All posts by Matthew Schorr

Matt is a Duke student studying History and French & European Studies. He is also an avid sports fan.

Le Foot, la politique, et les tensions

J’ai lu un article très intéressant qui discutait la relation entre le foot et la politique française—un sujet parfait pour partager sur ce blog. L’article, qui apparaît dans The Economist en 2010, explore le drame de l’équipe française pendant le Mondial cet été. Essentiellement, un joueur a critiqué l’entraineur et il a été puni. En réponse à cette action, les autres membres de l’équipe ont refusé d’entrainer pour le prochain match. Naturellement, les médias français ont exploités ce drame à fond, et le peuple était horrifié. Même le président, Nicolas Sarkozy prenait part de ce drame. L’ampleur de la réaction au drame montre l’importance du foot en France. Président Sarkozy a convoqué une réunion pour discuter la crise et plusieurs d’autres officiels du gouvernement ont fait des commentaires sur la crise—ça nous montre la liaison entre le foot et la politique française. Dans ce cas-ci, le drame nous oblige à considérer des tensions qui existent dans l’équipe—des tensions raciales et religieuses. Ces tensions sont le résultat du fait que les joueurs de l’équipe sont des races et des religions différentes. Il est possible que ces tensions aient contribué au drame. De plus, l’équipe est un microcosme de la société française, qui est rongée par les mêmes tensions. Je trouve la relation entre le drame et les tensions particulièrement intéressant parce que nous avons discuté beaucoup de ces tensions dans notre cours, et nous sommes en train d’étudier le rôle du foot dans la France. Finalement, c’est important de juxtaposer cette crise avec la victoire française dans la Coupe du monde en 1998. On voit que, d’un côté, le foot peut ternir des réputations et révéler des tensions entre l’équipe et la nation. De l’autre côté, le foot peut être merveilleux et peut unifier l’équipe et la nation. C’est clair que le foot n’est pas simplement un sport en France ; c’est un phénomène qui nous raconte beaucoup de la société française.

http://www.economist.com/node/16438717

L’Exil des étudiants étrangers

J’ai lu un article intéressant dans le New York Times sur l’immigration en France. Selon cet article, le gouvernement français réduit le nombre de permis de travail qu’il distribue parmi les étudiants internationaux. Comme conséquence, beaucoup d’étudiants étrangers ne sont pas autorisé de rester en France après leurs études, mêmes s’ils parlent couramment le français et se considèrent d’être français. Ce fait met en conflit les valeurs républicaines de la France et la réalité difficile pour les immigrés en France. Ce conflit est présent aussi dans Le Ventre de l’Atlantique, le livre de Fatou Diome, quand Salie et certains d’autres individus sénégalaises sont désabusés avec la vie en France.

Les étudiants étrangers aujourd’hui sont fâchés parce qu’ils veulent restent en France, au moins pour plusieurs années après leurs études, pour faire avancer leurs carrières. Ils défendent leur désir de rester en France par citer le fait que leur exil créerait une fuite de cerveaux, qui prive la France de beaucoup d’intellect. Cependant, le gouvernement soutient qu’il fasse que les immigrés ne puissent pas rester en France seulement à cause du fait que les universités les ont admis. Selon un porte-parole du gouvernement, un but de la politique est d’empêcher les immigrés d’utiliser l’éducation comme un raccourci pour gagner l’autorisation de rester en France. De plus, le gouvernement dit qu’il veut garantir que la France ne vole pas les élites des autres pays.

Je pense que le gouvernement et les étudiants étrangers ont à la fois raison. Cependant, je crois que l’article n’adresse pas suffisament la vraie raison pour laquelle le gouvernement est devenu plus strict vis-à-vis l’immigration : le chômage. Il est commun pour un peuple qui est originaire d’un certain pays de se plaindre que l’immigration crée trop de concurrence pour l’emploi. Ce phénomène est particulièrement commun pendant l’existence d’une économie en crise—ça c’est le cas aujourd’hui. Ainsi, la pression politique sur le gouvernement l’encourage d’essayer de réserver plus d’emplois pour les citoyens français, même si l’implication est que les licenciés doivent retourner chez eux.

