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Football et La Politique : « The Two Escobars »

La semaine dernière, j’ai discuté comment les Bleus nous offre un espace intéressant sur lequel la société peut projeter ses scrupules moraux, et même expérimenter avec des façons de répondre à ces questions importants (au sujet de la religion, de la communautarisme, de l’identité, etc.)  Bien sur, Les bleus ne sont pas la seule équipe pour qui la politique et le sport s’affrontent récemment.  Hier soir, j’ai vu un documentaire extraordinaire appelé « The Two Escobars ».  Ce film était partie d’une série de documentaires retraçant 30 histoires de « l’ère ESPN » chacun d’eux explore en détail les enjeux, les tendaces, les gens, les équipes, ou des événements qui ont transformé le paysage sportif depuis 1979.

En ce film « The Two Escobars », les vies de joueur Andrés Escobar et de baron de la drogue Pablo Escobar sont utilisées pour comprendre l’entrelacement du crime et du foot dans la Colombie, leur pays natal, et les liens entre les meurtres de deux hommes.  Bien que le film dure deux heurs, je me trouvais perdu dans l’histoire incroyable.  L’argent de Pablo avait tourné l’équipe nationale sur les champions d’Amérique du Sud, favori à gagner la Coupe du Monde en 1994 à Los Angeles.  Dans leur match contre les Etats-Unis, Andrés, le capitaine, a commis une des erreurs les plus choquants dans l’histoire du foot : il a marqué un but contre son camp qui a éliminé son équipe de la compétition et finalement lui couter sa vie.

« The Two Escobars » est un examen fascinant de l’intersection de sport, de la criminalité et de la politique.  Pour les Colombiens, le football était bien plus qu’un jeu : leur identité nationale a roulé sur le succès ou l’échec de leur équipe.

On peut voir le documentaire en Youtube.  Voici est le lien (HD !)

http://www.youtube.com/watch?v=yd5amEEVLgk

Le Football et Le Politique

Après classe en mercredi, j’avais la chance de parler un peu plus avec prof Dubois sur l’intersection entre la politique nationale et le football.  Je suis particulièrement fasciné par la façon dont l’équipe nationale sert comme un baromètre, une réflexion des grands problèmes que la société doit affronter.  La composition raciale de l’équipe est devenue un paratonnerre pour la controverse, surtout en concernant Le Pen et le Front National.  L’argument proposé est que l’équipe nationale doit être un reflet de la population française (blanche je doit ajouter), ses valeurs et ses croyances.  Les critiques de l’immigration, les politiciens d’extrême-droit et les partisans soulignent le fait que les joueurs d’origine africaine n’ont pas la même éducation, les memes valeurs comme « les Français de souche »  Ceux des « autres origines » vivent dans les banlieues qui, comme nous avaons appris, sont considérés plus ou moins comme les régions problématiques (il y a de vraies questions de l’identité qui surgissent pendant la discussion de ces personnes) qui produisent les étrangers, les menaces pour la société.  Ils mettent en emphase le fait que quelques joueurs ne chantent pas ou refusent de chanter la Marseillaise avant le match :

http://www.dailymail.co.uk/sport/football/article-1336407/Nicolas-Anelka-claims-French-racist-trouble.html

http://www.telegraph.co.uk/sport/football/teams/france/7978740/Laurent-Blanc-demands-France-players-sing-national-anthem.html

Ils mettent en emphase le fait que certains joueurs, une fois qu’ils sont devenus célèbres, choisissent de vivre proche aux banlieues, à leurs racines.  Donc, cela est déformé comme un effort de s’exclure de la société française.  Les bleus, pour eux, est une coalition qui rompt leur vision immaculé de la France.

Bien sur, l’équipe Black, Blanc, Beur a été salué comme un exemple quintessentiel de l’idéal moderne français : un pays multiculturel qui reflète la réussite de l’intégration sociale, les signes avant-coureurs de ce qui ressemble l’Europe post-immigration.  Parmi les 23 joueurs de l’équipe, on peut tracer leurs origines à l’Arménie, l’Algérie, le Guadeloupe, l’Argentine, le Sénégal, la Guyane française, la Martinique.  Surtout, le patriarche de l’équipe, Zinédine Zidane, était né à Marseille d’immigrés algériens.  En effet, l’équipe francaise a longtemps reflété la diversité ethnique du pays : Raoul Daigne en 1931, et beaucoup de joueurs célèbres comme Kopa, Fontaine, Djorkaeff, Vieira, Makélélé, Zidane.  Les érudits ont proclamé l’acceptation de cette équipe par le pays comme un triomphe sur la question raciale—l’éléphant blanc qui comme nous avons appris les Français essaient très fort d’ignorer.

