Category Archives: Colonial Legacies

Rights of Colonial Veterans

Last week in class we discussed the irony of Nazi resistance heroes fighting in the French colonial wars following World War II.  Another irony existed simultaneously: thousands of soldiers serving in the French army in WWII, Algeria, and Indochina were native citizens of French colonies which gained their independence soon after.  I found this NYTimes article from last year that discusses the discrimination many of these foreign-born French army veterans have faced over the years and continue to face today:

http://www.nytimes.com/2009/08/13/world/europe/13iht-vets.html

Here is a photo slideshow related to the article:

http://www.nytimes.com/slideshow/2009/08/12/world/0812-VETS_index.html

One thing I found interesting was how several veterans admitted they joined the army to “escape colonial oppression.” The fact that there are still disparities in retirement pensions fifty years later seems to be a legacy of the discrimination they were attempting to escape.

Philippe Lefailler to Speak on Vietnamese History

Philippe Lefailler, a leading historian of Vietnamese history who teaches at the Ecole française d’Extrême-Orient, Hanoi, will be visiting Duke March 28-April 2nd. He will be giving a talk entitled:

The Fragmented Past of the Vietnamese Mountains: Approaches to the History of the Black River Valley, 17th-20th Centuries

at 4 p.m. on Wednesday, March 31st, in 305 Languages Building

(Click for flyer)

He will also be visiting the French section of our class to discuss historical methods and sources in Vietnam on Thursday, April 1st.

“Bonjour Vietnam” L’experience d’exile pour les Vietnamiennes

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Pham Quynh Anh est une chanteuse belge-vietnamienne. Son chanson est très populaires dans les communautés vietnamien (les gens comme moi qui ne souviens pas la guerre et le Vietnam de notre parents).  Beaucoup de mes amis pensent que j’aime (et mes parents) les films de la Guerre Vietnam mais les souvenirs cultural et historique sont plus différents pour ma famille. Par exemple, la plupart (si non toutes) des immigrants vietnamiens ont sympathie avec l’élite, les français ou les américains. L’expérience pour beaucoup des hommes (comme mon père qui marche au pied surtout la jungle pour trouver un camp refugié) est caractérisé par le trauma d’exile de paie mère, toutes leur familles et des descend de richesse/puissance á rien.

Une fois, j’ai assis avec mon père dans un restaurent vietnamien. Il m’a dit, « Be Nhien (mon nom vietnamien), je pourrais asseoir á côte de mes cousins et mes amis et mon oncles. Mais, personne ne me reconnait pas. C’est plus de temps que ton vie quand je les ai vus. » Evidemment, je suis triste mais c’est difficule de le comprendre.

D’après mon enseignement á Duke et des institutions autres qui sont libéral,  je suis vraiment anticolonialisme and un peu socialiste (de perspectif de justice sociale). Mes attitudes (et desquelles d’autres qui sont aussi la première génération aux Etats-Unis) conflit directement avec l’image et le mémoire du Vietnam des mes parents. Ils continuent a souvenir « Saigon ,» pas Ho Chi Minh. Ils mangent banh flan, banh pate chaud ; ils voyent la production américaine « Paris by Night ». Beaucoup de ma génération parle française et anglais, les langues d’impérialistes mieux que notre vietnamien.

Notre chanson a capté ces sentiments.

Bonjour Vietnam (French Lyrics)

Marc Lavoine
performed by Pham Quynh Anh

Raconte moi ce nom étrange et difficile à prononcer
Que je porte depuis que je suis née.
Raconte moi le vieil empire et le trait de mes yeux bridés,
Qui disent mieux que moi ce que tu n’oses dire.
Je ne sais de toi que des images de la guerre,
Un film de Coppola, [et] des hélicoptères en colère …

Un jour, j’irai là bas, un jour dire bonjour à ton âme.
Un jour, j’irai là bas [pour] te dire bonjour, Vietnam.

Raconte moi ma couleur, mes cheveux et mes petits pieds,
Qui me portent depuis que je suis née.
Raconte moi ta maison, ta rue, racontes moi cet inconnu,
Les marchés flottants et les sampans de bois.
Je ne connais de mon pays que des photos de la guerre,
Un film de Coppola, [et] des hélicoptères en colère …

Un jour, j’irai là bas, un jour dire bonjour à mon âme.
Un jour, j’firai là bas [pour] te dire bonjour, Vietnam.

