Le français ou le créole dans les écoles ?

http://www.bbc.co.uk/news/world-latin-america-14534703

Voila un article très fascinante que j’ai trouvé ; c’est écrit en anglais, et bien que je suis dans la section française, je pensais que c’était assez relevant pour partager. L’article discute la question de décider quelle langue d’utiliser pour apprendre les enfants dans les écoles en Haïti : le créole parce que tous les étudiantes déjà le parlent, ou le français parce que les parents de beaucoup de ses élèves ne savent pas le français et veulent que leurs enfants peut l’apprendre. Pourtant, la phrase que j’ai trouvée la plus intéressante à cause de ce que nous avons discuté et lu est : « The belief is widely held in Haiti that Creole is somehow a primitive, inferior language – possibly because of its origins in the days of slavery. » Cet idée offre un lien entre l’histoire d’esclavage et l’influence français qui dûre en Haïti même aujourd’hui, par exemple dans les questions de scolarité. Je n’ai pas de vraie réponse car je ne suis pas familier avec l’éducation or les langues en Haïti, mais à mon avis c’est intéressant que les écoles utilisent encore le français malgré plus de 200 ans d’indépendence.

 

One thought on “Le français ou le créole dans les écoles ?”

  1. Peggy, cela est très intéressant, car il ne reste pas comme un problème particulier pour un pays spécifie. Plutôt, c’est une question posée à plusieurs colonies anciennes. Cet été j’ai lu un article (http://www.lavieeco.com/news/societe/faut-il-introduire-la-darija-dans-la-langue-officielle-du-maroc–16939.html) qui parlait du débat en Maroc sur le sujet de la langue officielle. Fondamentalement, le peuple marocain utilise l’arabe littéral, le berbère, et le français comme les langues officielles. La réalité en Maroc crée un conflit avec ces catégories : l’arabe littéraire est une langue utilisée principalement pour apprendre le Coran. Le français reste une langue élite. Le Darija, le dialecte de l’arabe qui beaucoup de personnes parlent confortablement comme une langue maternelle, cela n’est pas reconnu comme une langue officielle. Et puis, « question incontournable : comment concilier le fonctionnement linguistique d’une administration publique basé sur l’arabe classique, et le monde des entreprises privées (et publiques) qui fonctionnent avec le français et l’anglais ? ». On doit stimuler l’étude de la langue étrangère (le français ?) pour le succès économique ou on doit accréditer le rôle du Darijia ?

    Quand je fait le lien avec le Viêt-Nam, le problème devient plus intéressant, simplement du fait que le français est appris à une population très petite au Viêt-Nam maintenant, même s’il y a 50 ans une population très grande là-bas parlait le français couramment. Les changements dans la politique après l’avènement du communisme ont transformé totalement la langue étrangère prioritaire. Dans les années 80s, c’est la russe qui est préférée. Maintenant, évidemment, c’est l’anglais. Je rencontre toujours la question : « Est-ce que tu a appris le français depuis que tu étais au Vietnam ? » et je réponds toujours « Non, en fait, c’est l’anglais avec lequel j’ai grandi ».

    Quoi qu’il en soit, la langue, cela est toujours un phénomène qui vaut l’attention, particulièrement dans les pays qui parlent plus qu’une langue. En Malaisie par exemple, il y a aussi beaucoup de langues officielles (le malais, les dialectes chinoises, l’anglais). J’ai parlé avec un ami malais, et il m’a dit que la séparation dans l’école primaire qui se fonde sur les langues maternelles différentes, c’est un grand problème. Cela est la première étape dans l’établissement des les fractions sociales et les séparations.

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