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Fanon et les mouvements “Occopy”

Le « Fanon symposium » s’est passé à l’Université de la Caroline du Nord – Chapel Hill il y a quelques semaines ; j’ai trouvé un article (lien: http://www.southernstudies.org/2011/10/voices-frantz-fanon%E2%80%99s-lessons-for-the-occupy-wall-street-generation.html) sur cet évènement et une phrase m’a beaucoup frappé :

«As the world tries to figure out the meaning of the events in New York City and whether this is a long-awaited challenge to capital and elites from below, powerful and often-cited words from Fanon come to mind. Veterans of the social movements of the 1960s and 1970s, particularly the Black Freedom movement, when engaged in intergenerational dialogue often share this quote: “Each generation must, out of relative obscurity, discover its own mission, fulfill it, or betray it.»

C’est intéressant (et à mon avis, peut-être un peu ironique) qu’on compare les idées de Fanon avec ce qui se passe maintenant avec les mouvements « Occupy » (comment se traduire ?). Fanon a dit qu’il faut utiliser la violence pour lutter contre ceux qui utilisent la violence, tant que ces mouvements sont généralement paisibles. Bien sûr, le gouvernement et les corporations ne sont pas « violents » (c’est-à-dire, ils n’oppriment pas les gens avec la force physique, mais en perpétuant l’inégalité monétaire), mais personnellement, j’ai maintenant tendance à associer Fanon avec la nécessité de guerre sanglante après avoir lu cet extrait. Cependant, c’est plus facile de voir pourquoi l’esprit révolutionnaire qu’il évoque fortement peut inspirer les participants des « Occupations ».

Est-ce que la mission de notre génération soit de combattre l’inégalité économique dans notre société, comme les Algériennes ont gagné leur indépendance de la France ? On ne sait pas, mais je suis d’accord avec l’idée d’examiner l’histoire pour mieux comprendre les développements d’aujourd’hui, et la citation de Fanon au-dessus peut être vue comme inspiration pour le mouvement « Occupy ».

 

Les footballeurs sénégalais qui ont disparu

Cet été (en juin 2011), neuf footballeurs sénéglaises en tournée ont disparu au Havre (une ville dans le nord-oeust de la France). Ils sont venus de la région de Dakar (la capitale du Sénégal) mais ils étaient en train de faire un tournament amiable contre une formation du HAC (une équipe de jeunes du Havre). Les articles suivants donnent plus d’information :

[1] http://www.paris-normandie.fr/article/faits-divers/ou-sont-passes-les-footballeurs-senegalais-disparus-au-havre (Français)

[2] http://www.rfi.fr/afrique-foot/20110607-football-une-equipe-senegalais-aurait-disparu-france (Français)

[3] http://sports.ndtv.com/football/news/item/174491-soccer-team-from-senegal-disappears-in-france (English)

Ce qui m’a frappé est l’idée que les footballeurs ont disparu de leux propre choix, pour gagner l’entrée plus permanente en France. Quelques citations des articles au-dessus me semblent soutiennt cette idée, par example : « The players are expected to either claim asylum or disappear in the black economy. » [3] et la questoin d’un organisateur, « Peut-être veulent-ils rester ici ? » [1]

Je pense que ces évenéments sont très intéressants à considérer avec la lecture du roman « Le Ventre de l’Atlantique » parce que les deux impliquent les circomstances des sénéglais qui essaient d’utiliser le football comme un moyen de rester en France. Bien sûr, Madické dans le livre veut avoir l’occasion d’aller en France pour réussir en jouant le foot, tandis que les footballeurs qui ont disparus ont été en France pour un temps assez bref avant de disparaître. J’étais un peu étonnée que les gens ont pensé qu’ils pouvaient laisser avec intention pour y rester (puisque quand j’ai commencé à lire l’article, je m’attendais lire qu’ils ont été kidnappés pour un crime d’haine, par exemple). Cependant, nous avons discuté qu’il y a des sénéglais qui feraient n’importe quoi pour aller en France, alors c’est possible qu’ils ont disparu dans la socíété avec le désir d’y rester longtemps.

Le français ou le créole dans les écoles ?

http://www.bbc.co.uk/news/world-latin-america-14534703

Voila un article très fascinante que j’ai trouvé ; c’est écrit en anglais, et bien que je suis dans la section française, je pensais que c’était assez relevant pour partager. L’article discute la question de décider quelle langue d’utiliser pour apprendre les enfants dans les écoles en Haïti : le créole parce que tous les étudiantes déjà le parlent, ou le français parce que les parents de beaucoup de ses élèves ne savent pas le français et veulent que leurs enfants peut l’apprendre. Pourtant, la phrase que j’ai trouvée la plus intéressante à cause de ce que nous avons discuté et lu est : « The belief is widely held in Haiti that Creole is somehow a primitive, inferior language – possibly because of its origins in the days of slavery. » Cet idée offre un lien entre l’histoire d’esclavage et l’influence français qui dûre en Haïti même aujourd’hui, par exemple dans les questions de scolarité. Je n’ai pas de vraie réponse car je ne suis pas familier avec l’éducation or les langues en Haïti, mais à mon avis c’est intéressant que les écoles utilisent encore le français malgré plus de 200 ans d’indépendence.

 

« Tout le monde nous a oubliées »

L’article que j’ai trouvé décrit les vies des femmes haïtiennes, oubliée de l’aide humanitaire ; l’article se parle d’un rapport publié par l’organisation Human Rights Watch hier (le 30 août 2011) mais le rapport se réfère au tremblement de terre en Haïti en janvier 2010. Selon cet article, plus de 300 000 femmes en Haïti ne bénéficient pas des efforts humanitaires et vivent dans des conditions caractérisées par la pauvreté extrême ; en fait, un grand problème là-bas est le niveau haut de grossesses non-désirées, accompagné par beaucoup de promiscuité et la manque d’accès à l’aide médicale. Malgré que cette situation se passe en Haïti et pas en France elle-même, je trouve l’article intéressant et pertinent à ce que nous discuterons, car l’histoire d’Haïti est beaucoup liée à celle de la France. En plus, j’ai étudié les vies des femmes musulmanes qui vivent en France et les obstacles qu’elles font face, mais l’article montre les autres difficultés affrontés par un grand nombre des femmes dans une autre partie du monde francophone.