I recently read a short article in a Dubai newspaper about France’s condemnation of human rights violations in Syria: http://www.khaleejtimes.com/displayarticle.asp?xfile=data/international/2011/September/international_September775.xml§ion=international&col=
According to the article, French Foreign Minister Alain Juppe spoke out against the Syrian government for “crimes against humanity” and against the UN for its complacency throughout the Syrian crackdown. The heightened rhetoric used by French govt. officials suggests that France may take leadership in dealing with Syria, just as it did during the NATO-supported operations in Libya. As France re-enters into post-colonial spaces in the Middle East, I am left with several questions about the future of the region:
1. Has France ever really “left” its former spheres of influence in an appreciable way?
2. Could France’s growing involvement in the Middle East signal a willingness to potentially broker an Israeli-Palestinian peace accord?
Hors du sujet du tremblement de terre, la seule place dans les médias où j’ai trouvé de l’information sur Haïti (quand je ne cherchais pas) était une chanson par Arcade Fire. Cette chanson s’appelle « Haïti ». Le groupe canadien, Arcade Fire, la chante alternativement en anglais et en français pour que tout parleur, soit anglais, soit français, comprenne une portion de la chanson.
Le sujet de cette chanson n’est pas la Révolution Haïtienne – c’est le régime récent des Duvalier. Le premier Duvalier, François Duvalier ou « Papa Doc », était président (ou plutôt dictateur) d’Haïti pendant les années 1960. Son fils, Jean-Claude Duvalier ou « Bébé Doc », le suivait comme président jusqu’à 1986.
Sous les Duvalier, Haïti souffrait affreusement. Les Duvalier obtenaient leurs fortunes souvent de manières illicites, par exemple en volant de l’argent donné au peuple par les organisations humanitaires. Puis, chacun qui s’opposait au régime serait tué. Les droits de l’homme, comme la liberté, la sécurité, et la propriété, étaient violés par le gouvernement. Beaucoup de gens fuyaient du pays, surtout l’aristocratie (qui était principalement mulâtresse), et le résultat était un « brain drain » (une fuite des cerveaux), ce qui continue à nuire au pays aujourd’hui.
François Duvalier était élu sur une plate-forme électorale de « black nationalism », ce qui est lié à l’idée d’enlever toute influence européenne, surtout française, et oppressive. Il encourageait activement la fuite de l’aristocratie mulâtresse. Mais en faisant ça, il devenait lui-même l’influence oppressive, la violation des droits de l’homme. Souvenons-nous du nom du chapitre de Lynn Hunt : « There will be no end of it. » Cette phrase peut dire non seulement que les droits de l’homme continuent, en général, à s’étendre, mais aussi qu’ils continuent à être de temps en temps attaqués. Même aux pays où se trouvaient les plus grandes défenses des droits de l’homme, comme la Révolution Haïtienne, on court le risque de les perdre.
La laïcité : une partie essentielle de la politique française depuis la Révolution. Mais il y a eu des arguments récemment que cette précieuse laïcité française était menacée par un concert à Paris le 24 août. La Mairie de Paris a maintenu ce concert en dépit des protestations qu’il était un événement vraiment cultuel lié à la fête religieuse musulmane de ramadan. Le ramadan a commencé cette année le 1er août. Le maire, Bertrand Delanoë, a assuré le public que le concert, qui a présenté des groupes de musique variés, n’a eu aucune relation au ramadan. Le concert s’est passé mercredi, mais les groupes d’extrême droite ont collé des affiches près de l’Hôtel de Ville qui étaient critiques de Delanoë. Les partis de la droite étaient les plus forts contre le concert et les principes de la Mairie. Cependant, les groupes de la gauche disent que le fait que cette fête est musulmane est la seule raison pour laquelle ces partis ont protesté.
Il toujours me frappe que la France soit si forte laïque. Cette séparation définie entre la religion et l’état est en fait l’un des aspects politique qui sépare la France de beaucoup d’autres pays, et le débat sur ce concert « du ramadan » n’est qu’un exemple de sa présence continuant. Il est fascinant de suivre ces questions du rôle de la religion dans la politique car ces débats sont les produits d’un monde globalisé. Il y avait ces mêmes questions il y a 250 ans, et la création d’un empire français pendant les 18ème et 19ème siècles a fourni l’occasion d’appliquer ces règles aux terrains à l’étranger. Maintenant il y a encore des questions en France même : la voile, par exemple, et ce concert avec des rapports plutôt ténus à l’islam. Est-ce que les pères de l’empire français ont attendu ces problèmes ?
