Pour ceux qui s’intéressent aux films française, j’ai trouvé la bande-annonce de « Le Noir (Te) Vous Va Si bien. » Le film est sorti en France le 5 décembre. Le film parle de Cobra, une femme d’une famille traditionnelle. Elle quitte la maison avec le voile mais elle se change avant d’aller travailler. La trajectoire de Cobra est un exemple de l’identité double de la femme maghrébine et son choix de porter le voile. Le film démontre bien l’obsession française avec la signification des vêtements orientaux.
Since we’re reading about the veil in France, I wanted to share the short film «Quais de Seine», directed by Gurinder Chadha and included in the anthology _Paris, je t’aime_ (2006). This is a beautiful story about the encounter between a Muslim young woman and a French guy by the Seine. I really liked how the director tried to present some stereotypes deeply rooted in French society (about youngsters, Muslim families, etc.).
The short is less than 6 minute-long, and it has English subtitles. Enjoy!
Il y a deux semaines, j’ai regardé le film « Le Havre » (2011), réalisé par Aki Kaurismäki et montré à « France in Europe : The French Film Festival at Duke University ». Ce film raconte l’histoire de comment Marcel Marx, un homme français et un cireur de chaussures, protège un jeune garçon gabonais, Idrissa, qui immigre illégalement en France en essayant de retrouver sa famille qui habite en Angleterre. Marx habite au Havre, une ville portuaire au nord-ouest de la France. Kaurismäki représente Le Havre comme simple, accueillant, et une demeure de la classe ouvrière.
Idrissa immigre en France avec des autres immigrés illégaux à travers un conteneur qui arrive au Havre. Il réussit à échapper du conteneur quand la police découvre les immigrés illégaux, et dès qu’il trouve Marcel Marx, Marx convient de le protéger à sa maison pour qu’un inspecteur ne puisse pas le trouver. Marcel aussi rend visite au grand-père d’Idrissa pour obtenir l’adresse de la mère d’Idrissa en Angleterre. Enfin, Marx organise un bateau d’amener Idrissa illégalement en Angleterre, et l’inspecteur le trouve mais décide de le laisser échapper.
En général, j’aime ce film à cause de son intrigue simple facile à suivre qui souligne la nature simple du Havre et aussi la difficulté des immigrés illégaux et celle de Marx en essayant de protéger Idrissa.
Le Gabon est un pays qui situe à l’ouest de l’Afrique et qui a gagné son indépendance de la France en 1960 après avoir joint l’Afrique équatoriale française en 1910. En 1964, les troupes françaises sont arrivées au Gabon pour rétablir le président ancien Leon Mba après un coup d’état. La langue officielle du Gabon est le français.
En général, le Gabon et la France ont des relations proches et coopérent politiquement, économiquement, culturellement, et militairement. Par exemple, la France a des troupes militaires à Libreville au Gabon pour maintenir de la sécurité régionale. http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/pays-zones-geo/gabon/la-france-et-le-gabon/
Un autre article intéressant de 2009 décrit le mécontentement des Gabonais de l’influence française en Afrique, surtout celle qui est politique. Le terme « Françafrique » est provoqué pour décrire les relations entre le gouvernement français et les régimes en Afrique. http://www.time.com/time/world/article/0,8599,1920548,00.html
La semaine dernière, j’ai discuté comment les Bleus nous offre un espace intéressant sur lequel la société peut projeter ses scrupules moraux, et même expérimenter avec des façons de répondre à ces questions importants (au sujet de la religion, de la communautarisme, de l’identité, etc.) Bien sur, Les bleus ne sont pas la seule équipe pour qui la politique et le sport s’affrontent récemment. Hier soir, j’ai vu un documentaire extraordinaire appelé « The Two Escobars ». Ce film était partie d’une série de documentaires retraçant 30 histoires de « l’ère ESPN » chacun d’eux explore en détail les enjeux, les tendaces, les gens, les équipes, ou des événements qui ont transformé le paysage sportif depuis 1979.
En ce film « The Two Escobars », les vies de joueur Andrés Escobar et de baron de la drogue Pablo Escobar sont utilisées pour comprendre l’entrelacement du crime et du foot dans la Colombie, leur pays natal, et les liens entre les meurtres de deux hommes. Bien que le film dure deux heurs, je me trouvais perdu dans l’histoire incroyable. L’argent de Pablo avait tourné l’équipe nationale sur les champions d’Amérique du Sud, favori à gagner la Coupe du Monde en 1994 à Los Angeles. Dans leur match contre les Etats-Unis, Andrés, le capitaine, a commis une des erreurs les plus choquants dans l’histoire du foot : il a marqué un but contre son camp qui a éliminé son équipe de la compétition et finalement lui couter sa vie.
