Hisham Aidi est professeur d’affaires publiques et internationales à Columbia University à New York. Il est un expert au sujet de la mondialisation et des mouvements sociaux. Dans Rebel Music : Race, Empire, and the New Muslim Youth Culture, Aidi présente une variété des subcultures différentes qui avaient émergé chez les jeunes musulmans dans le monde entier au cours de la dernière décennie, comme le hip-hop, le rock, le reggae, la musique Gnawa et la musique Andelysienne. Dans chaque cas, il montre comment la musique exprime une conscience musulmane partagé face à la politique de la guerre contre le terrorisme. Cette phénomène incroyable couvre des banlieues de Paris aux favelas de Rio de Janeiro, si bien que Les Etats-Unis et d’autre gouvernements occidentaux s’ont secoué. En fait, en actualité ces gouvernements utilisent le hip-hop et la musique Soufie pour des programmes de « dé-radicaliser » des jeunes musulmans à l’étranger.
American Banlieue
Dans le chapitre « American Banlieue, » Aidi discute l’attitude et la participation d’Etat en ce qui concerne le mouvement hip-hop en France. En France, il y a vraiment une grande crainte des « ghettos musulmans, » particulièrement à la périphérie de Paris, où ces musulmans ne sont pas intégrés dans la société. Ce qui est intéressant est que les conservateurs en France détestent quand les américains utilisent le mot « ghetto » pour décrire les banlieues de la France. Pour eux, le mot « ghetto » est associé avec la race, qui est une obsession tellement américaine. Loïc Wacquant, sociologue français, argumente que la banlieue française n’est pas analogue au ghetto américain en ce qui concerne le niveau de ségrégation et de l’insécurité physique.
Cependant, les Etats-Unis ne semblent pas d’être d’accord. Aidi explore comment les Etats-Unis interposent leur influence parmi des jeunes musulmanes en France pour les « dé-radicaliser. » Depuis les émeutes de 2005 dans les banlieues françaises, les Etats-Unis inquiètent comment l’aliénation des musulmans européens peut affaiblir les alliés européens. Donc, des diplomates et des spécialistes américains interviennent dans plusieurs façons d’exhorter les pays européens à adopter des politiques raciales et de la sécurité de « style américain. » Quelques exemples sont le financement des organisations musulmanes, la commande d’études sur « l’Islam modéré » et l’interception dans les guerres de culture entre les artistes musulmanes et leurs gouvernements qui a embarrassé des officiels et qui a divisé l’opinion des musulmans. Malgré le fait qu’il est sans précèdent pour des pays occidentaux alliés de chercher à gagner les minorités de l’autre, les Etats-Unis dépensent des millions de dollars pour gagner les cœurs des communautés musulmanes mécontents d’Europe. Pour les Etats-Unis, les problèmes de l’intégration et les minorités marginalisées et défavorisées en France posent une menace sérieuse. La France peut devenir plus faible, plus divisée et plus enclins aux crises. Par conséquent, la France serait un allié moins efficace aux Etats-Unis. En effet, la diplomatie américaine a récemment mis l’accent sur les guerres de hip-hop en France. Les journalistes français ont exprimé leur colère à cette pratique de « soft power américain » mais l’ironie est que les jeunes musulmanes qui sont les cibles de ces programmes sont assez reconnaissantes. En fait, en France, l’opinion positive des Etats-Unis a fortement augmenté depuis 2008.
Par ailleurs, les officiels européens (et aussi les officiels américains) scrutent les pratiques de hip-hop dans les banlieues de leurs villes en essayant de décider lesquelles artistes de légitimer et lesquelles d’écarter. En Europe, hip-hop est une culture des jeunes assez dominante qui est située dans un gros débat à propos de la race, l’immigration et l’identité nationale. De plus, beaucoup de ces figures célèbres sont musulmanes, donc la question qui se pose est : quelles artistes musulmanes sont « modérés » et quelles sont « radicaux » ? En fait, cette question est essentiellement un désaccord sur quel type de l’Islam d’autoriser dans la sphère publique. Il est important de noter que ce débat est vraiment prononcé en France, un pays avec la plus grande communauté musulmane en Europe, avec le deuxième plus grand marché de hip-hop dans le monde et où les traditions de la laïcité limitent l’expression de la religion dans la sphère publique.
