As you read Fatou Diome for next week week, pay attention the ways in which the novel explores the issue of the role of the French language in Senegal, and the way dreams and experiences of migration shape life in the community she depicts. You should also pay attention to the ways in which soccer, vehicled through the global media, shapes identities and hopes within the connected words of France and Senegal. And think about the broader ways in which deeper historical experiences (notably those of the slave trade) are evoked in the novel.
Here are some materials that can help you gain a better sense of Fatou Diome as a writer, and of the novel. First, an interview with her during a presentation of the book at a Paris bookstore.
http://www.youtube.com/watch?v=O92c46ODTn8
Here is a short biography of Fatou Diome.
Here is an interesting review (in English) of the novel.
Here is an interesting review (in French) of the novel.
What other materials can you find about Diome? What can you learn about her literary and political positions and interventions? Please post your responses by 5 p.m. this Wednesday so that we can read them before discussion in our sections.
By searching under the “Fatou Diome” category to the right, you can also read the interventions of earlier students from the class about Diome’s novel.
Je suis désolée pour revenir au thème vieux, mais j’aimerais partager quelques idées sur les livres « Le Ventre de l’Atlantique » et « Soccer Empire ». Après avoir écrit ma rédaction sur ces deux œuvres et après avoir lu « Walls of Algiers », je me suis rendue compte de l’importance de l’équilibre des puissances avec un pays. Vous pouvez trouver la conclusion de ma redaction au-dessous :
« Finalement, les deux œuvres montrent l’influence de l’immigration dans la politique, la culture, et les aspects sociaux. A l’instar de Diome, Salie souligne des défauts dans le Sénégal, cependant on peut deviner qu’elle est concernée par les gens de son pays d’origine. Comme la narratrice, Salie espère convaincre Madické contre une vie en France malgré l’impression qu’elle donne d’être nantie. Contrairement au roman de Diome, l’œuvre de Dubois semble à dépeindre des destins plus brillantes comme ceux de Zidane et de Thuram. Mais, il faut remarquer que toutes les émigrations décrites ici étaient facultatives tandis que certaines époques avaient des missions où l’objectif était ramasser les gens (comme au Mali et au Sénégal). Surtout, on se ronde compte qu’il y a des façons pour accomplir l’intégration, ou au moins essayer. Un moyen c’est le sport, spécifiquement le football. On a vu ces résultats après la victoire française en 1998 dans le Mondial et la performance de l’équipe en 2006. Il va sans dire qu’on a besoin de l’équilibre des puissances comme le coup de boule de Zidane. »
A mon avis, dans le cas de « Walls of Algiers » on apprend que toutes les personnes (et leurs origines) contribuent à l’équilibre des puissances de la Algérie.
What I find most interesting are the various avenues (or battlegrounds) Diome takes to explore, experiment with, and reconcile differences between traditional Senegalese culture, traditional French/European culture, and the new culture created from the interaction of the two.
Her family–though now it seems almost self-evident that the idea of family, which is so deeply valued in Senegal, really serves as such an avenue, where contests of culture take place continually throughout the novel, both in the present and past relationships the narrator had with her family back in Senegal, and the relationships among other members of the family.
Additionally, I think another avenue of exploration for this reconciliation of culture/tradition is Diome’s postmodern aesthetic. Her style incorporates two distinct narrative techniques, and it seems that Diome alternates between them, giving them each their time to prosper, just as Senegalese traditions and deviations from those traditions each have their own moments of glory within the novel. One of these styles is the slow-reading, contemplative, internal, almost Proustian version, where time has no urgency, but what is more important is a reflection of whichever situation arises, and its relevance both to the larger narrative and to the narrator’s consciousness. The other style is much faster, energetic, requires a sense of urgency, and is often used when there is a dialogue (though not always).