La Divergence

Je trouve intéressant l’idée de la divergence qui est présente dans notre lecture cette semaine—celle entre la société française et la société américaine, et celle entre les valeurs française et la réalité française. Premièrement, il est intéressant de comparer la société française avec la société américaine parce que à première vue ils semblent très similaires—ils sont les démocraties, chacun a joué un rôle central dans la création des droites humaines, et ils sont historiquement des amis. Cependant, quand on les examine plus profondément, on trouve qu’ils ont plusieurs perspectifs différents. Par exemple, nous avons discuté en classe les notions différentes des groupes minoritaires en France et aux Etats-Unis. Aux Etats-Unis, les minorités peuvent garder leurs propres cultures tandis qu’elles assument l’identité américaine. En fait, les cultures des minorités influencent souvent l’identité américaine, qui est toujours en évolution. En France, les Français demandent que les minorités perdent leurs propres indentés et prennent « l’identité française ». Les articles d’Achille Mbembe nous montrent que cette attitude peut contribuer à l’existence des préjugés contre les groupes qui n’acceptent pas rapidement cette identité française. Nous avons donc une autre divergence intéressante : celle entre les valeurs françaises et la réalité qui existe en France. Malgré le fait que les Français ont aidé de créer le concept de l’égalité, beaucoup de minorités, en particulier des immigrés, sont marginalisées dans la société française. Ainsi, la lecture renforce une idée principale de Le Ventre de l’Atlantique : en fait, pour les groupes marginalisés, la France n’est pas un paradis ; au lieu, elle a les inégalités comme les autres sociétés du monde.

La Tension de génération et l’importance des jeunes

Je voudrais discuter un peu le livre d’Ousmane Sembène que nous avons lu la semaine dernière, Les Bouts de bois de Dieu. Ce qui m’a frappé le plus dans ma lecture était l’abondance de tension qui existe au Sénégal pendant la grève. En fait, il y a plusieurs genres de tension, et elle touche plusieurs groupes dans la société. Le genre de tension que je trouve le plus intéressant est la tension de génération. Les vieux membres de la société se souviennent une ancienne grève qui a échoué à atteindre ses objectifs. Cette ancienne grève a provoqué beaucoup de violence, et les personnes âgées pensent que c’est trop dangereux d’avoir une autre grève.

Niakoro, une vieille femme, est déçue parce que les travailleurs ne cherchent pas le conseil des vieux membres de la société : « De son temps, les jeunes n’entreprenaient rien sans le conseil des aînés. Et voilà qu’aujourd’hui, ils allaient, seuls, décider d’une grève. Savent-ils seulement ce que c’est ? Elle, Niakoro le sait, elle en a vu une » (p.14). Niakoro a peur que la grève sera un autre échec et que quelqu’un sera tué. La fierté joue aussi un rôle dans la tension de génération. Niakoro affirme, « Tout ce que sait un enfant, une grande personne le sait mieux que lui » (p.29).

Bien sur les grandes personnes sont sages et ils ont des perspectifs valables. En général, les enfants doivent considérer le conseil des aînés. Cependant, ils doivent comprendre aussi que les aînés sont plus pessimistes et conservateur, et que la société n’est pas immuable. Les circonstances d’aujourd’hui ne sont pas les mêmes de celles de hier ; peut-être ce qui n’était pas possible hier soit possible aujourd’hui. La plupart du temps, ce n’est pas les personnes âgées qui sont responsables pour les changements sociétales. C’est le devoir des jeunes, qui sont optimistes et énergétiques, de produire des changements révolutionnaires.

