Suprême NTM

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Suprême NTM est un des premiers groupes célèbres du hip-hop français. Le groupe a été conçu en 1989 à Seine-Saint-Denis par les deux rappeurs, Kool Shen et Joey Starr. Kool Shen est d’origine portugais et Joey Starr est d’origine martiniquais. Le nom NTM signifie « Nique Ta Mère » et le groupe est connu pour les paroles violentes et anti-policières. Ils ont quelques procès où ils ont accusée de l’hostilité. Par exemple, en 1996 les deux rappeurs ont été condamnés à six mois de prison pour le crime haineux contre la police. C’était très controversé ; d’une part les conservateurs, comme Jean-Marie Le Chevallier (du Front national), ont soutenu la décision. Par contre, les critiques ont argumenté que la décision a miné la liberté de parole.

Un exemple essentiel est la chanson de 1993 « Police » :

Comme on voit, dès le départ on entend la colère et l’intensité. Ils commencent la chanson avec un insert des sirènes de la police. Les sirènes sont un symbole universel de la police et du crime. La violence de la police était un grand problème au moment de cette chanson, et la tension entre la jeunesse de la banlieue et la police montait.

Aussi, je veux souligner le spectacle du Suprême NTM. J’ai choisi le concert en public parce qu’il représente vraiment la raison que le groupe était si controversé. Vous pouvez le voir, ils ont une foule immense et tout le monde connaît les paroles. Surtout, dans le dernier clip, après la chanson est finie, les rappeur créent un chant avec le public qui a l’air d’une protestation. Ils crient, “on nique qui,” et les spectateurs répondent, « nique la police !! » En regardant cette dernière partie de la vidéo, on peut vraiment comprendre pourquoi NTM a effrayé les autorités français. Ils ont une très grande portée et les chansons sont si violentes et hostiles vers la police mais aussi sont un succès énorme.

Il est intéressant de faire un lien entre cette chanson et le hit du NWA de 1988, « Fuck the Police. » Souvent, le hip-hop français a été inspiré par le mouvement du hip-hop américain. Les populations marginalisées des banlieues en France pouvaient s’identifier avec les ghettos américains. Les deux chansons abordent le traitement injuste de la police, et expriment leur colère et leur frustration. La police devient le symbole d’un racisme plus grande et de l’inégalité qui existe dans le société française et américaine.

Dans le premier couple de la chanson, le groupe pose une question qui peint un image de la police très menaçant. Ils disent :

 Comment peut-on prétendre défendre l’état, quand on est soi-même
En état d’ébriété avancé ? Souvent mentalement retardé

Comme vous pouvez le voir, les paroles sont vraiment vulgaires et les rappeurs ne retiennent rien. Ils accusent directement les autorités, qui sont censé protéger les gens et de faire appliquer la justice, d’être les ivrognes. Ils les décrire comme des malades mentaux et les accuser d’abuser de leur pouvoir. Cela montre le rôle du rap dans les années 1990, comme un lieu publique qui a donné aux artistes la chance de fair face à l’État et à l’autorité. Il est vraiment puissant, comme les rappeurs ont une portée vaste et une puissance de couvrir l’écart entre la jeunesse de la banlieue, et la jeunesse de la ville. Ils font surface les questions qui sont souvent ignorés ou négligé, alors la société est obligé à les affronter.

Voyez le refrain de “Police”

 Police machine matrice d’écervelés mandatée

par la justice

Sur laquelle je pisse

Ce refrain est répété tout au long de la chanson. Bien qu’il soit court, il est aussi puissant comme il renforce l’idée que les rappeurs n’on aucun de respect pour le système judicaire dans son ensemble, et ils vraiment le voir comme corrompu. La police représente les oppresseurs qui sont la raison pour les problèmes.

Après la sortie de « Police », le parquet de Paris a ordonné une enquête. Le 14 Juillet 1995 (la Fête Nationale Française), Suprême NTM a joué au « concert des liberté » qui a provoqué plus de débat. C’était une période de tension extrême entre la police et la jeunesse, particulièrement la jeunesse de la banlieue. La plupart de la musique de NTM critique le racisme et l’inégalité de la classe en France. Le dernier album de NTM est sorti en 1998, et ensuite les deux rappeurs ont commencé leurs propres labels. Ils continuent d’être les personnalités influents dans le monde du hip-hop en France.

 

Citations : Johannes, Franck. « NTM : Trois mois de prison ferme pour délit de grande gueule. » Libération. N.p., 16 Nov. 1996. Web. 31 Mar. 2016.

 

Comment citer cette page: Fisher, Rebecca, Emma Kaplan et Elena Kim. “Suprême NTM.” Francophone Hip-Hop, Duke University. Web. http://sites.duke.edu/globalfrance/francophone-hip-hop/artistes-de-hip-hop-francais/supreme-ntm/. (Date de Consultation).

 

Le sommaire :

Empire and Its Contemporary Legacies