Category Archives: The Veil

Abd Al Malik et Médine

Dans le chapitre « American Banlieue » de Rebel Music : Race Empire and the New Muslim Youth Culture, Hisham Aidi juxtapose deux artistes musulmans de hip-hop français qui prennent des approches très différents dans leur musique.

Abd Al Malik
Abd Al Malik

Le premier artiste est Abd Al Malik, rappeur français-congolais qui grandit à Neuhof, une cité HLM à Strasbourg. Comme Aidi affirme, Abd Al Malik est probablement l’artiste hip-hop français le plus célèbre de la dernière décennie. Bien qu’il ait été élevé comme chrétien (il était enfant de chœur à l’église), il a se convertit à l’islam pendant son adolescence et il a pris le nom Abd Al Malik. Malik est fortement inspiré par le soufisme. Sa musique incorpore des éléments du rap et hip-hop, du jazz, de la chanson française, du slam et du soufisme pour souligner la valeur du travail acharné, de l’éducation et de la spiritualité. Dans sa musique et dans son autobiographie, il affirme qu’il est fier d’être français. En outre, il parle avec une certaine poésie élégante d’une « France plurielle » dans laquelle l’universalisme de soufisme peut adapter à l’idée française de la citoyenneté laïque. En fait, en janvier 2008, Malik est décoré chevalier dans l’ordre des Arts et Lettres par la ministre de la Culture, ce qui est l’un des honneurs culturels les plus prestigieux en France.

Donc, Malik est un artiste hip-hop français qui a connu un succès de masse et que même l’Etat apprécie. Selon Aidi, sa musique incarne le genre de piété islamique qui peut être autorisé dans la sphère publique française.

Voici le clip pour sa chanson, “Mon Amour” (2010):

 

medine
Médine

D’autre part, le deuxième artiste que Aidi présente est Médine, rappeur indépendant français d’origine algérien qui a grandi au Havre en Normandie. Contrairement à Abd Al Malik, Médine adopte une approche directe et agressive. Dans sa musique, il attaque tous les problèmes qui affrontent les beurs en actualité, comme l’exclusion sociale des jeunes français non-blancs, les conditions dans les banlieues et les déprédations occidentaux du tiers monde. Médine rappe avec une voix rauque et il la couple avec des instrumentaux hardcore. Ses paroles sont plein de jeux de mots et elles comprennent beaucoup de références au colonialisme, Malcolm X, l’Afghanistan, l’acte de Patriote, la brutalité policière et de la ségrégation. De plus, ses clips montrent des images de la guerre, des manifestations et même le waterboarding. Je suis récemment devenu très fasciné par Médine quand j’ai vu son clip sur YouTube pour la chanson « Don’t Laïk »:

Tout d’abord, le titre de la chanson est un jeu de mots avec le mot « laïcité » et le mot anglais « like ». Donc, Médine faire un double sens avec le titre avec la phrase « Don’t Like » et « Don’t Laïque ».

Dans la vidéo, l’image que j’ai trouvé la plus provocatrice et puissante est à 0:58, où on peut voir une femme avec le dos face à nous qui semble porter une burqa. Mais soudainement, elle tourne autour de nous pour révéler qu’elle porte l’habit de bonne sœur et elle est noire. De plus, elle tient une pancarte avec les mots « NO BURQA ». Cette image évoque un sens de surprise et de l’ironie et donne un commentaire social sur l’interdiction de la robe musulmane conservatrice en France. En fait, il y a beaucoup plus d’images celle-ci tout au long du clip. Par exemple, à 1:37, il y a une image d’un gâteau avec le mot « Halal » qui est coupé par une femme blonde. Quand elle coupe le gâteau, il est révélé que la tranche du gâteau est dans les couches de rouge, blanc et bleu. Puis, on découvre que cette femme porte le bonnet phrygien et représente Marianne, une figure allégorique de la République française, et elle mord dans la tranche.

