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Coup de Boule

Le coup de boule de Zidane, un joueur français dont les parents sont algériens, est un acte qui m’intéresse fort, et c’est beaucoup discuté dans l’onzième chapitre de Soccer Empire par Laurent Dubois.

Ce coup se passait dans le match final du Coup du Monde de 2006, quand la France jouait contre l’Italie. Un joueur de l’équipe italienne, Materazzi, a jeté des insultes à Zidane, qui les a ignorées au début mais puis y a réagi en donnant un coup de tête dans la poitrine de l’Italien. Pour ce petit acte de violence, Zidane a terminé sa carrière en recevant une carte rouge. Il est possible que son absence du match après ce coup a directement causé la perte de la France contre l’Italie.

Le coup peut se voir ici :

Il y a plusieurs opinions tenues au sujet de ce coup. Il y en a au droit qui considéraient cet acte une démonstration de l’infériorité des gens des banlieues nés des parents immigrés. Ils criaient à Zidane après l’événement, « Ciao, voyou ! (Soccer Empire, p. 253) » Il y a d’autres qui pardonnaient à Zidane parce qu’ils le comprenaient ou parce qu’ils pensaient qu’il avait le droit de se défendre. On regardait le coup comme un moment où l’honneur de l’individu et la défense de la dignité deviennent plus importants qu’un match.

Soccer Empire présente aussi l’acte comme une chute du statut d’un dieu. Mais Zidane n’est pas tombé dans l’enfer ; au lieu, il est tombé jusqu’au niveau de devenir un homme, ou bien un héros. Même s’il a peut-être perdu le match pour la France, il a fait quelque chose qui parlait à tous qui avaient expériencé des insultes similaires. Ce coup est de quelque manière fêté comme un type de victoire alternative.

Voici la chanson qui est apparue bientôt après la fin du match et qui est devenue extrêmement populaire :

C’est une chanson trop entraînante qui donne l’impression de célébrer. Vous pouvez lire quelques paroles ci-dessous :

Attention c’est la danse du Coup de Boule!
Coup de Boule, Coup de Boule !

Zidane, il a frappé, Zidane, il a tapé !

Le rital, il a eu mal,
Zidane il a frappé,
l’Italien ne va pas bien,
Zidane il a tapé,
L’arbitre l’a vu à la télé,
Zidane il a frappé,
Mais la coupe on l’a ratée,
On a quand même bien rigolé !

Le Foot, la politique, et les tensions

J’ai lu un article très intéressant qui discutait la relation entre le foot et la politique française—un sujet parfait pour partager sur ce blog. L’article, qui apparaît dans The Economist en 2010, explore le drame de l’équipe française pendant le Mondial cet été. Essentiellement, un joueur a critiqué l’entraineur et il a été puni. En réponse à cette action, les autres membres de l’équipe ont refusé d’entrainer pour le prochain match. Naturellement, les médias français ont exploités ce drame à fond, et le peuple était horrifié. Même le président, Nicolas Sarkozy prenait part de ce drame. L’ampleur de la réaction au drame montre l’importance du foot en France. Président Sarkozy a convoqué une réunion pour discuter la crise et plusieurs d’autres officiels du gouvernement ont fait des commentaires sur la crise—ça nous montre la liaison entre le foot et la politique française. Dans ce cas-ci, le drame nous oblige à considérer des tensions qui existent dans l’équipe—des tensions raciales et religieuses. Ces tensions sont le résultat du fait que les joueurs de l’équipe sont des races et des religions différentes. Il est possible que ces tensions aient contribué au drame. De plus, l’équipe est un microcosme de la société française, qui est rongée par les mêmes tensions. Je trouve la relation entre le drame et les tensions particulièrement intéressant parce que nous avons discuté beaucoup de ces tensions dans notre cours, et nous sommes en train d’étudier le rôle du foot dans la France. Finalement, c’est important de juxtaposer cette crise avec la victoire française dans la Coupe du monde en 1998. On voit que, d’un côté, le foot peut ternir des réputations et révéler des tensions entre l’équipe et la nation. De l’autre côté, le foot peut être merveilleux et peut unifier l’équipe et la nation. C’est clair que le foot n’est pas simplement un sport en France ; c’est un phénomène qui nous raconte beaucoup de la société française.

