La représentation du voile

L’Amour, La Fantasia présente des thèmes complexes sur le corps de la femme et son espace publique. Dans la page à propos de la langue sur ce blog, on apprend la manière par laquelle la langue française aide  la narratrice, et aux femmes algériennes en générale, à trouver leur identité et leur voix cachée. Ici, on trouvera des analyses littéraires sur la signification d’une espace féminin crée par Assia Djebar. Plus tard, on lira des actualités en France sur le voile à l’école et l’influence de celui-ci sur la femme musulmane.

 

 

Le Voile dans L’amour, la Fantasia

 

 

« Refuser de voiler sa voix et se mettre ‘à crier,’ la gisait l’indécence, la dissidence. Car le silence de toutes les autres perdait brusquement son charme pour révéler sa vérité : celle d’être une prison irrémédiable. » (285)

« Rewriting Writing : Identity, Exile and Renewal in Assia Djebar’s L’Amour, La Fantasia »  par H. Adlai Murdoch

La discussion de l’espace publique et social de  la femme algérienne se comprend mieux à travers le voile. Même si  le voile et la signification de porter un voile ne sont pas centraux  pour comprendre le roman, le vêtement implique une culture et une tradition importantes pour les  femmes algériennes. Pour les femmes du contexte d’Assia Djebar, le monde est réservé à l’homme, et on voit le voile comme une manière de les isoler. Cette étude littéraire met l’emphase sur le paradoxe entre l’aliénation et l’identité duale de la femme algérienne. Il est intéressant de penser comment la culture fait une séparation entre la femme et l’homme, mais le roman d’Assia Djebar crée une tension entre l’identité double de la narratrice. Ses opportunités, très diffèrentes de celles d’autres femmes dans le roman, font progresser ses désirs de connaissance et d’intégration à la société. Alors, la narratrice, une représentation d’Assia Djebar, s’intègre à la société française en même temps qu’elle crée une séparation entre sa culture.

 

« Comme si soudain la langue française avait des yeux, et qu’elle me les ait donnés pour voir dans la liberté, comme si la langue française aveuglait les males voyeurs de mon clan et qu’a ce prix, je puisse circuler… » (256)

 

 

« Ecrire comme un voile : The Problematics of the Gaze in the Work of Assia Djebar » par Laurence Huughe

Cet article montre une  autre perspective sur la présentation du voile dans le roman d’Assia Djebar. Ici, l’on voit l’introduction du voile par la sexualité de la femme. Un peu similaire à l’analyse à propos de l’isolation féminine, Djebar décrit la langue française comme une manière de créer un autre voile pour la femme afin de traverser l’espace publique. D’après cette analyse, Assia Djebar, représentée par la narratrice du roman, écrit comme un voile, ce qui veut dire qu’elle devient un sujet invisible. En revanche, la narratrice a la possibilité d’explorer l’espace publique en évitant le conflit entre l’identité double. Avec le voile qui est la langue française, la femme réduite le risque d’isolation entre sa culture et son groupe (les femmes). De plus, la langue française, comme un voile, donne aux femmes l’opportunité de parler d’elles-mêmes, afin d’éliminer l’absence de la femme, d’une manière littéraire et physique.

 

« L’écriture est dévoilement, en public, devant des voyeurs qui ricanent… » (256)

« Sociologie d’une Révolution »  par Frantz Fanon

« Sociologie d’une Révolution » discute la perspective européenne sur la femme algérienne et le voile. L’appartenance à une culture est souvent signalée par les traditions vestimentaires de ses membres.. Pour beaucoup de européens et de touristes, le voile de la femme caractérise la société arabe. Cette « cache » crée de frustration pour le colonisateur – la France. La frustration de la société française avec le voile commence à cause de sentiments de limitation ; le voile restreint le pouvoir sur l’Algérie.