Les temples et les Boudhas de pierre pour mes pères,
Les femmes courbées dans les rizières pour mes mères,
Dans la prière, dans la lumière, revoir mes frères,
Toucher mon âme, mes racines, ma terre…

Un jour, j’irai là bas, un jour dire bonjour à mon âme.
Un jour, j’irai là bas [pour] te dire bonjour, Vietnam (2 fois).

Aussi, j’attache la bande-annonce pour « Oh, Saigon » qui est l’histoire tragique et mêmes inspirant d’une famille qui doit choisir entre leurs enfants dans le tomber de Vietnam du Sud. C’est l’œuvre de Doan Hoang, un jeune metteur indépendant.  http://www.ohsaigon.com/

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Quand j’étais plus jeune, je déteste Paris by Night parce que beaucoup de musique imiter les styles américains dans une façon « cheesy ». Mais, maintenant, je l’apprécie un peu plus parce que j’exercice mon oral compréhension de vietnamienne.   D’une animatrice est la fille de President Ngo Dinh Diem – le leader corruptif de Vietnam du Sud. Mes parents ont allé  á l’école avec elle.

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Jacques Vergès, L’avocat de la terreur. «Je défendrais même Bush. Mais, sur la condition qu’il admet son culpabilité. »

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Un avocat notoire et le plus controversé en France pour son radicalisme et nationalisme anticoloniste, il défend beaucoup des criminels et « terroristes ». Jacques Vergès, lui-même un produit de colonialisme français, il est né au diplomate français et une mère vietnamienne. Après son service dans les Forces Françaises Libres contre les Nazis, il a étude la loi à L’Université de Paris. Là, il a joint une association des étudiants anticolonialisme.

« L’avocat de la terreur » est un film documentaire superbe (avec beaucoup d’attention á Cannes) qui explore son vie et l’utile politique de violence. Jacques Vergès est brillant et arrogant sans regret (Il a écrit un seul homme pièce de théâtre abord son vie et une autobiographie). Dans le nom de justice, il a argué qui le terrorisme est une réaction contre les crimes d’humanité des impérialistes. Pour Vergès, Barbie est un homme qui est coupable des mêmes crimes de français en Algérie et l’Afrique colonisé.

Je trouve une interview avec lui où nous voyons son but que les morts des Khmer Rouge sont la faute d’embargo d’États-Unis et Henry Kissinger. Il argue que la plupart des morts est parce que la pauvreté et famine, un effet d’exploitation des impérialistes et les régulations économiques imposés.

Interview avec Vergès

Dans le procès pour Klaus Barbie, une Nazie gestapo et « Le Boucher de Lyon », il dit qu’il a le génie « d’un quarantième des avocats » qui ont représenté la communauté  international. Il est très connu pour son “defense de rupture”. Il accuse l’opposition avec les mêmes crimes contre humanité de ses clients (les terroristes). Il dit dans son défense, « Vous êtes d’occupants. Je suis une patriote. »

Un fait intéressant. Il a arrêté l’exécution de Djamila Bouhired, une nationaliste algérienne qui est dans Le Battre d’Algiers et d’une femme qui a bombé le café des civils. Apres sa liberté, il l’a épousé. Il a devenu un citoyen algérien et un musulman. Ensemble, ils ont créés le magazine Révolution Africaine, pour les mouvements Afrique du nationalisme. Ses autres clients : Yassar Arafat, Waddi Haddam (le « grand-père de terrorisme contemporain », Français Genoud (sympathie avec les Nazis et un financier), Carlos le Jackal (un « terroriste » vénézuélien pour la libération de Palestine), Ayatollah Khomeini (un leader suprême d’Iran), et Khieu Samphan (un leader dans Khmer Rouge).

Bande Annonce de L’avocat de la terreur

Qu’est-ce que vous pensez? Sont les démocraties durables établissent seulement avec les actes de violence (ou le terrorisme) contre « les occupants » et les régimes oppressifs ? Êtes-vous en accord avec la logique de Vergès ?

The Bachelor à Saint Lucia

Maintenant nous sommes presque tous revenus de nos vacances de printemps. Je sais que beaucoup de nous ont passé nos vacances aux îles des Antilles, donc je voulais parler du rôle du tourisme là. En particulier, j’ai noté quelque chose d’intéressant dans la culture populaire.