Par ailleurs, les paroles sont tout aussi puissant, sinon plus. Il commence la chanson avec cette phrase puissante :

Dieu est mort selon Nietzsche,

« Nietzsche est mort » signé Dieu.

 

La phrase suivante dit :

On parlera laïcité entre l’Aïd et la Saint-Matthieu.

En fait, cette phrase critique l’idée d’une laïcité absolue et pose la question : entre une fête musulmane et une célébration chrétienne, où en est la laïcité française ?

 

De plus, à 0:55, avec l’image d’une femme qui porte un hijab et tient le Coran, il dit :

Ils connaissent la loi, on connaît la juge

Pas de signe ostentatoire, pas même la croix de Jésus.

Dans cette phrase, Médine invite l’auditeur en utilisant « on » et il se réfère au reste de la France conservatrice avec « ils ». Il implique que biens qu’ils connaissent la loi de l’Etat, « on » connaît Dieu qui est finalement le juge. Ensuite, il déclare que la voile n’est pas un signe ostentatoire mais il ajoute que la croix de Jésus n’est pas un signe ostentatoire non plus.

 

Dans le refrain, Médine emploie le titre de la chanson pour donner son point de vue sur la perception négative des musulmans en France :

Ta barbe, rebeu, dans ce pays c’est Don’t Laïk

Ton voile, ma sœur, dans ce pays c’est Don’t Laïk

Ta foi nigga, dans ce pays c’est Don’t Laïk

Madame monsieur, votre couple est Don’t Laïk

 

Ce que j’admire à propos de cette chanson, c’est que chaque mot dans cette chanson et même chaque image dans la vidéo est si soigneusement et intelligemment choisi pour créer un message puissant et pour donner une voix aux jeunes les plus pauvres et exclus en France. Comme Médine a dit lui-même, « les fléaux de notre société sont la précarité et l’instabilité dans la tête des jeunes ».

Ce qui n’est pas surprenant, c’est que Médine n’est pas populaire du tout avec l’Etat et la société en général. En fait, il y a certaines stations de radio qui le boycottent pour être communautariste. De plus, les critiques l’accusent d’être fondamentaliste et qu’il ne respecte pas les principes fondamentaux de la République.

Malgré cela, Médine est extrêmement populaire parmi les jeunes français, et sa manière conflictuelle et provocatrice résonne plus avec les jeunes que l’approche de Abd Al Malik.

 

Sources:

https://fr.wikipedia.org/wiki/Abd_al_Malik_(artiste)

https://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9dine_(rappeur)

http://din-records.com/artistes/medine/

http://www.nytimes.com/2012/08/25/world/europe/rapper-abd-al-malik-pushes-for-new-french-identity.html

http://www.nytimes.com/2016/01/21/world/europe/giving-voice-to-frances-poorest-youth-with-rhymes-and-beats.html?smid=tw-share

http://genius.com/4651435/Medine-dont-laik/Nous-sommes-epouvantail-de-la-republique-les-elites-sont-les-proselytes-des-propagandistes-ultra-laics

 

La polygamie à la française?

http://www.lefigaro.fr/international/2012/11/12/01003-20121112ARTFIG00457-broadwell-une-femme-ambitieuse-et-sportive.php