Toutefois, nous avons vu que lorsque l’équipe ne peut pas gagner les matchs, les gens commencent à parler immédiatement de couleurs de peau, des croyances religieuses.  Durant la coupe du monde en 2010, les gens insinuaient Ribéry a touché Yoann Gourcuff.  Ribéry a joué le rôle de musulman tandis que Gourcuff était le bon garçon français.  Le discours commun était « les joueurs noirs révoltaient, et cela a montré au monde le vrai visage de la France ».  Alain Finkielkraut a crée une controverse en 2005 quand il a remarqué que les Bleus sont en fait « Noir, Noir, Noir » et que la France est moqué par les autres pays européens : http://www.soccerblog.com/2010/06/alain-finkielkraut-les-bleus-t.htm

Plus récemment, il a été trouvé que la FFF (Fédération Football Français) voulait mettre en place un quota afin de limiter le nombre de joueurs d’origine non-blancs.  Prenant en compte les troubles civils dans les banlieues (Zyed et Bouna en 2005 et la tension générale qui existe aujourd’hui), nous voyons clairement que la race, les questions de l’identité française, la religion, et l’immigration ont tous mélangé sur une question complexe qui la société française ne doit plus ignorer.  Pour moi, les Bleus nous offre un espace intéressant sur lequel la société peut projeter ses scrupules moraux, et même expérimenter avec des façons de répondre à ces questions.

Bassekou Kouyate Listening Session

Jeudi dernier, j’avais la chance incroyable d’écouter Bassekou Kouyaté parler et jouer au Pinhook.  Même si je ne savais pas son propre musique, j’adore la musique d’Ali Farka Touré (il est un de mes guitaristes préférés) et de Toumani Diabaté, et je savais que Bassekou avait joué et fait des albums avec les deux.  La performance au Pinhook était absolument extraordinaire et je n’ai pas déçu!  Pour tous ceux qui ne pouvaient pas assister à la session d’écoute, j’ai mis une vidéo dessous.  Bassekou est un maitre de ngoni et vous ne voulez pas manquer !  (Aussi, si vous n’avez pas écouté la musique d’Ali Farka Touré, vous devez obtenir leur album Ali & Toumani.  Je l’ai écouté presque tous les jours pendant l’année passée.  Il est formidable !)

J’ai trouvé ses idées sur l’importance de la culture Malien sur sa musique très fascinant.  Il a dit que sa musique était inspirée par cela de son père et son grand-père aussi.  Mais, il notait rapidement qu’il écoute tous les types de la musique et qu’il obtient beaucoup des idées d’être ouvert à la musique des autres musiciens dans la scène locale dynamique.  Je ne savais pas que le Mali était un foyer de la musique en Afrique de l’ouest, mais Bassekou expliquait comment beaucoup de musiciens viennent de tous les pays africains à jouer leur musique.  Le mélange des cultures musicales africaines avaient aussi un grand impact sur la musique de Bassekou.

Bien que sa musique intègre des éléments de jazz, de blues et de rock, elle est toujours ancrée sur les racines maliens et des sons et échelles uniques à l’Afrique de l’ouest.  Pourtant, je ne suis pas en accord avec lui que la scène musicale au Mali continuera d’etre aussi traditionnel comme il croit.  J’avais parlé avec des nombreux musiciens népalais et ils m’ont dit que la culture occidentale est devenue de plus en plus importante.  En fait, la musique occidentale est aussi importante que la tradition népalaise dans la scène aujourd’hui.  Étant donné que Mali a une culture musicale particulièrement riche, il sera un endroit beaucoup plus viable pour les artistes occidentaux.  Bien que cela soit un processus lent, l’occidentalisation de la musique malienne se passera.

Enfin, j’étais aussi fasciné par les histoires sur des griots qui sont des conteurs qui livraient l’histoire et les traditions orales à travers la poésie, le chant, et la musique.  Bassekou semble d’identifier comme un griot moderne et il est très évidente qu’il est très fier de transmettre les traditions orales au reste de la société et globalement d’être un dirigeant dans la communauté.

 

Mon autobiographie?

En regardant Le Ventre de l’Atlantique, j’étais étonne par les similarités entre les histories de l’immigration présentés dans le livre et ceux de la mienne.  En fait à certain moments, je me sentais comme si Diome documentait spécifiquement les rêves, les difficultés, et les réalités de ma famille et mes amis.  Donc, on peut regarder le livre comme le récit de tous les immigrés.