http://www.economist.com/node/16438717

Le Football et Le Politique

Après classe en mercredi, j’avais la chance de parler un peu plus avec prof Dubois sur l’intersection entre la politique nationale et le football.  Je suis particulièrement fasciné par la façon dont l’équipe nationale sert comme un baromètre, une réflexion des grands problèmes que la société doit affronter.  La composition raciale de l’équipe est devenue un paratonnerre pour la controverse, surtout en concernant Le Pen et le Front National.  L’argument proposé est que l’équipe nationale doit être un reflet de la population française (blanche je doit ajouter), ses valeurs et ses croyances.  Les critiques de l’immigration, les politiciens d’extrême-droit et les partisans soulignent le fait que les joueurs d’origine africaine n’ont pas la même éducation, les memes valeurs comme « les Français de souche »  Ceux des « autres origines » vivent dans les banlieues qui, comme nous avaons appris, sont considérés plus ou moins comme les régions problématiques (il y a de vraies questions de l’identité qui surgissent pendant la discussion de ces personnes) qui produisent les étrangers, les menaces pour la société.  Ils mettent en emphase le fait que quelques joueurs ne chantent pas ou refusent de chanter la Marseillaise avant le match :

http://www.dailymail.co.uk/sport/football/article-1336407/Nicolas-Anelka-claims-French-racist-trouble.html

http://www.telegraph.co.uk/sport/football/teams/france/7978740/Laurent-Blanc-demands-France-players-sing-national-anthem.html

Ils mettent en emphase le fait que certains joueurs, une fois qu’ils sont devenus célèbres, choisissent de vivre proche aux banlieues, à leurs racines.  Donc, cela est déformé comme un effort de s’exclure de la société française.  Les bleus, pour eux, est une coalition qui rompt leur vision immaculé de la France.

Bien sur, l’équipe Black, Blanc, Beur a été salué comme un exemple quintessentiel de l’idéal moderne français : un pays multiculturel qui reflète la réussite de l’intégration sociale, les signes avant-coureurs de ce qui ressemble l’Europe post-immigration.  Parmi les 23 joueurs de l’équipe, on peut tracer leurs origines à l’Arménie, l’Algérie, le Guadeloupe, l’Argentine, le Sénégal, la Guyane française, la Martinique.  Surtout, le patriarche de l’équipe, Zinédine Zidane, était né à Marseille d’immigrés algériens.  En effet, l’équipe francaise a longtemps reflété la diversité ethnique du pays : Raoul Daigne en 1931, et beaucoup de joueurs célèbres comme Kopa, Fontaine, Djorkaeff, Vieira, Makélélé, Zidane.  Les érudits ont proclamé l’acceptation de cette équipe par le pays comme un triomphe sur la question raciale—l’éléphant blanc qui comme nous avons appris les Français essaient très fort d’ignorer.

Toutefois, nous avons vu que lorsque l’équipe ne peut pas gagner les matchs, les gens commencent à parler immédiatement de couleurs de peau, des croyances religieuses.  Durant la coupe du monde en 2010, les gens insinuaient Ribéry a touché Yoann Gourcuff.  Ribéry a joué le rôle de musulman tandis que Gourcuff était le bon garçon français.  Le discours commun était « les joueurs noirs révoltaient, et cela a montré au monde le vrai visage de la France ».  Alain Finkielkraut a crée une controverse en 2005 quand il a remarqué que les Bleus sont en fait « Noir, Noir, Noir » et que la France est moqué par les autres pays européens : http://www.soccerblog.com/2010/06/alain-finkielkraut-les-bleus-t.htm

Plus récemment, il a été trouvé que la FFF (Fédération Football Français) voulait mettre en place un quota afin de limiter le nombre de joueurs d’origine non-blancs.  Prenant en compte les troubles civils dans les banlieues (Zyed et Bouna en 2005 et la tension générale qui existe aujourd’hui), nous voyons clairement que la race, les questions de l’identité française, la religion, et l’immigration ont tous mélangé sur une question complexe qui la société française ne doit plus ignorer.  Pour moi, les Bleus nous offre un espace intéressant sur lequel la société peut projeter ses scrupules moraux, et même expérimenter avec des façons de répondre à ces questions.

Say No to Racism

Dans presque chaque match du foot de FIFA, il y a toujours près des avertissements de Sony et d’Heineken qui encadre le terrain du football une phrase simple en anglais : « Say No to Racism. »  J’ai trouvé un lien sur le site officiel de FIFA qui illustre ce point et comment cette organisation lutte contre le racisme.

Vous pouvez voir sa philosophie ici. http://www.fifa.com/aboutfifa/worldwideprograms/footballforhope/news/newsid=518183.html

Un peu d’histoire entre FIFA et la campagne contre le racisme avec « Anti-Discrimination Day » :

http://www.fifa.com/newscentre/news/newsid=518198.html#fifa+anti+discrimination+days

Finalement, je trouve l’histoire de Tokyo Sexwale qui était un prisonnier politique en l’Afrique du Sud pour deux décennie pendant l’apartheid mais maintenant est un ministre du même pays. Voici, ce qu’il a dit sur le sujet du racisme pendant le Confederations Cup.

http://www.fifa.com/confederationscup/news/newsid=1075261.html