Cet article ici parle de l’immigration au Québec et les changements du nombre d’immigrés qui seront autorisés d’y entrer par année. Deux hommes politiques, Benoît Charrette et François Legault, soutiennent une nouvelle limite de 45,000 immigrés ; cette limite durera deux ans. Un seuil de deux ans permettra au gouvernement « de redéployer de manière plus rationnelle et plus efficace l’effort d’intégration des immigrants ». Puis, la limite augmentera graduellement jusqu’à 50,000 immigrés par année.
L’immigration est vitale au Québec parce que son taux de natalité est bas, et une population plus petite veut dire moins de pouvoir par rapport au reste du Canada. Elle est vitale aussi pour l’économie, comme l’immigration fait grandir le nombre de travailleurs. C’est raisonnable, alors, de laisser entrer un grand nombre d’immigrés. Mais une augmentation d’immigration influencerait la politique du Québec ailleurs, dans le domaine du séparatisme.
Selon cet autre article, le Québec s’est presque séparé du reste du Canada en 1995. De 1995 jusqu’à maintenant, le nombre d’immigrés qui entrent au Québec chaque année augmentait tellement qu’aujourd’hui, les immigrés composent plus que 10% de la population québécoise. La plupart des immigrés ne soutiennent pas le séparatisme (les raisons pour ça mériterait un autre poste entier, mais elles incluent le désir de protéger la stabilité économique, les services de santé, et les droits d’immigrés). Avec ces changements démographiques, il est possible que le mouvement séparatiste du Québec soit en train de mourir.
Je veux ajouter une autre perspective à la discussion de l’affaire DSK. Cet éditorial suggère que l’affaire n’est pas seulement un problème du viol et la politique, mais aussi c’est un symbole de la séparation entre les européens puissants (l’homme) et les immigrés marginalisés (la femme). Nafissatou Diallo, dont l’identité, le nom et la vie étaient examinés dans le média français et puis le média américain, est une femme de chambre et une émigrée de Guinée. DSK, comme tout le monde le sait bien, était le directeur du FMI et un politicien célèbre. Un homme qui dirige littéralement l’économie mondiale est accusé d’exploiter une femme d’origine tiers-monde qui possède très peu. On doit penser à « l’anthropophage économie » de MC Solaar.
L’article note plus que cette image frappante. Il y a aussi une discussion des conséquences de l’affaire en Afrique elle-même, pour les femmes qui suivent les nouvelles. En Guinée, le viol et des abus sexuels sont typiquement tabous. Alors pour des victimes africaines qui veulent la justice, le fait que les charges sur DSK sont officiellement abandonnées est peut-être désagréable. Même si c’était une relation consentie, même si Nafissatou Diallo est « sainte ou sorcière, » si le monde pense qu’elle est une menteuse, il sera plus difficile pour les femmes africaines violées d’être crues et protégées.
Bien sûr, je ne peut pas savoir avec certitude si DSK est coupable ou pas, et je ne suis pas responsable du jugement. Mais je pense que les symboles et les effets possibles de ce cas sont très intéressants.
(The link above connects to the Le Monde website which only shows a preview if you’re not a subscriber. I also found the full version by searching the Lexis Nexis Academic database through the Duke Library website using the article title, “Nafissatou Diallo – DSK ou les fractures du monde”)
J’ai noté que nos lectures pour cette semaine abordent la question des droits de l’Homme. Après les actions de l’OTAN ce printemps, quand j’étudiais à l’étranger (en France à Sciences Po), les étudiants français s’inquiétaient à cause de la possibilité de la violation des droits de l’Homme en Libye. J’ai donc trouvé un article lié à ce thème pour illustrer le rôle de la France à l’étranger aujourd’hui.
Les problèmes abordés dans l’article sont plus liés à la continuation de la guerre et moins liés aux actions de la France dans la situation politique, mais indiquent néanmoins l’importance de la France, ses anciennes colonies (parce que les refugiés vont en Algérie), et les droits de l’Homme. Je m’intéresse à la réaction et les opinions de la France vers ces refugiés dans le contexte un peu « anti-immigré » qui existe dans le gouvernement de Sarkozy, et aussi dans le programme politique de Marine Le Pen et du Front National.
J’ai trouvé cet article ici qui parle de l’immigration et de l’enseignement de la langue Française. Claude Gueant, le Ministre de L’intérieur en France, a exigé dans un entretien que les immigrés doivent avoir une “maitrise de la langue française” comme “un élève en fin de scolarité obligatoire.” Cette idée correspond à dix ans de scolarité. Gueant a proposé ce sentiment en répondant au sondage européen qui a indiqué que l’immigration n’est pas bénéfique ou “allant de soi”. Claude veut réduire le nombre d’immigrants légaux de 20,000 en un an.