J’ai trouvé cet article intéressant parce que traditionnellement les Français ont des opinions vraiment diffèrent que les Américains notamment vers les relations amoureuses hors le mariage. On pense à François Mitterrand et le fait que sa femme et sa maitresse ont été côté à côté aves les enfants légitimes et illégitimes à son enterrement. (On peut voir les photos dans ce site : http://iconicphotos.wordpress.com/2009/10/16/mitterands-funeral/.) En plus, j’ai entendu que beaucoup des français n’ont pas compris le scandale autour de Bill Clinton et Monica Lewinsky.
C’est pour cette raison que j’étais attiré par l’article sur Paula Broadwell et David Petraeus. Je penserais qu’ils ne s’occuperont pas de ça. Mais, en lisant l’article j’ai pensé au sujet de la polygame dont on a beaucoup parlé. En approchant les nouvelles de la perspective française comme ça, je pense que le problème n’est pas la relation amoureuse, mais le fait qu’elle a exposé la relation pour sa jalousie. Le Figaro demande : « Comment cette experte en antiterrorisme, qui a visité plus de 60 pays et s’astreint à une hygiène de vie irréprochable, a pu envoyer des mails de menace à une femme qu’elle considérait comme sa rivale ? » comme si le fait qu’elle est elle est éduquée, bonne, et respectable implique sa discrétion.
Je n’ai pas lu beaucoup sur ce sujet des nouvelles américains, mais j’imagine qu’ils ont des autres foyers. Je sais au moins que les américains s’intéressent plus au général tandis que les français s’intéressent plus à la maitresse. Ça me dévoile que même si les français soutiens qu’ils sont contre la polygamie, il n’est pas simplement noir et blanc. Il y a des façons spéciales de la faire, et il faut suivre leurs règles.

Par Judith Duportail
Mis à jour le 12/11/2012 à 14:50 | publié le 12/11/2012 à 13:20

La question de l’hijab en dehors de la France

Après lire le livre de John Bowen, je me suis demandée si il y a des lois ou des mentalités de laïcité similaires aux autres pays. J’ai commencé avec Turquie parce-que Bowen en faire mention. La Turquie est un pays laïc comme la France, et il y a une grande controverse sur le porte de l’hijab ; j’ai lu un article qui dit qu’il y a un loi passé en 1980 après un coup miliaire interdisant l’hijab. C’est intéressant parce-qu’à peu près 60% des femmes le portent, et pas seulement pour des raisons religieux. Le voile est aussi un symbole culturel en Turquie. L’article dit aussi que beaucoup d’universités ont abrogé l’interdiction , et c’est des bonnes nouvelles pour beaucoup de femmes. Mais, il y a toujours des problèmes de discrimination dans les travailles, par exemple, et comme l’article dit,

 

« The resistance to headscarves among many secular Turks seems to be driven by something deeper – a belief that the rigorous adherence to Islam it symbolises in the wearer will eventually reverse the modernisation of Turkish society under its strictly secular system. »

 

J’ai trouvé cette pensée intéressante ; qu’est-ce que vous en pensez ?

 

D’outre, j’ai lu des autres articles qui parlent de l’hijab aux autres pays, comme au Canada, en Tunisie et aux Philippines. Il y a aussi une page de Wikipedia avec les positions des plusieurs pays! C’est intéressant de voir l’importance de cette question partout. Regardez aussi cette carte du « monde de l’hijab. » J’étais surprise de voir qu’il y a beaucoup de pays avec des restrictions.

 

Sondage : l’opinion publique de l’Islam en France

Un sondage de 25 octobre 2012 du Figaro a trouvé que la majorité des français croient que l’Islam est « trop influent » dans la société française. De plus, 43 percent des répondants ont dit que l’Islam pose une menace à l’identité nationale française. Les nombres sont aussi pauvres sur des autres questions : 63 percent ont dit que les femmes ne doivent pas se voiler en publique (en comparaison avec 59 percent en 2010), et 43 percent ne voulait pas la constructions des mosquées nouvelles (39 percent in 2010).

Moi, je ne fais pas confiance à tous les sondages (on trouve toujours beaucoup d’erreurs dans le processus), surtout un sondage propagé par un journal avec un point de vue partisan. Cependant, est-ce que ces nombres sont seulement des représentions plus récentes de la montée des sentiments anti-islamiste en France ? On a un peu d’évidence de ce problème : 4 ans après la publication du livre de Bowen, « Why the French Don’t Like Headscarves », la France a adopté un nouveau loi qui interdit le niqab (le voile qui couvre le visage) dans l’espace publique. La controverse a déjà déménagé de l’école à la rue. De plus, on voit l’asenscion du Front National de Marine le Pen, et des autres mouvements similaires en l’Europe.

Comment a l’opinion publique de l’Islam changé entre 2007 et aujourd’hui ?