Regarder l’émission The Bachelor, c’est mon péché mignon. Pour ceux d’entre vous qui ne le regard pas, le célibataire cette fois est un pilot qui s’appelle Jake. Pour une des derniers rendez-vous de la saison, Jake a emmené les trois célibataires restantes à l’île de Saint Lucia, qui est près de l’Haïti et qui est lui-même une ancienne colonie de l’Angleterre.

En regardant l’émission, j’ai été frappé par l’ignorance de Jake et de ses copines sur l’histoire de l’île. Une des femmes, Gia, a appelé les personnes noires qu’ils ont rencontré là-bas « les indigènes. » Mais on sait que le plupart de vrais indigènes étaient tués pars les colons il y a des centaines d’années, tandis que les personnes noirs qui habite sur Saint Lucia maintenant sont les descendants des esclaves.

Même pire, Jake et une autre femme, Tenley, a un pique-nique sur une ancienne plantation, et ils ne peuvent pas arrêter dire comment c’est romantique. Il semble qu’ils ne sont pas conscients que c’était autrefois une plantation soutenue par l’esclavage.

Jake et Tenley, une de ses copines, sur un picque-nique romantique à une plantation.

Pour moi, leur ignorance était frustrante et offensive. Mais peut-être que je réagis de manière excessive parce que ce n’est pas inattendu des personnes de télé-réalité. Qu’en pensez-vous ?

La vie de Camus

Comme nous lisons L’Étranger et passons à parler de l’Empire français en Afrique, je pensais que ça serait une bonne idée de mettre sur le blog un article au sujet de Camus.  L’article est paru dans le journal français Libération le 2 janvier.  Le cinquantième anniversaire de la mort de Camus était le 4 janvier 2010, et cet article examine sa vie et sa carrière sous un nouveau jour.  Effectivement Philippe Lançon, l’auteur de cet article, est un français qui enseigne quelques cours de littérature française à Duke ce semestre. M Lançon est un prof extrêmement passionnant, et je vous conseille fortement de lire cet article magnifique.

“Cinquante ans après sa mort, l’écrivain n’en a pas fini avec les attaques qui l’ont accompagné toute sa carrière : moraliste facile, sentencieux et un peu trop populaire.”

Camus, cet étrange ami – Libération

The Poet President: Leopold Senghor

At the bottom of the well of my memory, I touch your face
And draw water to quench my long regret.
You recline royally, elbow on a cushion of clear hillside.
Your bed presses the earth, softening the drums in the wetlands,
Beating your song, and your verse
Is the breath of night and the distant sea.

-Leopold Senghor (“Letter to a Poet: To Aimé Césaire”) **Translated by Melvin Dixon

Aimé Césaire and Leopold Senghor

In the interview with Aimé Césaire that we watched for Thursday’s class, the poet describes the first friend he made when he moved to France as a young man, a “short but well built” fellow with “thick glasses and a gray jacket.” It was Leopold Senghor, a Senegalese man who would soon rack up a dizzying and improbable list of achievements, becoming a world-renowned poet, the first president of Senegal, and the first black member of the Académie Française—a kind of George Washington meets Robert Frost meets W.E.B. Dubois in coastal West Africa.

But that pivotal day in 1931 he, like Césaire, was simply a talented student had come to Paris by way of a French colony to be educated. As young black men in Paris in the 1930s, straddling the strange cultural line between their homelands and metropolitan France, Césaire and Senghor became fast friends. Both were founding writers for L’Etudiant Noir, a newspaper that brought together the writing of students from across the African Diaspora. From amidst this dialogue on the black experience emerged a new idea, that of negritude. At its core, negritude represented a celebration of a transnational black identity in opposition to the racism of French colonialism, and it quickly colored the writing of both Césaire and Senghor.

But like Césaire, Senghor developed aspirations beyond the bounds of poetry. In the aftershock of World War II—a war in which he had fought for the French—Senghor was part of the call for increased autonomy reverberating across the French colonial world and soon became one of Senegal’s first black representatives to the French National Assembly.