« Etrangere partout, je porte en moi un théâtre, invisible, grouillant de fantôme. »
Salie, originaire d’Afrique, mais vivant en France représente une histoire que beaucoup de personnes peuvent partager. À travers son livre, « Le Ventre de l’Atlantique », nous pouvons observer une femme suspendue entre deux mondes, deux cultures, et deux identités. Sa propre expérience évoque les chapitres noires de l’esclavage et ses terribles conséquences.
Avec un éloge particulier, Diome présente son histoire en offrant des vignettes tout au long du livre. Ce style, dense mais directe, nous rappelle le style unique de Virginia Wolf qui elle aussi écrit avec une certaine aisance et confiance en explorant des thèmes difficiles et tragiques : « Une angoisse poignante précède toujours mon retour vers l’Hexagone, je n’en dis jamais rien. » (Diome 206)
Son courant de conscience joue donc un rôle primordial dans sa faculté de pouvoir susciter une réelle émotion chez le lecteur.
C’est donc avec son style littéraire que Diome souligne ses thèmes de conflits d’identités et de départs. Son identité, Salie semble la recherche avec une certaine obsession, troubler par la notion de départs, physique et psychologique : « L’idée de départ, de la réussite a aller chercher ailleurs, a n’importe quelle prix, l’avait bercer […]. » (Diome 166) Madické, son frère, ressens une grande envie de suivre dans les pas de sa sœur. Cependant, le départ n’a pas toujours une connotation positive dans le livre, en effet, Salie en souffre énormément : « Une angoisse poignante précède toujours mon retour vers l’Hexagone, je n’en dis jamais rien. » (Diome 206) Elle qui connaît une réalité complètement différente des illusions de grandeurs que s’est créer son frère aux fils des ans : « Cette terre que ou tu veux me garder, oui, cette terre, ca te dit encore quelque chose a toi ? Mais non mademoiselle ne sent plus chez elle ici. Tu veux que je reste ici, et toi, pourquoi t’es partie, toi ? » Salie ne réussi pas a expliquer a son frère les difficultés que les Africains doivent accepter dans le territoire français. L’amour du football, devenue un rêve, offre a Midické l’opportunité de s’évader mais le condamne à rester en Afrique tout comme Monsieur Ndetare. En effet, Salie ne veux pas que son frère quitte le continent.
Peut-être parce que nous venons de lire un livre au sujet du football, mais c’était facile de voire le symbolisme de ce sport dans le livre de Fatou Diome. Beaucoup comme dans Soccer Empire, c’était comment on quitte les Antilles, dans le film de mardi, c’était comment on quitte le Brezil, et maintenant dans Le ventre de l’Atlantique, c’est le chemin on suivre pour qu’on puisse quitter l’Afrique. C’est comment on peut venir dans ce grand pays. Les non-Français considèrent la France avec émerveillement. Salie, par contre, n’a pas du tout le même avis, mais ne peut pas le communiquer à son frère. Elle trouve que d’être une immigrée en France, ce n’est pas aussi glamoureux que les Africains pensent ; c’est dur et elle sent toute seule.
Moi je trouve que la relation entre Salie et son frère est assez similaire que la relation typique entre un sœur âgée et son petit frère, qui possède des idées idéalistes du monde et de la réalité d’un pays. Pour Madické la France représente un avenir parfait : une fuite de la vie quotidienne de Niodior ; le succès, le grandeur et la richesse ; et plus que toute, l’opportunité de jouer pour l’équipe français nationale. Il a des rêves fervents de quitter son petit ile et s’aventurer dans une nouvelle monde plein de possibilité. La difficulté pour Sali, c’est d’expliquer les complexités et les difficultés qui posent un défi sérieux pour les immigrés en France. Ce relation ici entre Madické et Salie incluse une discussion plus grande des espoirs des immigrés qui voyagent aux nouveau pays et les citoyens qui habitent déjà là-bas. Il y a une situation complexe concernant l’identité française et comment on prouver qu’on est français. Pour Madické, naïf, il ne pense que le football et les possibilités pour grandeur qui lui attendent. Il ne considère pas la possibilité de la solitude, l’isolation ou même la haine qui peut-être lui confrontent en arrivant en France – les choses que sa sœur Salie comprends bien et connaît assez bien aussi en vivant à Paris. La difficulté, c’est comment expliquer à quelqu’un qui ne connaît rien qu’un petit ile isolée par la modernité les complexités d’être étrangère dans un nouveau pays ?
