The veil in _Paris, je t’aime_…

Since we’re reading about the veil in France, I wanted to share the short film «Quais de Seine», directed by Gurinder Chadha and included in the anthology _Paris, je t’aime_ (2006). This is a beautiful story about the encounter between a Muslim young woman and a French guy by the Seine. I really liked how the director tried to present some stereotypes deeply rooted in French society (about youngsters, Muslim families, etc.).

The short is less than 6 minute-long, and it has English subtitles. Enjoy!

http://dotsub.com/view/24f6f835-04e7-4d4d-84ee-d2b6027c8a0b

 

 

 

 

2 thoughts on “The veil in _Paris, je t’aime_…”

  1. Je suis d’accord avec Emily dans la mesure où cette scène de « Paris, Je t’aime » m’a rappelé du livre de John Bowen. En parlant du foulard et sa role dans l’identité des filles musulmanes, Bowen écrit beaucoup de la complexité de cette pratique. Grâce aux conversations avec trois femmes musulmanes desquelles il mentionne dans le chapitre « Schools and Scarves », il arrive à une conclusion à propos de la représentation du foulard. Il dit « They [les femmes] reject the idea that headscarves are “religious signs,” because they see the decision to wear hijâb as the result of a personal commitment rather than an intention to signal something to others » (81).

    Il est donc intéressant à observer la jeune fille dans le film et sa décision de garder son foulard. Elle justifie sa choix de le garder : « Personne ne m’oblige. C’est moi qui ai voulu. » De plus, elle dit au garçon que ses amis sont ignorants des femmes et de leur concept de la beauté. « Quand je le porte, j’ai le sentiment d’avoir une foi, une identité. Je me sens bien. » Je pense que cela corresponde au texte susmentionné de Bowen en renforçant la conviction personelle de la jeune fille plutôt qu’une obligation religieuse ou une acte de subordination qui sont souvent interprétées comme stéréotypées. Ce film est une bonne exemple du caractère inévitable des stéréotypes en formulant nos suppositions des affaires sociétales.

  2. J’ai aussi pensé à ce petit film quand j’ai lu le livre de Bowen ! J’ai déjà vu « Paris, Je T’aime » pour un autre cours, et je l’adore. Ce que m’a frappé le plus est, comme vous dites, la représentation des stéréotypes. Je crois que le but du réalisateur est de défier nos expectations. Peut-être on ne croit pas que le garçon va aller à aider la fille, ou que la fille garde son foulard par choix (un sujet que Bowen discute dans son livre), ou que le grand-père va accepter le garçon sans réservations. Et si vous avez voir le film jusqu’à la fin, vous voyez une scène où ce couple est ensemble à un concert—peut-être un testament au succès de la relation. Enfin, le fait que nous avons ces expectations dit aussi quelque chose de nos propres préjugés.

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