The veil in _Paris, je t’aime_…

Since we’re reading about the veil in France, I wanted to share the short film «Quais de Seine», directed by Gurinder Chadha and included in the anthology _Paris, je t’aime_ (2006). This is a beautiful story about the encounter between a Muslim young woman and a French guy by the Seine. I really liked how the director tried to present some stereotypes deeply rooted in French society (about youngsters, Muslim families, etc.).

The short is less than 6 minute-long, and it has English subtitles. Enjoy!

http://dotsub.com/view/24f6f835-04e7-4d4d-84ee-d2b6027c8a0b

 

 

 

 

Thoughts on “In a Ban, a Measure of European Tolerance”

This past week, the NYTimes published a piece on the aftermath of the passage of a law banning face covering veils. According to the article there seems to be a relative peace, one in which police and veiling-wearing women acknowledge the law but usually don’t act on it. Most affected women pull their veils off when they encounter police (rather than actively protest it), and most police either accept this or issue a small warning (rather than issue a fine).

The law has had very little actual impact on the daily lives of Muslim women. “Since the law went into effect, 425 women wearing full-face veils have been fined up to 150 euros ($188) each and 66 others have received warnings.” The police has no interest in increasing racial and religious tensions.

While debate over the law and its impacts reached a fever pitch before its passage, the reality of of life under the law is that very little has changed. Critics argued the law would increase tensions between the police and immigrant and Muslim populations in France. But, tolerance shown by both groups involved has led to a situation different from what many projected.

While this article was somewhat heartening to me because it hasn’t significantly increased tension or caused more conflict, it has made me reflect on the reasoning behind the law. As an American, I have had difficulty wrapping my head around the purpose of the law. On the one hand, I see it and the American perception of freedom of religion and expression as irreconcilable. I cannot fathom such a law passing Congress and being signed into law, much less upheld by a court in the U.S. But, on the other hand, I’ve slowly begun to understand that my American perceptions of these freedoms and the perspective of many French people and the French government (at least under Sarkozy, when the law was passed), are entirely different. though the American government and society and those of France are based largely on the same fundamental ideas of freedom, the realization of them are immensely different. I may be off on this, but I feel that in the U.S., we have codified freedoms and rights that are expressed and realized in any number of ways. But in France, I feel, many of the same freedoms and rights are codified, but there is a unique manner in which they’re realized. This manner is seen as the best possible to preserve longterm and society-wide acceptance of these freedoms.

In a sense, I see France as almost forcing assimilation with a “French” way of freedom. Indeed, the article notes that supporters believe that “France needed to protect its “republican values” of secularism in the public space; many also said that France’s Muslims, immigrants and French-born, must accept French norms.”

These beliefs reminds me of Achille Mbembe’s point from his 2005 articles written during and after the banlieue rights that the French government hasn’t come to terms with a post-colonial world and how to govern in it. Just as the French government forced (or tried to force) its colonial subjects in the Caribbean, Africa and Southeast Asia to assimilate with French society – celui des Français de souche ou des Français blancs du métropole – the government today imposes itself on the immigrants and minority citizens in an effort to force them to be “French.” These immigrants and minority citizens, then, can’t just immigrate to France and be considered “French” – they must display that they have given up their past ideas of governance, freedom, rights, etc. and accepted and embraced those of France to become “French.” The veil law seems to be an expression of the French government forcing those who aren’t “French” to become it – imposing itself on those who are racially and religious different or in the minority.  Sounds like quintessential neo-colonialism to me.

The Hijab on the Pitch

Members of the Iranian National Women’s Football team (Source: FIFPro)

 

On Friday, July 6, the French Football Federation announced that it would ban the wearing of hijab during all organized competitions held in France. The Federation declared that in doing so it was fulfilling its “duty to respect the constitutional and legislative principles of secularism that prevails in our country and features in its statutes.”

