la chambre de l’un, ou dans le hall ou une station ou un bâtiment public – est une façon de répondre à sa situation et en particulier à la conception actuelle de la corporéité (coutumes corporelles et comportements). En France, la danse hip-hop est un parti pris, un auto-positionnement dans le monde et dans la sphère publique. Il est une forme de développement individuel et communautaire; il est un commentaire sur l’état actuel de la vie dans les corps. (p. xxxvi)

Danse hip hop confronte: en dépit de la circulation mondiale de l’information, la circulation mondiale des personnes est devenue entièrement moins libre. Voyage et la migration est devenue si difficile. (p. 169)

Hip hop français a développé à travers les années 1980 dans la chorégraphie de la danse urbaine sans perdre sa mise à la terre de la classe ouvrière dans les deux décennies suivantes. (p. xxvi)

 

Première partie: Politique et Poétique

Je soutiens que dans le choix et l’élaboration de cette langue, les danseurs adoptent des nouveaux rôles pour les minorités, en changeant le discours et les modalités de la discussion de la race et de l’identité en France: d’abord, par référence à la culture des États-Unis et, deuxièmement, par un particulier “français” langage chorégraphique. (p. xvii)

L’élément politique du hip hop français est adopté par le profil social de ses danseurs, ce qui représente un francophone ou une perspective postcoloniale sur les questions de différence, l’intégration et l’universalisme. Hip hop fournit un forum pour la partie «exclus» de la société qui vient à lier leur exclusion d’abord à l’histoire des Afro-Américains, mais aussi pour l’humanité en général. (p. xxix)

Chapitre 1: je soutiens que ce qui a rendu cette forme de banlieue politique n’est pas la politisation (sa récupération politique), mais, un potentiel collectif politique: comme les politiques, et comme un mouvement poétique. (p. xxix)

Danse urbaine édicte une reconception du corps comme agent et acteur, transformant l’idée de l’identité corporelle. (p.39)

Les citoyens de hip hop adoptent leur propre intégration dans le système politique, ironiquement en soulignant leur non-intégration. Le hip hop, tandis que ses racines sont dans l’expérience du banlieue et fondée sur des formes de danse reconnaissable africaine, américaine et européenne, à une technologie de mise en scène de la performance, la communauté et la participation civique. Danser ici ne représente pas simplement une francité générale, mais pose les questions de la citoyenneté, la conscience environnementale, et la création de nouveaux environnements. (p. 40)

Poétique: hip hop est étroitement liée à la langue nationale du français, apportant diverses (et en particulier des immigrants récente) populations ensemble. (p. xxx)

Equilibrait: étant comptée et étant égales par ailleurs; étant comptés dans plutôt que en dehors (comme « différent », « multiculturelle » ou « autre » = issus de); l’accès à une certaine liberté d’identité en étant comptés comme « français » (là où l’on est) plutôt que « immigrant » – une idée d’une liberté à venir de celle en tenant compte, au-delà d’être pris en compte, et au lieu de donner son propre compte. (p. 40)

Chapitre 2: comment le hip hop est venu à «parler français»; comment la forme des États-Unis ´tait transformé en France, par des agents culturels et de l’Etat, ainsi que ses danseurs; et comment il a utilisé l’expérience afro-américaine à l’origine de la forme de «parler» de la différence culturelle et de la situation politique de ses danseurs, se trouvant dans les années 1980 sans «voix» et, dans les années 1990, la recherche d’un vocabulaire pour exprimer les différences qui ont conduit à l’inégalité des chances. (p. xxx)

La danse hip hop contribue à idées reçues sur l’immigration et à la francophonie, plus récemment manifestée dans la question de “l’identité française.” (p. xxx)

Si ce livre défend la danse urbaine française comme une langue particulière dans un mouvement mondial, il est parce que la rage qui suscite elle ne caractérise pas tout à fait cela. Si le hip hop danse sur la rage, il est aussi une danse de catharsis, qui a mis en scène, mais pas résolu les problèmes sociaux auxquels elle donne expression. (p. xx)

Leur élaboration de la forme est non seulement pas une copie, mais déjà un commentaire sur un moins sophistiqué, plus rigide gansta combat mentalité. (p. xxi)

Il n’y a plus un style ou culture nationale en France parce que beaucoup de citoyens français de hip hop ont des histoires familiales des immigrants. (p. xxiii)

Le hip hop est identifié globalement comme la danse noire, avec des racines africaines, et pour beaucoup, il représente une «esthétique africaine». (p. xxvii)

La complexité de hip hop français se prête à un discours sur la race dans la République française dans lequel noir, africain, et la race à terme lui-même porter une résonance particulière. (p. xxvii)

 

Deuxième partie: Techniques et Technologies

Technique: si les politiques sont socialistes (danse «du peuple» soutenus par l’Etat) et la poétique sont français / francophone («dire quelque chose de différent» ou «dire autrement»), les techniques étudiées ici sont les techniques corporelles soulignés en l’anthropologie français et la théorie de la pratique des quatre dernières décennies, mais, en même temps, en travaillant en parallèle avec une modernisation high-tech, en direct et le corps à base d’une ère de l’information. (p. xxxi)

Bien que les performances de danse est souvent liée à des notions d’authenticité culturelle, de cultures pré-technologiques, le hip hop a aussi utilisé la technologie dominante de son temps et contrecarré la «lenteur» que les théoriciens soutiennent est amené par elle, l’intégration de la technologie et la vivre, l’ancien et les capacités hypermodernes de danse. (p. xxxi)

Enfin, alors, loin du réalisme socialiste, cette danse propose un mode de réalisation qui est une représentation politique (« nous sommes une minorité visible », « tenir compte de nous ») en même temps qu’il est une projection figural (« nous sommes quelque chose autre que nous semblons ») et un corps intellectuellement valorisé des connaissances plutôt qu’une simplification somatique de l’identité. (p. xxxi)

High-tech et la forme low-tech nous rappelle que la danse a souvent figuré modernité technologique dans l’histoire de la performance. (p. xxxv)

Techniques (p. 154):

Le “pimp walk”

Le “scoobeedoo”

Le “chamadoo”

Le “pace” (punching the time clock)

Le “scoobot” (one hand sets the scooter going; the other stops it)

Le “stop and go”

 

 

Comment citer cette page: Fisher, Rebecca, Emma Kaplan et Elena Kim. “French Moves: The Cultural Politics of le hip-hop.” Francophone Hip-Hop, Duke University. Web. http://sites.duke.edu/globalfrance/francophone-hip-hop/les-lectures/french-moves-the-cultural-politics-of-le-hip-hop/. (Date de Consultation).

 

Le sommaire :

Empire and Its Contemporary Legacies