“Le ventre de l’Atlantique” par Fatou Diome, il parle du sujet d’une relation très intéressante entre le politique et le sports en Sénégal. Je voudrais partager une autre occasion dans laquelle au travers une forme d’art, le politique et l’identité culturelle sénégalaises sont manifestés. Voilà le site de Sadio Bee (http://www.sadio-bee.com)
Qui est Sadio Bee ? Il a grandi à Dakar, la capitale de Sénégal. Il a appris le métier de couturier, et puis il est parti à la France. Sadio Bee rencontre des grands succès avec ses lignes de vêtements. Il utilise le concept de « Mixtissage », c’est à dire, « la rencontre de matières textiles, de modes et d’univers différents avec l’envie de créer un nouveau tissage”. Cela est unique car « on y retrouve les matières africaines traditionnelles mariées à des coupes occidentales modernes et adaptées au prêt à porter pour hommes et femmes ». Sadio Bee attire un public varié, particulièrement des modèles, des clients de villes cosmopolites, et des gens qui cherchent un style original.
Pourquoi je le mentionne ? D’abord, il est un symbole d’espoir pour beaucoup de gens africains. Nous avons déjà lu la manière dont les gens africains espèrent de chercher les travails aux pays développés, particulièrement en France. De ce point de vue, sans aucun doute, Sadio Bee est leur idole. Mais son implication pour les générations africaines surpasse les avantages économiques immédiats. Sadio Bee est un emblème pour la capacité d’imaginer et la créativité des sénégalais. Sur le site, Sadio Bee dit qu’il « tient à garder un lien fort avec son pays d’origine et à son échelle, il aspire à contribuer au développement du continent africain ainsi qu’à valoriser ses capacités artistiques et économiques. ». Récemment, en 2010, Sadio Bee lance sa nouvelle collection, qui s’inspire du 50ème anniversaire des indépendances africaines. Elle « affirme à travers le symbole d’un escalier, l’idée que la création artistique africaine connaît une ascension et a atteint aujourd’hui les plus hauts niveaux ».