« The Two Escobars » est un examen fascinant de l’intersection de sport, de la criminalité et de la politique. Pour les Colombiens, le football était bien plus qu’un jeu : leur identité nationale a roulé sur le succès ou l’échec de leur équipe.
On peut voir le documentaire en Youtube. Voici est le lien (HD !)
Aujourd’hui j’ai trouvé un site web d’un film documentaire sur l’Haïti. Il s’agit d’un « country club » qui était transformé en un camp de réfugiés d’enfants après le tremblement de terre de 2010.
Voici le lien : http://thecountryclubfilm.com/index.html
Cette idée d’un rapport entre les Haïtiens pauvres est les gens riches est frappant et il est très relevant à notre cours. Ce film m’a aussi rappelé le film « Un homme qui crie » à cause du présence d’un hôtel de luxe au milieu d’un communauté sans ressources.
Après la classe aujourd’hui, j’ai pensé plus sur le sujet du « voyage », de l’immigrant ou l’étranger, et la fonctionne des cultures différentes juxtaposées sur l’un à l’autre. Le film, Paris, je t’aime et l’un de mes préférés. Il y a d’autres scènes qui focalisent sur ces sujets, comme :
Le garçon apprend quelque chose du nouveau du voile. Leur dialogue reflète une différence culturelle de la beauté, et le garçon, qui représente le vue occidental, est rappelé au fait qu’il y a différents types de beauté. Néanmoins, il est emballé par elle, en dépit leur conceptions différentes. Je ris un peu au dénouement parce qu’il semble que le vieux homme comprenne exactement ce qui se passe assez implicitement et subtilement entre les deux jeunes personnages. Son regard nous exprime tout. L’amour est-il aveugle ?
2. Porte de Choisy- Il n’y a pas de vidéo, mais c’est une scène un peu bizarre qui montre une belle femme chinoise qui s’appelle Mme Li qui prend les services d’un homme pour changer sa coiffeur à un style plus occidental. Il y a un métissage des langues, français, anglais, chinois. Si je me souviens correctement, il y a même un jeu des mots phonétique, « Henny » transformé et prononcé similairement comme « ai ni ». On ne se rend compte qu’au dénouement, ou le moment où l’homme (Henny) proclame qu’elle est plus belle comme elle est naturellement, sans influence d’ouest, ce qui signifie « ai ni » (à moins que vous parliez chinois) : « love you ». D’après moi, le mélange des langues, images de l’ouest, l’est, donne l’impression de l’universalité de l’adoration ou l’amour, aveugle aux langues, cultures, identité (soit combattante*, soit coiffeur). Pour ce qui concerne l’amour, on peut voyager partout, être immigrant, citoyen, n’importe quoi—l’expérience, la sensation, ne change pas du tout.
* Mme Li pose comme combattante pendant le début de la scène
J’ai pris un cours il y a deux ans sur la mémoire et la représentation de la guerre d’Algérie en France. En fait, le gouvernement français n’a pas adopté officiellement le terme de « guerre » jusqu’en 1999 ; avant, on disait simplement « les évènements » d’Algérie. On peut imaginer que les français voulaient oublier les horreurs de la guerre et la crise d’identité nationale qu’elles ont provoqué. Il est utile d’examiner la représentation de la guerre dans la littérature et le cinéma pour comprendre comment les français peuvent confronter les caractéristiques épouvantables de la décolonisation. La bataille d’Alger est un des films le plus connus de la guerre, mais il y a quelques autres qui présentent les perspectives différentes. Voici les titres et leurs bandes-annonces.
A mon avis, La trahison est le plus intéressant car il présente une perspective unique. Le directeur est un pied-noir. Le film s’agit d’un contingent de l’armée français stationné dans un village isolé et dans lequel il y a des conscrits algériens – les indigènes musulmans. On voit dans ce film la réalité de la sale guerre, l’usage de la torture, le déplacement des algériens dans les régions isolés, et la complexité des relations entre les soldats français.