Cet article est important parce que l’immigration et l’identité nationale sont deux thématiques essentielles pour la échéance présidentielle dans huit mois. Les idées de Claude de la connaissance du français sont similaires aux idées de Sarkozy, et Sarkozy a remporté la présidence après avoir renforcé la maitrise de la langue française par les immigrés.
J’au lu un article très intéressant qui discutait le fait que Marine Le Pen, présidente du Front national et candidate à la présidence, a courtisé les pieds-noirs (cliquez ici). Selon cet article, Le Pen « a accusé le président Nicolas Sarkozy de ne pas avoir tenu les promesses qu’il avait faites aux pieds-noirs pendant la campagne de 2007 » et elle a « assuré ce samedi aux pieds-noirs qu’elle satisferait leurs grandes revendications si elle est élue présidente ». Pour justifier ses remarques, Le Pen a fait mention de la responsabilité de l’Etat français dans la lutte contre l’indépendance d’Algerie.
Cet article est intéressante parce qu’il rend clair le fait que Le Pen est en train d’évaluer les faiblesses de Nicolas Sarkozy, un autre candidat présidentiel (et le président actuel). Le Pen croit que Sarkozy n’a pas de l’emprise sur les pieds-noirs, et elle pense qu’elle peut gagner leurs voix. A mon avis, c’est une tactique politique très astucieuse, parce que Le Pen essaie de profiter d’une faiblesse de son adversaire. L’article est aussi intéressant parce qu’il explique que le père de Le Pen a « abandonné son mandat de député pour aller combattre en Algérie ». Ainsi, je suppose que les promesses aux pieds-noirs sont assez personnelles pour la candidate. Peut-être c’est une bonne nouvelle pour Le Pen ainsi que les pieds-noirs ; si c’est une question personnelle pour Le Pen, il est probable qu’elle tiendra ses promesses. Et si les pieds-noirs pensent qu’elle tiendra ses promesses, il est probable qu’ils voteront pour elle. Toutefois, j’imagine que c’est improbable que Le Pen gagnera l’élection. Néanmoins, il reste d’espoir pour les pieds-noirs, même si Le Pen perd l’élection. Avec un peu de chance, le fait que Le Pen les courtise poussera le président à tenir ses promesses de 2007. Mieux vaut tard que jamais.
Written in 2008 by journalist and historian Martin Walker, this novel is a murder mystery set in provincial France. The victim is an elderly North African, who not only fought in the French army, but won the Croix de Guerre for his efforts. The investigation “opens wounds from the dark years of Nazi occupation” and even this “seemingly perfect corner of la belle France is not exempt from [its] past”. Throughout the novel, there is much discussion of the topics we studied in class last semester. There is mention of the banlieues violence, racism, religious conflict in a society that prides itself on its laïcité and so on. The solution of the murder, however, reveals an entirely new twist in the history we studied. I don’t know how to hint at it without ruining the novel but it totally blew my mind. And the way that Bruno, the local chief of police deals with the shocking denouement is also excellent food for thought.
Has anybody read it?? And if anybody is looking for a light read this summer, please please please pick this up so I can hear your thoughts about it! It’s not particularly satisfying on a literary level, but it brings to light a new, staggering dimension in Franco-Algerian relations.
Back in March, I posted about the film Indigènes. Bouchareb’s new film Hors la Loi was shown at Cannes this year and met with great controversy. French war veterans, pieds noirs and right-wing politicians protested its screening, accusing the movie of being biased against France (its portrayal of the 1945 Sétif massacre seems to have been particularly offensive). Audiences were frisked going into the theatres etc. I’m dying to see it but haven’t heard anything about mainstream distribution…has anybody seen it or read anything about it? I hear firsthand that it is just as beautifully shot as Indigènes but a review in The Telegraph says that “depth and complexity are being flattened in the pursuit of accessibility”.
Pour tout le monde, un article du New York Times d’aujourd’hui:
“Tearing Away the Veil
By JEAN-FRANÇOIS COPÉ
Published: May 4, 2010
MOMENTUM is building in Europe for laws forbidding the wearing of garments that cover the face, like the Islamic burqa and niqab, in public. Just last week, the lower house of the Belgian Parliament overwhelmingly passed a ban on face coverings. And next week, the French Assembly will most likely approve a resolution that my party, the Union for a Popular Movement, has introduced condemning such garments as against our republican principles, a step toward a similar ban.
Amnesty International condemned the Belgian law as “an attack on religious freedom,” while other critics have asserted that by prohibiting the burqa, France would impinge upon individual liberties and stigmatize Muslims, thereby aiding extremists worldwide.
This criticism is unjust. The debate on the full veil is complicated, and as one of the most prominent advocates in France of a ban on the burqa, I would like to explain why it is both a legitimate measure for public safety and a reaffirmation of our ideals of liberty and fraternity. […]”