This positioned him to become one of the leading political figures in Senegal, and when French West Africa became independent in 1960, he ascended to the role of president (although for his entire life he would remain steadfast in his belief that Senegal and France should remain closely tied). Senghor cut an unlikely figure for a Senegalese head of state. He was a Catholic in a 95% Muslim nation, a member of a minority ethnic group, and a man who had spent much of his adult life in France. But he was also a skilled negotiator and a shrewd political thinker, and he would go on to serve for 20 years before becoming one of the first African politicians to voluntarily cede power to a democratically elected opponent (even if in Senghor’s case it was a hand-chosen successor from within his own political party…but that’s another story).

Anyway, in the context of our study of Césaire, I thought others in the class might like to hear a little about another of the negritude poets to see how Senghor’s life path intersected with—as well as diverged from—his. And Senghor just cuts a fascinating figure in his own right.

Plus, you have to admit, this is a pretty spectacular hat:

Haïti et la dette extérieure

Dans l’épilogue de son livre Avengers of the New World, Laurent Dubois fait mention d’une indemnité payée par l’état haïtien à la France après vingt ans d’indépendance, inaugurant un « cycle de dette » qui a duré jusqu’au XXième siècle :

« In 1825, the Haitian government agreed to pay an indemnity to France in return for diplomatic and economic relations. Exiled planters had been clamoring for such payment for years : it was meant to repay them for what they had lost in Saint-Domingue…(303) »

On commence à voir des allusions à cette dette dans les médias comme les journalistes se bousculent pour expliquer l’état actuel du pays. Dans un article sur « l’avenir d’Haïti » pour BBC Caribbean, par exemple, l’ancien diplomate Ronald Sanders cite cette dette pour soutenir qu’il faut tenir compte de l’histoire des relations extérieures avec Haïti en reconstruisant le pays :

“Up until 1947, the Haitian state paid reparations demanded by France for plantations and slaves owned by the French…. As much as 70% of Haiti’s gross domestic product (GDP) was extracted every year for over a hundred years to pay the reparations demanded by France and endorsed by the US and some European nations including Britain.”

L’historienne haïtienne Gusti-Klara Gaillard écrit dans son livre L’Expérience haïtienne de la dette extérieure que l’incapacité des pays en voie de développement de payer une dette extérieure peut expliquer bien des problèmes dans le « tiers monde » aujourd’hui.

« Actuellement, le problème du service de la dette extérieure est source de nombreuses tensions politiques et sociales dans les pays fortement débiteurs. Leurs gouvernants évoquent l’impossibilité de consolider (voire de construire) la démocratie tout en appliquant les exigences d’ ‘assainissement budgétaire’ du Fonds Monétaire International…. (9) »

En plus, d’après Gaillard, le « chaos politique et économique » en Haïti avant l’occupation américaine de 1915 à 1934 « avait aussi des racines dans le service de la dette extérieure (10).» Ce qui est même plus révélateur, c’est que le gouvernement haïtien a proposé de payer cette indemnité à la France pour mettre fin à son isolement sur la scène internationale. De cette manière, on peut dire que cet acte a marqué le début d’une nouvelle politique « néocolonial » en France envers ses anciens territoires d’outre-mer.

Voici un appel par l’organisation Oxfam à annuler la dette extérieure haïtienne actuelle- [kml_flashembed movie="http://www.youtube.com/v/jxWHHewEMrc" width="425" height="350" wmode="transparent" /]

Le Racisme Quotidien

Pendant notre cours aujourd’hui on a discuté le désir des Haïtiens de créer une société sans les distinctions selon la race (Dubois 165).  Je me suis réfléchi à la possibilité de ce type de société.  Je crois qu’il une tendance à penser de temps en temps qu’aux Etats-Unis on a surmonté pour la plupart les grands problèmes associés au racisme.  En revanche, il y a beaucoup des idées enracinées au sujet de la race sur lesquelles on ne réfléchit pas de temps en temps.  Un examen qui montre cette idée d’une manière assez frappante est« The Implicit Associations test » par Harvard.  Je vous recommande le « Skin-tone IAT », mais les autres sont fascinants aussi.  Je ne vais pas trop discuter cet examen parce que je ne veux pas influencer vos résultats, mais c’est un examen fascinant pour examiner nos partis pris desquels nous ne sommes pas toujours conscients.

The Peters Projection Map & Brief Explanation Courtesy of “West Wing”

We’ll begin tomorrow with a brief geographical overview of the French empire, using the now famous Peters Projection Map, which seeks to redress the distorted geographical vision spawned by European cartographers in the sixteenth century. The change is well explained in this amusing clip from “West Wing.”

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