Je comprends le désir de Madické de quitter Sénégal pour la France.  Il ne croit pas que sa situation courante lui offre la possibilité de réussir, de vivre comme il veut.  Et il est correct d’avoir cette raison.  C’est la raison pour laquelle ma famille a quitté Népal pour venir aux États-Unis—ils ont voulu me donner une bonne éducation et a mener une vie meilleure qu’eux.  Mais, ayant vécu en Amérique pendant depuis 10 ans, ayant parlé avec beaucoup de gens qui ont mon âge et plus au sujet de notre situation, et étant retourné au Népal plusieurs fois, je me sens que l’argument de Salie est extrêmement précis.  Oui, il y a des gens qui retournent et racontent des histoires de luxe, de l’opportunité, de l’égalité, mais la majorité revient à dire comment leurs rêves étaient très différentes de leur réalité.  Bien sur, la vie est plus ou moins meilleure à l’ouest, mais les attentes doivent être tempérées.  Dans de nombreux débats mémorables entre Madické et sa sœur, il rétorque que tout le monde ne va pas échouer, qu’il sera différent.  En réalité, ses attentes sont ridicules.  Il n’y a pas beaucoup d’opportunités pour un jeune garçon analphabète et étranger qui n’acquerra pas une éducation.

C’était intéressant aussi comment il remarque parce que le président français est de gauche, il va aider les pauvres.  De même, il entend beaucoup d’histoires d’immigrés qui vivent bien en profitant des prestations de chômage. C’est fascinant la puissance de la mondialisation, les médias : les gens ont une meilleure idée de l’environnent dans le pays ou ils veulent aller (même si, l’autre cote de l’histoire est absent…).  Néanmoins, il semble que les migrants ont une notion idéalisée de ce qui nous attendons (honnêtement, si vous partirez derrière tout pour une expérience complètement différent, vous auriez besoin de cette mentalité).  Beaucoup s’attendent revenir chez eux un jour, se soutiennent leurs familles, construisent des bâtiments dans leur ville natale…Malheureusement, le fait demeure que la France, les Etats-Unis, les autres pays occidentaux n’offrent pas tout enviable.  La réalité diverge un peu de l’espoir.

Ce qui est aussi frappant, c’est comment Salie et moi, nous partageons le même sentiment d’être déchiré entre deux cultures.  Même si j’ai assimilé dans la culture américaine, a appris la langue, et a adopté les coutumes, ma couleur de peau et mes autres habitues révèlent que je ne suis pas américain.  A la même fois, j’ai vécu en Amérique assez longtemps que lorsque je reviens au Népal, les gens savent que je ne suis pas vraiment népalaise aussi.  Comme Diome, je me sens isolé parfois de ne pas être une partie de l’un ou l’autre.

Elle dépeint avec brio ces conflits, ces angoisses, et les sentiments généraux de déséquilibre.

Film Francais: Summer Hours (L’Heure d’été)

J’ai vu ce film la première fois l’année dernière, mais récemment, je l’ai revu et je l’ai apprécié énormément. Il est l’un de ces films qui laisse un sourire sur votre visage à cause de sa brillance. L’Heure d’été raconte l’histoire de trois enfants adultes qui doivent décider le destin de la collection d’art extraordinaire de leur mère après sa mort. Olivier Assayas, le réalisateur, examine les effets de changement de génération et l’économie globalisé sur l’identité français et la structure d’une famille du 21ème siècle. Il est en même temps déchirant mais gentil, nostalgique mais moderne, universel mais personnel.

Les scénarios présentés dans le film semblent refléter nos propres vies. Le fils ainé vit en France, le jeune frère en Chine et la sœur à New York. Comme ces personnages, nous avons des familles, des amis, des voisins qui habitent loin de nous et nous existons dans le cadre d’un réseau mondial. Le dilemme qui se pose a la fois dans la réalité et à la télé demande la question de ce que signifie être français tout en vivant dans des endroits en dehors de l’existence francophone. Le frère cadet admet bien que ses enfants parlent français, ils n’ont probablement pas se considérer comme français, ou associer aussi bien avec ces mœurs.

L’idée que les objets peuvent aider à créer et nous contraindre à l’histoire est présentée tout au long du film comme la fois un cadeau et un fardeau. La mère raconte le fils ainé de vendre tout l’art, et se libérer du poids de son histoire, mais les enfants se trouvent attachés à l’histoire alors qu’ils essayent de les vendre. Surtout aujourd’hui, les jeunes français chez soi et a l’étranger doivent arriver à un accord avec les charges et les avantages des coutumes et croyances de leurs parents. Le gens des générations plus âgées ont s’adapter a l’idée de la famille moderne qui est caractérisée par cette dispersion et dissolution.

Suvam

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