The decision came one day after the International Football Association Board — the body within FIFA that governs the laws of the game — unanimously declared that it would, for a “trial period,” allow players to wear the hijab during international competitions. France, then, is seeking to carve out an exception to an international ruling, one that links its football regulations to a broad set of laws that ban veils in public schools and public administration, as well as banning the burqa in all public spaces.

(The hijab covers the hair and neck; generally the term “veils” is used to describe coverings that also cover part of the face, though the usage varies quite a bit; and a burqacovers the entire face).

Scholars including Joan Scott and John Bowen have analyzed the history of these broader debates in rich detail, tying them both to longer colonial histories and contemporary battles over secularism, Islam, and immigration in France. The banning of the hijab from the football pitch was initially a relatively minor subplot in these broader battles over veils, hijab, and burqas in Europe and Canada. But the involvement of FIFA, the Iranian government, a Jordanian Prince, and the United Nations have helped to transform the terrain of football into an increasingly important battleground over the hijab.

The recent controversies are part of a longer, complex story of the presence of Muslim women in football, a topic nicely examined by Risa Isard on the Soccer Politics blog.  But their more immediate background goes back to 2007. In that year, in Quebec, a referee at Under-12 girls’ soccer tournament ordered an 11-year-old player named Asmahan Mansour (pictured below) to remove the hijab she was wearing during play. She refused, and was told she would have to leave the field. As Mansour later explained: “I think it’s pathetic, really, ’cause it’s [the head scarf] tucked in my shirt.”

Asmahan Mansour (Source: Canadian Broadcasting Corporation)

In a powerful — but since little-reported — show of solidarity, her entire team along with four others playing in the tournament protested, refusing to continue playing unless Mansour was allowed to play. Their instant reaction to the decision speaks volumes. To them, it seems, Mansour’s hijab was a normal and unproblematic part of their daily lives as players, and the insistence that she remove it seemed an intolerable intervention — one they were so insulted by that they preferred to forfeit than to accept it.

Part of the reason for the strong reaction the girls had to the referee’s intervention is that Quebec’s position was at odds with that of other regions of Canada. In Ontario, for instance — and in Ottawa, where Mansour was from — officials and referees had allowed girls to wear the hijab as long as it was properly tucked into clothing so as not to present a hazard on the field. But the intervention on the football pitch was part of a broader pattern in Quebec, which like France has banned the burqa in all public spaces.

Mansour’s case was referred to the International Football Association Board (IFAB) in March 2007. They agreed with the decision of the referee, saying that Law 4 of the Rules of the Game listed the articles players could wear, and did not include headscarves. “If you play football there’s a set of laws and rules, and law four outlines the basic equipment,” said one IFAB member. “It’s absolutely right to be sensitive to people’s thoughts and philosophies, but equally there has to be a set of laws that are adhered to, and we favour law four being adhered to.”

The IFAB decision was, perhaps intentionally, vague: no mention was made of safety, the banning of religious or political symbols, or other reasons to prevent women from wearing a hijab. The conclusion was just that the current laws didn’t allow them to do so. In an interview, legal scholar Linda Sheryl Greene explores the potential implications of the decision. What became clear over time was that it was a precedent-setting decision in the world of football. Though national federations still had leeway about how they dealt with the issue in local competitions, the FIFA decision had a necessary trickle-down effect: federations couldn’t place players who insisted on wearing the hijab in teams in international competition.

As importantly, FIFA became the first global international organization to officially take up the issue of the hijab as a human rights issue. (The European Union Court had, on previous occasions, upheld the banning of hijab in both France and Turkey, rebuffing legal activists who claimed they were violations of human rights; but these decisions are territorially limited.) As a result, FIFA’s decision took on a kind of symbolic importance that the members of the organization had perhaps not, at first, expected it would.