La Polygamie et la dette

Ce qui m’intéressait le plus en classe hier était notre conversation au sujet de la polygamie, un sujet important dans Le Ventre de l’Atlantique. C’est clair qu’il existe des conceptions différentes de cette coutume ; est-ce que la polygamie contribue au sous-développement des anciennes colonies, ou est-ce que la polygamie est incomprise par les Européens ? La classe hier m’a montré que toutes les deux opinions sont valables. Bien sûr, on ne peut pas contester que la polygamie est un habitude très financièrement onéreuse—elle a la capacité de créer beaucoup de dette parce qu’on doit soutenir toutes ses femmes et tous ses enfants. En même temps, on ne peut pas écarter les coutumes des autres peuples seulement à cause du fait qu’elles sont inconnues ou différentes.

Je trouve la relation entre la polygamie et la dette très intéressant parce que la dette est un thème essentiel dans le roman. Il semble que la majorité de personnages dans le livre ont des dettes et ils comptent beaucoup sur les membres de leur famille qui travaillent en Europe. J’imagine que les émigrés ont les luttes intérieures ; d’un côté, les émigrés veulent soutenir leur famille mais de l’autre ils veulent utiliser l’argent d’améliorer leurs propres vies. Ce conflit est particulièrement difficile parce que la plupart d’émigrés ne reçoivent pas des salaires grands en Europe. Bien que les émigrés soient riches comparés aux Africains pauvres, ils n’ont pas beaucoup d’argent dans le contexte de la société européenne. Je pense que c’est plus bénéfique pour les émigrés d’envoyer une partie de leur argent en Afrique, mais seulement si les Africains utilisent l’argent pour créer de l’emploi pour le peuple (je crois que c’est similaire à quelque chose M. Bernard a dit). Il faut qu’on n’utilise pas cette aide pour acheter les objets ; l’achat des objets ne réduit pas la pauvreté perpétuelle qui existe.

Une Strategie gagnante pour Le Pen ?

J’au lu un article très intéressant qui discutait le fait que Marine Le Pen, présidente du Front national et candidate à la présidence, a courtisé les pieds-noirs (cliquez ici).  Selon cet article, Le Pen « a accusé le président Nicolas Sarkozy de ne pas avoir tenu les promesses qu’il avait faites aux pieds-noirs pendant la campagne de 2007 » et elle a « assuré ce samedi aux pieds-noirs qu’elle satisferait leurs grandes revendications si elle est élue présidente ».  Pour justifier ses remarques, Le Pen a fait mention de la responsabilité de l’Etat français dans la lutte contre l’indépendance d’Algerie.

Cet article est intéressante parce qu’il rend clair le fait que Le Pen est en train d’évaluer les faiblesses de Nicolas Sarkozy, un autre candidat présidentiel (et le président actuel).  Le Pen croit que Sarkozy n’a pas de l’emprise sur les pieds-noirs, et elle pense qu’elle peut gagner leurs voix.  A mon avis, c’est une tactique politique très astucieuse, parce que Le Pen essaie de profiter d’une faiblesse de son adversaire.  L’article est aussi intéressant parce qu’il explique que le père de Le Pen a « abandonné son mandat de député pour aller combattre en Algérie ».  Ainsi, je suppose que les promesses aux pieds-noirs sont assez personnelles pour la candidate.  Peut-être c’est une bonne nouvelle pour Le Pen ainsi que les pieds-noirs ; si c’est une question personnelle pour Le Pen, il est probable qu’elle tiendra ses promesses.  Et si les pieds-noirs pensent qu’elle tiendra ses promesses, il est probable qu’ils voteront pour elle.  Toutefois, j’imagine que c’est improbable que Le Pen gagnera l’élection.  Néanmoins, il reste d’espoir pour les pieds-noirs, même si Le Pen perd l’élection.  Avec un peu de chance, le fait que Le Pen les courtise poussera le président à tenir ses promesses de 2007.  Mieux vaut tard que jamais.