Haïti sous les Duvalier (1957-1986)

Hors du sujet du tremblement de terre, la seule place dans les médias où j’ai trouvé de l’information sur Haïti (quand je ne cherchais pas) était une chanson par Arcade Fire.  Cette chanson s’appelle « Haïti ».  Le groupe canadien, Arcade Fire, la chante alternativement en anglais et en français pour que tout parleur, soit anglais, soit français, comprenne une portion de la chanson.

Le sujet de cette chanson n’est pas la Révolution Haïtienne – c’est le régime récent des Duvalier.  Le premier Duvalier, François Duvalier ou « Papa Doc », était président (ou plutôt dictateur) d’Haïti pendant les années 1960.  Son fils, Jean-Claude Duvalier ou « Bébé Doc », le suivait comme président jusqu’à 1986.

Sous les Duvalier, Haïti souffrait affreusement.  Les Duvalier obtenaient leurs fortunes souvent de manières illicites, par exemple en volant de l’argent donné au peuple par les organisations humanitaires.  Puis, chacun qui s’opposait au régime serait tué.  Les droits de l’homme, comme la liberté, la sécurité, et la propriété, étaient violés par le gouvernement.  Beaucoup de gens fuyaient du pays, surtout l’aristocratie (qui était principalement mulâtresse), et le résultat était un « brain drain » (une fuite des cerveaux), ce qui continue à nuire au pays aujourd’hui.

François Duvalier était élu sur une plate-forme électorale de « black nationalism », ce qui est lié à l’idée d’enlever toute influence européenne, surtout française, et oppressive.  Il encourageait activement la fuite de l’aristocratie mulâtresse.  Mais en faisant ça, il devenait lui-même l’influence oppressive, la violation des droits de l’homme.  Souvenons-nous du nom du chapitre de Lynn Hunt :  « There will be no end of it. »  Cette phrase peut dire non seulement que les droits de l’homme continuent, en général, à s’étendre, mais aussi qu’ils continuent à être de temps en temps attaqués.  Même aux pays où se trouvaient les plus grandes défenses des droits de l’homme, comme la Révolution Haïtienne, on court le risque de les perdre.

Sources:
Wiki sur François Duvalier
Wiki sur Jean-Claude Duvalier
Article de CNN sur les charges contre Jean-Claude Duvalier