The 2007 decision didn’t provide much guidance for subsequent attempts to justify the decision. After all, IFAB can change the Laws of the Game, as they have done on frequent occasions: so why not change them to allow hijab? In response to questions and pressure about the decision, however, FIFA and national federations offered a variety of justifications for the ban. One of the most frequent has been to insist that hijabs pose a safety hazard — that they could get caught during play, for instance, and perhaps strangle a player. This particular argument has always seemed like it would collapse under the weight of its own absurdity. After all, long hair is more likely to get pulled or tangled in play. And one could ask: if wearing something that covers your head poses a danger to players, why are goal-keepers allowed to do so according to Law 4, as Petr Cech famously does to protect his skull in the wake of an injury received on the pitch? The safety argument was probably deployed because it seemed the least controversial, a way to skirt the obvious cultural and religious struggles at work in this debate. The problem for those who wanted to use it to stop the approval of the hijab is that it was also relatively easy to confront: all that was needed was to develop a hijab that was relatively tight and attached with velcro (the way Cech’s headgear is) to avoid the danger of it being stuck around a player’s neck.

Another problem for FIFA is that there has, at least to my knowledge, never been any concern expressed by players themselves about the hijab. Indeed, like the girls in Quebec who walked off the field in 2007, many players have supported the rights of teammates to play while wearing one. The global player’s organization FIFPro came out in support of lifting the ban on veils, for instance. The organization Right2Wear has been advocating at the grassroots for women’s right to wear headscarves while playing football.

Such organizations on their own, however, probably would not have had the clout to reverse FIFA’s decision. Unlike France, Quebec, or Europe more broadly — where the bans on veils and burqas have been contested but never successfully overturned—FIFA has to deal with powerful internal constituencies who opposed their ruling on the hijab. For football federations from North Africa, the Middle East, and Asia seeking to develop the women’s game, the ban on the hijab represented a serious obstacle. Given the increasingly important role played by the region within FIFA, the association began as an ideal site for international political pressure against the ban.

The process of reversing the ban began in 2011, when FIFA officials stopped the Iranian national women’s team from playing in an Olympic qualifying game because their players were wearing hijab. The team was literally minutes from entering the field when they were told they could not play, though FIFA later claimed that the Iranian federation had been warned in advance they would not be allowed to play. Interestingly, during that incident FIFA justified the ban on hijab on the basis of regulations that outlaw the presence of “politics or religion” on uniforms, not based on the safety dangers cited in 2007. Iranian President Mahmoud Ahmadinejad attacked FIFA, referring to them as “dictators” and “colonialists,” while the Iranian ambassador to Jordan referred to the leaders of the international footballing organization as “extremists.”

As FIFA cynics pointed out at the time, the organization was perhaps the only one in the world capable of making Ahmadinejad sympathetic to a broader global consituency — especially on the issue of women’s rights. If Iran had been on its own in confronting FIFA, they might not have made much headway. But others also began mobilizing to criticize the ban. Jordan’s Prince Ali Bin Al Hussein took up the cause, and in March 2012 insisted that FIFA should overturn the ban. He argued that this decision was vital “to ensure that all women are able to play football at all levels without any barriers or discrimination.” (Jordan’s national women’s team had been forced not to select certain players for international competition because they wished to wear the hijab when they were playing.) And a United Nations sports advisor wrote to FIFA also urging them to lift the ban, arguing that “FIFA has the responsibility to ensure that everyone has an equal chance to participate in football.”

In March of this past year, FIFA voted to end the ban and allow players on the pitch in new, specially-designed, velcro-fastened hijab. Besides spurring on the creation of a whole new branch of athletic wear — one can imagining smiling Nike and Adidas executives reading the news — this was a significant reversal.

(Source: The Muslim Times)

It was, however, still tentative, for the issue of the safety of the hijab was still to be taken up by medical specialists at FIFA. Finally, on July 5, a full — if still temporary — approval of the hijab in international women’s play was passed by FIFA, prompting much celebration in some quarters, and the immediate refusal of the principle by the French Football Federation.

