J’ai trouvé cet article sur le musée Quai Branlé un écho curieux de notre conversation au sujet du foulard et le rôle de l’éducation en France. Comme les écoles, le musée sert à éduquer l’individu au sujet du passé, et selon la façon dans laquelle l’information est présentée, leurs messages peuvent être manipulés dans la même manière. Quoi que les intentions, biens ou mauvaises, conscient ou inconscient, l’approche pris dans l’éducation¾ la curation des musées, la fonctionnement des écoles¾ illumine beaucoup au sujet des présenters.
Dans « French Museums Atone for a Colonial History », l’auteur note le même manque qu’on peut voir dans les attentes d’interdire le foulard aux écoles ; l’attente est bien intentionnée, mais sert à accomplir presque l’opposé du but indiqué. Le musée Quai Branlé était crée par le Président Jacques Chirac dans un geste de repayer « the debt we owe to the people and countries [qui étaient colonisés par la France]….[which have] long been ignored or underrated » ; le but de l’institution est de voir « justice rendered ». Mais selon l’auteur, les exhibitions étaient organisé sans attention à la fonction ou au contexte des objets, au point qu’on peut voir le musée pas comme une institution fondée de célébrer des cultures spécifiques et uniques, mais au nom d’une idée vague du multiculturalisme qui établit en plus l’idée de « L’Ouest » et « L ‘Autre ».
Cette attente d’expiation a le même problème que ceux qui ont voulu bannir le foulard aux écoles ; tous les deux voulaient éduquer des citoyens d’une façon moderne, mais tous les deux sont à la fin inefficaces, et viennent plus proches à l’opposé des buts indiqués à cause des attitudes paternalistes et impérialistes. On ne peut pas expier les pêchés du colonialisme avec un musée qui ne donne pas de la valeur aux cultures individuelles, mais les traitent comme une idée vague du « monde colonisé ». Et on ne peut pas libérer des femmes et éduquer des citoyennes avec des régulations qui limitent leurs choix, et les forcent d’abandonner soit leur foi, soit leur éducation (au nom de l’éducation de la citoyenne, bien sûr). L’auteur conclue avec l’idée que « the embarrassment is in the fact of embarrassment. » du passé coloniale de la France. Mais cette attitude manque le but aussi ; ces attentes d’expiation peuvent être mal formées, mais elles sont quand même bien intentionnées (on espère…). De se faire champion des réussites de l’Ouest, sans reconnaissance de celles des autre pays, est également mauvais. On doit trouver quelque sort de « middle ground » entre les deux, de célébrer les vertus de tous cultures, sans oubliant les faits d’histoire. Et sur le sujet d’expiation, seulement des attentes qui viennent d’un vrai désir de comprendre les habitants de « l’autre » peut éviter le piège de renforcer le message opposé et assurent en plus des attitudes impérialistes.*
*On ignore pour un moment que sur un niveau fondamentale, l’idée qu’un musée peut expier pour les péchés du colonialisme et la réalité néocoloniale, les vies sans nombre ruinées et prises, est un peu ridicule.