Written in 2008 by journalist and historian Martin Walker, this novel is a murder mystery set in provincial France. The victim is an elderly North African, who not only fought in the French army, but won the Croix de Guerre for his efforts. The investigation “opens wounds from the dark years of Nazi occupation” and even this “seemingly perfect corner of la belle France is not exempt from [its] past”. Throughout the novel, there is much discussion of the topics we studied in class last semester. There is mention of the banlieues violence, racism, religious conflict in a society that prides itself on its laïcité and so on. The solution of the murder, however, reveals an entirely new twist in the history we studied. I don’t know how to hint at it without ruining the novel but it totally blew my mind. And the way that Bruno, the local chief of police deals with the shocking denouement is also excellent food for thought.
Has anybody read it?? And if anybody is looking for a light read this summer, please please please pick this up so I can hear your thoughts about it! It’s not particularly satisfying on a literary level, but it brings to light a new, staggering dimension in Franco-Algerian relations.
Back in March, I posted about the film Indigènes. Bouchareb’s new film Hors la Loi was shown at Cannes this year and met with great controversy. French war veterans, pieds noirs and right-wing politicians protested its screening, accusing the movie of being biased against France (its portrayal of the 1945 Sétif massacre seems to have been particularly offensive). Audiences were frisked going into the theatres etc. I’m dying to see it but haven’t heard anything about mainstream distribution…has anybody seen it or read anything about it? I hear firsthand that it is just as beautifully shot as Indigènes but a review in The Telegraph says that “depth and complexity are being flattened in the pursuit of accessibility”.
Dans le roman Kiffe kiffe demain, Faïza Guène illustre bien l’éloignement social entre les Français « de souche » et les habitants de sa propre communauté de banlieue par leurs clivages linguistiques. Comme l’ont montré d’autres étudiants en cours et ici sur le blog, la narratrice écrit parfois en verlan et emploie un style plutôt familier. Quand elle prononce le mot « Job » à l’anglaise, par exemple, sa prof de français lui crie « Parr votrrre faute, le patrrrimoine frrrançais est dans le coma ! » (152).
On voit un accent pareil sur le langage dans le film Entre les murs de Laurent Cantet, qui a gagné la Palme d’Or à Cannes en 2008. Le film se déroule dans un collège du vingtième arrondissement de Paris, un quartier assez pauvre même s’il est dedans les frontières de la ville. Cantet met en scène de manière franche l’environnement quotidien d’une seule classe et les tensions qui s’y manifestent entre le prof blanc et ses élèves d’origines diverses. Dans la scène que j’ai mise ci-dessous, le prof essaie d’enseigner l’imparfait du subjonctif du verbe « être » (Il fallait que je fusse, etc.). Une élève de la classe proteste que personne ne parle comme ça (« Mais vous croyez vraiment que je vais allez voir ma mère et que je lui dirai ‘Il fallait que je sois fusse…’ ?»), alors qu’un garçon affirme « C’est dans le Moyen Age! ». Ces protestations renforcent l’idée que ces spécificités soutenues de la langue française n’ont rien à voir avec la vie que partagent les enfants de ce quartier ; cette classe marque le lieu de rencontre entre un monde statique dans son emploi de la langue et un autre dont les habitants ne s’intéressent pas du tout à des règles qui n’ont aucun sens pour eux.
En continuant avec notre discussion du voile en France, je vous présente un bande-dessiné qui s’appelle « Persepolis » que j’ai lu dans un classe à Duke le semestre dernière. Dans ce roman graphique, Marjane Satrapi, qui est l’auteur et l’illustratrice, raconte son histoire personnelle pendant la révolution Iranienne. Le style est simple, et elle utilise seulement le noir et la blanche pour illustrer ses scènes. Cependant, les images restent poignantes, et les représentations des femmes et le voile (aussi le titre du premier chapitre) deviennent un motif commun. Je trouve que le roman graphique capture la lutte entre la liberté féminine et la religion dans un conflit qui est déjà passée.
Aussi, en 2007, Satrapi et un réalisateur d’animation, Vincent Parronaud, a adapté « Persepolis » au film animé. Ils maintiennent le même style du roman graphique et présentent les mêmes issues dans le conflit entre le Shah et les fondamentalistes islamiques. Le film a gagné une nomination pour le meilleur film animé aux Academy Awards, mais il a perdu à Ratatouille.
Voici la bande-annonce pour le film :
Qu’est-ce que vous pensez de comment le voile est présenté dans le film ?