There will, undoubtedly, be more twists and turns to this issue. Globally, the hijab has become a crossroads for political and religious conflict, and it should come as no surprise that this is true in football, too. Yet there is something fascinating about this struggle over the right to play football in a hijab because of the nub of contradictions at work. Though they often used the pretext of player safety, what underlies the decisions of authorities who have banned the hijab is the idea that they were simultaneously protecting women from the veil and protecting the turf from expressions of worn Islamic religious identification. Those who have insisted that women and girls be allowed to play wearing the hijab have argued that to deny them this right is an attack against their freedom and equality. For the moment, the latter argument has — at least tentatively — won the day. This means that girls and women will no longer be asked to make a choice between the hijab and playing the game they love.

In the long-running debates over the banning of veils from French public schools, a minority of critics have persistently insisted on the fundamentally contradictory nature of such regulations. If the goal is to encourage the emancipation of women from patriarchal structures, how is excluding them from school the answer? And sociologists who interviewed the girls who were wearing veils to school in the 1980s and early 1990s found that their motivations, as well as their religious convictions, were extremely diverse and more often expressions of cultural or community pride — or a mechanism to avoid unwanted attention from boys — than the result of pressure from families.

Wearing a hijab onto the football pitch is an inherently complicated act. It is difficult to argue that, in doing so, girls and women are demonstrating deep submission to patriarchal gender constructions, for in the very act of participating in an intense, competitive, and highly public athletic contest they are pushing the boundaries of such constructions. From the beginning, the worry about the implications of wearing a hijab on the pitch has come from referees, national federations, and FIFA authorities, rather than from players. Many of them — like 11-year-old Mansour in 2007 — seem to feel none of the conflict or contradictions that those supervising their play feel about the garment.

Shireen Ahmen has recently written about the experience of playing in a hijab, describing with a mix of humor and irritation the constant questions she gets about doing so. Her piece asks readers to simply understand that wearing a hijab is “how I play. How I CHOOSE to play.” To those who ask her questions on the pitch — “Isn’t it hot?” — she offers: “I am not averse to answering questions. Just not in the middle of a match. Ask me after. I am happy to provide my number, a dinner invitation and a Tariq Ramadan website.” And though she imagines “scoring 3 goals and performing in some Messi-like manner whereby achieving a great victory for all oppressed Muslim women and earning the respect and acceptance of these nimrods,” in fact — just like any player — the reality is more banal. “Some games I play well. Some games I get called for illegal slide-tackles.” Ahmen’s piece offers precisely what we need more of now: an understanding of the lives of “hijabi footballers” as she calls them, that gets us back to reality on the pitch of play — and the play of individuality and community that is ultimately what football is about.

The official debate about the hijab in football is clearly far from over. Authorities in Quebec seem committed to pushing back against FIFA’s new rules, and have curiously brought the story full circle: just days after the ruling, they banned Rayane Benatti, a 9-year-old girl, from playing in a youth match in a hijab. They explained that they would wait until the International Football Association Board determined precisely what type of hijab could be worn (a decision they will take in October) before allowing any girls to play wearing them. But France and Quebec will likely be increasingly isolated in this stance; indeed, the Montreal Gazette itself published a strong editorial attacking the regional football association’s action.

Now that the hijab has been allowed back on the pitch by FIFA, perhaps football can help to confront and unwind the simplistic debates that have surrounded the issue for too long. After all, the day may not be too long off when a player in a hijab scores the winning goal for a country — maybe even England or Germany — in the Olympics or the World Cup, producing an image of triumph and belonging that can serve to trouble the other images of women veiled that govern and shape much debate in Europe on this topic. To allow the hijab on the pitch is to allow football to do the work that it can, at its best, do so well: confusing certainties, upending easy affiliations, and reminding us that no one has a monopoly on the future.