The North African Syndrome
Dans ce chapitre, Hisham Aidi parle de la culture transnationale poste coloniale d’Europe et le l’identité musulmane. Il parle de la musique andalouse en France, et son influence sur les jeunes aujourd’hui. Il parle du lien entre l’intégration des immigrés musulmans en France et le mouvement des droits civiques aux Etats-Unis. Ce que nous intérêt dans ce chapitre est la discussion de Frantz Fanon et son influence durable sur les jeunes des familles immigrées en France.
Fanon était psychiatre, philosophe et révolutionnaire de Martinique qui s’intéréssait avec les conséquences psychologiques de la colonisation. Il était un membre du FLN (Front de libération nationale). Il a écrit le livre célèbre, Les Damnés de la Terre de 1961, dans lequel il formule un nationalisme anticolonialiste et argumente que le terrorisme est un élément inhérent et que la violence est un outil pour la libération. Aidi ne parle pas du hip hop dans ce chapitre, mais il suggère que l’influence de Fanon et ses Écrits continue parmi les jeunes d’aujourd’hui qui sont marginalisé. Comme le rap populaire, Les Damnés de la Terre est étendu au niveau mondial et ses théories sont devenues éternelles.
L’argument de Fanon peut être appliqué aux populations minorités et la crise urbaine dans les banlieues. Aidi parle de l’influence évidente de Fanon sur le manifeste du Parti Natives, un mouvement de 2005 qui a visé de mobiliser les citoyens français d’origines poste coloniales. Le parti voyait la situation dans les banlieues comme néocoloniale. Après les émeutes de 2005, le parti a argumenté que la réponse violente du gouvernement a validé sa position. Fanon voyait la violence comme un moyen pour atteindre un but pour les Algériens colonisés. Si on considère les émeutiers comme le colonisé et le gouvernent français comme le colonisateur, on peut expliquer la logique des Natives avec les théories de Fanon. Fanon argumente que la menace de la violence du colonisateur encourage le colonisé de répondre à la injustice, et donc joint la rébellion.
On peut dire que la jeunesse de France utilise le hip hop pour exprimer la frustration continuelle des Natives, et des immigrés marginalisés, et que l’influence de Fanon éternel existe dans la musique.
Par exemple, j’ai trouvé quelques paroles pertinentes du rappeur français algérien, Rocé.
« On s’habitue » 2001
Forcément, avec un boulet au pied on n’a pas le même poids
Alors on veut s’alléger, s’adapter
L’homme a le devoir
De faire ce qui est en son pouvoir
Pour s’élever
On voit les thèmes qui sont similaires au discours du Parti Native et un ton un peu révolutionnaire. Ses paroles ont une émotion unifiée comme il parle de la vie d’un immigré algérien à Paris et il appelle le public d’agir. Il identifie l’inégalité et proclame un devoir des Algériens-français de se battre pour leurs doigts. Dans cette chanson il démontre la frustration des populations auparavant colonisées. On peut voir beaucoup des exemples comme ça dans les paroles des rappeurs français comme ils servent comme les porte-paroles pour les gens qui ne sont pas entendu.
Quelques questions du rôle de hip dans la société transculturel expliqué par Aidi : Le rap, quel rôle joue-t-il dans la déclaration d’un identité multi-cultural et dans la réforme sociale ? Les paroles, peuvent-ils radicaliser et mobiliser les populations marginalisées toutes seules ? Quel rôle le rap joue-t-il dans la création d’une identité collective parmi la jeunesse française ?
Une dernière parole que j’ai trouvé de Rocé (que j’aime bien) :
« Seul » 2006
Retrouve-toi sans tes origines. Renvoie-les à tes ancêtres juste
pour un moment, le temps de te retrouver seul. Sans une
couleur de peau et sans une religion. Renvoie ça à tes
ancêtres, juste le temps de te trouver seul
Comment citer cette page: Fisher, Rebecca, Emma Kaplan et Elena Kim. “Rebel Music: Race, Empire and the New Muslim Youth Culture.” Francophone Hip-Hop, Duke University. Web. http://sites.duke.edu/globalfrance/francophone-hip-hop/les-lectures/rebel-music-race-empire-and-the-new-muslim-youth-culture/. (Date de Consultation).