En regardant Le Ventre de l’Atlantique, j’étais étonne par les similarités entre les histories de l’immigration présentés dans le livre et ceux de la mienne. En fait à certain moments, je me sentais comme si Diome documentait spécifiquement les rêves, les difficultés, et les réalités de ma famille et mes amis. Donc, on peut regarder le livre comme le récit de tous les immigrés.
Je comprends le désir de Madické de quitter Sénégal pour la France. Il ne croit pas que sa situation courante lui offre la possibilité de réussir, de vivre comme il veut. Et il est correct d’avoir cette raison. C’est la raison pour laquelle ma famille a quitté Népal pour venir aux États-Unis—ils ont voulu me donner une bonne éducation et a mener une vie meilleure qu’eux. Mais, ayant vécu en Amérique pendant depuis 10 ans, ayant parlé avec beaucoup de gens qui ont mon âge et plus au sujet de notre situation, et étant retourné au Népal plusieurs fois, je me sens que l’argument de Salie est extrêmement précis. Oui, il y a des gens qui retournent et racontent des histoires de luxe, de l’opportunité, de l’égalité, mais la majorité revient à dire comment leurs rêves étaient très différentes de leur réalité. Bien sur, la vie est plus ou moins meilleure à l’ouest, mais les attentes doivent être tempérées. Dans de nombreux débats mémorables entre Madické et sa sœur, il rétorque que tout le monde ne va pas échouer, qu’il sera différent. En réalité, ses attentes sont ridicules. Il n’y a pas beaucoup d’opportunités pour un jeune garçon analphabète et étranger qui n’acquerra pas une éducation.
C’était intéressant aussi comment il remarque parce que le président français est de gauche, il va aider les pauvres. De même, il entend beaucoup d’histoires d’immigrés qui vivent bien en profitant des prestations de chômage. C’est fascinant la puissance de la mondialisation, les médias : les gens ont une meilleure idée de l’environnent dans le pays ou ils veulent aller (même si, l’autre cote de l’histoire est absent…). Néanmoins, il semble que les migrants ont une notion idéalisée de ce qui nous attendons (honnêtement, si vous partirez derrière tout pour une expérience complètement différent, vous auriez besoin de cette mentalité). Beaucoup s’attendent revenir chez eux un jour, se soutiennent leurs familles, construisent des bâtiments dans leur ville natale…Malheureusement, le fait demeure que la France, les Etats-Unis, les autres pays occidentaux n’offrent pas tout enviable. La réalité diverge un peu de l’espoir.
Ce qui est aussi frappant, c’est comment Salie et moi, nous partageons le même sentiment d’être déchiré entre deux cultures. Même si j’ai assimilé dans la culture américaine, a appris la langue, et a adopté les coutumes, ma couleur de peau et mes autres habitues révèlent que je ne suis pas américain. A la même fois, j’ai vécu en Amérique assez longtemps que lorsque je reviens au Népal, les gens savent que je ne suis pas vraiment népalaise aussi. Comme Diome, je me sens isolé parfois de ne pas être une partie de l’un ou l’autre.
Elle dépeint avec brio ces conflits, ces angoisses, et les sentiments généraux de déséquilibre.