L’Etat et la religion

Je sais que je reviens sur nos pas en parlant du rôle de la religion dans le gouvernement et dans l’espace public, mais pendant les vacances j’ai lu cet article (un « op-ed ») provoquant qui discute l’effet de la religion des présidents américains dans les élections et la politique. Pour les américains, la religion des candidats pour la présidence est un facteur important. Quelques indices de Pew indiquent la même chose ; on voit les statistiques ici. Une citation très intéressante qui est une justification américaine pour la laïcité: « Debate is the life-blood of a democracy, and this means that leaders must offer discussable reasons for what they propose to do.  To say, “My religion says so” may explain why you believe something, but it has no function in a discussion with people who do not accept your religion. » Pour les américains, la religion est permissible, mais pour maintenir la séparation de l’Etat et de la religion, la religion ne doit pas avoir une ingérence sur la politique. Je crois que cette idée est la plus proche à la laïcité que les américains peuvent avoir, mais l’idée est encore basée sur l’idée de la séparation et non pas sur la laïcité.

Les Voiles aux États-Unis

Sur TLC, il y a une nouvelle émission qui s’appelle “All-American Muslim.” L’émission suit plusieurs familles musulmans qui vivent aux États-Unis. Dans l’épisode d’hier, il y avait une scène où une des femmes décide de recommencer à porter le hijab. Dans ce clip, elle donne ses raisons, et des autres personnages parlent aussi de la signification de la voile. À la fond sont des raisons religieuses: elle croit que sa stérilité est un message de Dieu en faveur du hijab. Mais on peut voir aussi des éléments socioculturels dans sa décision: il existe une solidarité féminine entre les femmes voilées, les hijabs colorés sont comme des accessoires de mode, et les femmes sont très fières de leurs voiles, et par extension, leur culture. Un homme dit, “A Muslim woman who wears [the hijab] on her head is empowered, because she controls what the man can and cannot see.” Dans le contexte “All-American,” le voile représente le choix, la liberté, et la puissance. Cela contraste fortement avec la perspective française sur les voiles que nous avons discutée en classe. En France le voile est considérée comme oppressive, et la vraie liberté existe dans le dévoilement, pas dans la choix. J’aimerais voir une émission avec des musulmans français dans les mêmes situations. Auraient-ils la même fierté et franchise avec leur religion? Il me semble que les politiques gouvernementales concernant le voile en France pourraient occasionner un peu de honte pour les femmes musulmanes. Qu’en pensez-vous?

Le contexte historique du voile

Un aspect de l’affaire du voile qui est assez intéressant est la question de l’histoire de la laïcité en France. Dans le livre « Why the French Don’t Like Headscarves, » l’auteur décrit brièvement l’histoire de ce concept par rapport aux lois et aux rapports entre le gouvernement et les cultes. Incroyablement, en dépit de toutes les affirmations de la laïcité historique de la France, l’état français a aidé tellement avec des projets religieux depuis longtemps. Il est frappant que l’attitude générale en France est que cette politique de la laïcité était présente en France pour toujours – en fait, la laïcité est un concept plutôt vague et sans un vrai précédent historique – mais les Français tirent tant de leur identité à partir de cette croyance.

En plus, le débat sur le voile et la laïcité apporte des questions sur la définition de l’espace public. Lorsque on crée des lois qui ne sont effectués que dans cet espace, il faut le définir. La notion de « l’espace public » est vague. Inclut-il seulement les écoles ? Les rues publiques ? Les postes ? Je pense que c’est intéressant de voir comment les notions historiques des choses comme l’espace public peuvent se transformer pour s’arguer pour ou contre une certaine politique.

Finalement, l’auteur discute la différence entre l’idée « anglo-saxon » des droits individus et celle de la France, et il faut reconnaître et comprendre cette différence pour mieux comprendre la pression de cette question surtout en France. Il y a une différence fondamentale entre ces deux modes de pensée : les anglo-saxons se préoccupent plus de l’assurance de chaque individu de pratiquer n’importe quelle religion et d’avoir n’importe quelle croyance – ça veut dire que les anglo-saxons se croient plus dans l’idée de la liberté de l’expression des différents groupes et des différents individus. D’autre part, les Français se préoccupent de l’imposition de la liberté et de l’égalité sur ses citoyens. Son interprétation de l’égalité admit que parfois les expressions individualistes portent atteint à la liberté. Le concerne principal de la France est l’allégeance à l’état français – c’est ça leur vision de l’égalité.