Cette mentalité est fondée sur la doctrine politique de l’Algérie : « Si nous voulons frapper la société algérienne dans sa contexture, dans ses facultés de résistance, il nous faut d’abord conquérir les femmes ; il faut que nous allions les chercher derrière le voile où elles se dissimulent et dans les maisons où L’homme les cache. » On voit la femme algérienne comme une victime de la culture Maghreb, sans des opportunités. Le voile l’occulte, la déshumanise.  Avec le voile, on ne connaît pas la vérité de la femme, de l’homme ou de la culture algérienne. Autrement dit, le voile est un secret que les français ne peuvent pas découvrir.

Fanon mentionne un autre perspective: le voile comme une forme d’esclavage de la femme. L’obsession française avec le voile continue à être le centre de la discussion publique. Il est intéressant de contraster l’avis européen avec l’avis algérien, qui considère le voile comme une partie des traditions. En réalité, on presse aux femmes à douter une tradition historique parce qu’elle est estrangère aux européens.  De plus, l’homme algérien fait l’objet de critique de leurs camarades à cause de la femme voilée.

Si on peut dévoiler la femme, on obtient un pouvoir « réel sur l’homme, » et possède les moyens efficaces conquerir la culture algérienne. La fondation de l’argument reste sur l’histoire de la France et l’Algérie. Le mémoire de défait tourmente la France. Enfin, c’est une question de pouvoir entre le colonisateur et le pays colonisé. La résistance au colonisateur montre la moralité de la femme et son sacrifice pour sa culture, sa tradition et sa famille. On trouve de confiance protectrice chez les femmes algériennes, qui n’accepte pas le viol du colonisateur. On ne changera pas ses habitudes sous la direction de « l’occupant. »

 

Le Voile en France: La Loi du 2004

 

La loi du 15 mars 2004 interdit le « port de signes ou tenues par lesquels les élèves manifestent ostensiblement une appartenance religieuse.»

 

 

 

 

Le thème du voile continue à être important en France à cause de media. Le media aide a formé les idées et les opinions des gens française. Le livre, « Why the French Don’t Like Headscarves, » par John Bowen montre la complexité du voile aux écoles françaises et le rôle du media autour le loi de 2004, qui a renforcé la laïcité.

Le contexte autour le voile:

1)   La présence musulman en France est la plus vielle par rapport aux autres pays européens.

2)     Dans les années 1980, il y avait une transformation de mentalité– d’une identité d’immigrant à une identité Musulman.

3)     Les femmes et les filles souvent soulignent leur choix à porter le voile.

4)     Le voile est une manière de former un espace de choix et de créer l’identité de Musulman.

5)     D’après la société, le voile représente les problèmes sociaux, par exemple, l’immigration, le racisme, et la ségrégation.

Des Vidéos

 

Des Films Avec Le Voile

Paris Je T’aime (2006)

Le Noir (Te) Vous Va Si Bien (2012)

Des Articles

A l’école, la laïcité, la diversité culturelle et la question identitaire

Voile, signes religieux : ce qui est interdit en France

L’interdiction du port du voile intégral dans la rue est entrée en vigueur

 

 

Bibliographie

Bowen, John Richard. Why the French Don’t like Headscarves: Islam, the State, and Public Space. Princeton: Princeton UP, 2007.

Fanon, Frantz. « L’Algérie Se Dévoile. » Sociologie D’une Révolution (l’An V De La Révolution Algérienne). Paris: F. Maspero, 1968. 16-47.

Huughe, Laurence. « Ecrire Comme Un Voile : The Problematics of the Gaze in the Work of Assia Djebar. » World Literature Today: A Literary Quarterly of the University of Oklahoma 70.4 (1996): 867-76.

Murdoch, H. Adlai. « Rewriting Writing Identity, Exile and Renewal in Assia Djebar’s L’Amour, La Fantasia. » Yale French Studies 83.83 (1993): 71-92.


 

 

 Assia Djebar  •   Les guerres d’Algérie  •   L’Amour, la fantasia   •  Ses autres oeuvres  •  La langue française •  Le féminisme   •  La représentation du voile

 

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *

Empire and Its Contemporary Legacies