Après classe en mercredi, j’avais la chance de parler un peu plus avec prof Dubois sur l’intersection entre la politique nationale et le football. Je suis particulièrement fasciné par la façon dont l’équipe nationale sert comme un baromètre, une réflexion des grands problèmes que la société doit affronter. La composition raciale de l’équipe est devenue un paratonnerre pour la controverse, surtout en concernant Le Pen et le Front National. L’argument proposé est que l’équipe nationale doit être un reflet de la population française (blanche je doit ajouter), ses valeurs et ses croyances. Les critiques de l’immigration, les politiciens d’extrême-droit et les partisans soulignent le fait que les joueurs d’origine africaine n’ont pas la même éducation, les memes valeurs comme « les Français de souche » Ceux des « autres origines » vivent dans les banlieues qui, comme nous avaons appris, sont considérés plus ou moins comme les régions problématiques (il y a de vraies questions de l’identité qui surgissent pendant la discussion de ces personnes) qui produisent les étrangers, les menaces pour la société. Ils mettent en emphase le fait que quelques joueurs ne chantent pas ou refusent de chanter la Marseillaise avant le match :
Ils mettent en emphase le fait que certains joueurs, une fois qu’ils sont devenus célèbres, choisissent de vivre proche aux banlieues, à leurs racines. Donc, cela est déformé comme un effort de s’exclure de la société française. Les bleus, pour eux, est une coalition qui rompt leur vision immaculé de la France.
Bien sur, l’équipe Black, Blanc, Beur a été salué comme un exemple quintessentiel de l’idéal moderne français : un pays multiculturel qui reflète la réussite de l’intégration sociale, les signes avant-coureurs de ce qui ressemble l’Europe post-immigration. Parmi les 23 joueurs de l’équipe, on peut tracer leurs origines à l’Arménie, l’Algérie, le Guadeloupe, l’Argentine, le Sénégal, la Guyane française, la Martinique. Surtout, le patriarche de l’équipe, Zinédine Zidane, était né à Marseille d’immigrés algériens. En effet, l’équipe francaise a longtemps reflété la diversité ethnique du pays : Raoul Daigne en 1931, et beaucoup de joueurs célèbres comme Kopa, Fontaine, Djorkaeff, Vieira, Makélélé, Zidane. Les érudits ont proclamé l’acceptation de cette équipe par le pays comme un triomphe sur la question raciale—l’éléphant blanc qui comme nous avons appris les Français essaient très fort d’ignorer.
Toutefois, nous avons vu que lorsque l’équipe ne peut pas gagner les matchs, les gens commencent à parler immédiatement de couleurs de peau, des croyances religieuses. Durant la coupe du monde en 2010, les gens insinuaient Ribéry a touché Yoann Gourcuff. Ribéry a joué le rôle de musulman tandis que Gourcuff était le bon garçon français. Le discours commun était « les joueurs noirs révoltaient, et cela a montré au monde le vrai visage de la France ». Alain Finkielkraut a crée une controverse en 2005 quand il a remarqué que les Bleus sont en fait « Noir, Noir, Noir » et que la France est moqué par les autres pays européens : http://www.soccerblog.com/2010/06/alain-finkielkraut-les-bleus-t.htm
Plus récemment, il a été trouvé que la FFF (Fédération Football Français) voulait mettre en place un quota afin de limiter le nombre de joueurs d’origine non-blancs. Prenant en compte les troubles civils dans les banlieues (Zyed et Bouna en 2005 et la tension générale qui existe aujourd’hui), nous voyons clairement que la race, les questions de l’identité française, la religion, et l’immigration ont tous mélangé sur une question complexe qui la société française ne doit plus ignorer. Pour moi, les Bleus nous offre un espace intéressant sur lequel la société peut projeter ses scrupules moraux, et même expérimenter avec des façons de répondre à ces questions.