Stromae (née Paul van Haver) est un auteur-compositeur-interprète et producteur qui vient de Laeken, à Bruxelles. Il est né en Belgique de père rwandais qui était architecte et de mère belge. Son père, qui était pendant toute son enfance, a été tué dans la Génocide au Rwanda en avril 1994 quand Stromae avait neuf ans. Par conséquent, sa mère a élevé Stromae et ses quatres frères et ses soeurs seule. Elle a insisté qu’il joue un instrument, donc il a choisi les tambours.
Stromae a dit que, bien qu’il a été soulevée à Bruxelles en tant que belge, il se sentait en même temps qu’il était pas nécessairement à partir de là. Physiquement, ses origines semblent ambigües avec la peau beige et les yeux gris-vert. En fait cette image fait partie de son intrigue et de son charme.
Une chanson de son deuxième studio album Racine est titré “Papaoutai”, qui était numéro 1 en Belgique et en France et qui est devenu le meilleure chanson de vente de l’année 2013 en Belgique. Le titre de la chanson se traduit par “Papa, où t’es?” mais il est écrit grammaticalement incorrect. En fait, les fautes d’orthographe imitent l’orthographe d’un enfant. Cette chanson est un peu autobiographique, et l’absence de son père a été l’inspiration pour l’écrire. Avec cette chanson, Stromae révèle sa relation avec son père, ou plutôt le manque de celui-ci. La chanson est au sujet des luttes de grandir sans une figure paternelle, un sujet qui est vraiment pertinent avec lequel beaucoup de ses fans peuvent s’identifier. C’est l’histoire de plusieurs enfants des immigrés qui grandissent sans un père présent dans leur vie.
Quand on écoute la chanson, on peut tellement sentir la frustration dans le ton de sa voie mais aussi dans les paroles comme il répète les mots:
Où est ton papa ?
Dis-moi où est ton papa ?
Il continue à inviter désespérément la question:
Ah sacré papa
Dis-moi où es-tu caché ?
Ça doit, faire au moins mille fois que j’ai
Compté mes doigts
Dans cette partie, on peut remarquer la perspective d’enfant que Stromae prend avec ces mots. En fait la phrase dernière évoque les mémoires de jouer cache-cache pendant l’enfance, mais l’ironie du fait qu’il trouvera jamais son père donne à la chanson une teinte de douleur.
“Papaoutai” suit la même style de sa chanson populaire, “Alors On Danse” – le jumelage de la musique techno de danse enjouée avec un sujet qui est lourd et déprimant. En dépit des difficultés que Stromae a fait face en grandissant, il a placé délibérément une mélodie joyeuse dans la chanson. Les paroles de Papaoutai sont douloureusement choquante car ils échappent de la bouche de l’enfant. Dans cette chanson aussi, Stromae a fait un travail remarquable qui rappèle le gris qui pèse actuellement sur l’Europe.
Le clip pour la chanson est également riche esthétiquement en imagerie et est une oeuvre d’art dans son propre droit. Actuellement, le clip a reçu 343 millions de vues sur YouTube.
Situé dans un agréable, ville colorée qui rappelle les années 1950 consuméristes, différentes paires de pères et fils et les mères et les filles dansent à l’unisson.
Chaque paire a une danse particulière qui les différencie des autres. Les enfants, habillés de façon identique à leurs parents, apprendre les mouvements qui représentent leur famille. La diversité des danses démontre la pléthore de styles parentaux, chacun avec son propre rythme, pas un seul style étant plus correct que les autres.
Ce qui est particulièrement intéressant, c’est que Stromae est un mannequin désespérément frigide, ce qui représente puissamment le sens de l’expérience des enfants d’abandon. Comme d’autres paires d’enfants et les parents dansent à la musique de Stromae, Stromae reste, avec un pâteuse, sourire en plastique plaqué sur son visage poli. Comme la chanson dégénère, il en va de la colère dans les mots et les comportements de l’enfant.
Le garçon danse furieusement autour de Stromae, en essayant d’obtenir une réaction de lui. Stromae, cependant, est creux. Il n’est qu’une représentation de ce qui serait idéalement là.
Dans certaines parties, le mannequin vient à la vie. Dans ces moments magiques, le père et son fils sont synchronisés, mais ce moment fuit rapidement.
À la fin, le fils abandonne et il devient aussi un mannequin.
Comment citer cette page: Fisher, Rebecca, Emma Kaplan et Elena Kim. “Stromae.” Francophone Hip-Hop, Duke University. Web. http://sites.duke.edu/globalfrance/francophone-hip-hop/artistes-de-hip-hop-francais/stromae-2/. (Date de Consultation).