L’oeuvre de Fatou DIome est riche en personnages et en enseignements. Tout au long de ma lecture, diverses figures et descriptions ont attiré mon attention, provoquant des réflexions toutes aussi variées. Les expériences de l’homme de Barbès et Ndétare sont deux d’entres elles.
Commençons avec l’homme de Barbès. J’ai trouvé ce personnage intéressant, dans la mesure où il est emblématique d’une humanité doublement piégée dans des imaginaires sociaux inadaptés aux réalités du moment. C’est avant tout un homme, un mâle, et cela signifie (traditionnellement) qu’il n’a pas droit à la défaite, à l’erreur, à la faiblesse. Pour lui, l’échec n’est point une option. C’est ensuite un émigré. En d’autres termes, c’est quelqu’un qui s’est vu offert une opportunité unique d’échapper une réalité locale que peu comprennent. Il s’est vu offert un ticket vers un ailleurs plein de promesses. L’homme de Barbès, ou si vous préférez le mâle émigré est un veinard qui n’a point droit à l’erreur et qui finit par entretenir et renforcer plusieurs illusions liées aux questions du genre et de l’immigration.
Ensuite, nous avons M. Ndétare qui –en vain – essaie de fournir une perspective plus intellectuelle et réaliste à ses élèves (dont Madické). Il leur parle des mésaventures de Moussa. Cependant, ses mots et avertissements ne sont pas assez convaincants. Du moins, pas aussi convaincants que ce que les yeux de Madické voient : « Les fils du pays qui dînent chez le président de la République jouent en France. M. Ndétaré qui lui apprenait la langue de la réussite [le français], avait étudié en France. [Et même] La télévision qu’il regardait venait de France» (page 92). On voit là une tension entre (1) les efforts d’émancipation menés par certains intellectuels et (2) les indicateurs visibles et immédiats vis-à-vis de l’ailleurs.
Le thème dans le roman que j’ai trouvé le plus intéressant est celui de l’exil. Le choix de titre fait réfléchir parce que l’exil dont qu’elle parle est volontaire. Aller en France est un objectif de plusieurs en Sénégal. Ils ont le désir de quitter le pays et trouver une vie plus agréable, avec plus d’opportunité. Pour eux, même ceux qui jouent le football, La France est un pays de chance. Quitter est la chance à trouver le succès, la gloire, etc. soi-même et pour la famille. D’être le premier et d’ouvrir la porte pour les autres membres de la famille. Et pour quelques, c’est la seule méthode de réussir. Si on rate, on rate pour tous et ça fait honte.
Un autre thème important est la langue. L’idée que le narrateur présente est que la langue est plus importante comme porte que le sport. Chaque auteur peut garder leur propre identité, mais les athlètes jouent pour la nation.
J’ai beaucoup aimé le style de Fatou Diome. C’était un peu comme les idées courant. J’ai commencé lisant sans dictionnaire et j’ai compris beaucoup quand même.
En lisant « Le Ventre de l’Atlantique », je me suis intéressée au concept d’idéalisation qui est représenté dans le roman. Diome présente en première Madické, vraiment obsédé par le football, qui rêve d’être multimillionnaire du football en France –c’est sa seule ambition dans la vie. Puis elle décrit une publicité de « Miko », un cône de glace. Les enfants l’attendent, « ici comme les chrétiens attendent le retour du Christ » (20). Je crois de Diome crée un lien important entre la publicité et le thème dominant de la France comme paradis. Madické, les autres jeunes du village, et à plus grande échelle, les immigrés aspirants, croient à une France utopique où ils peuvent réussir et amasser des grandes fortunes. Cette idée a été fortement enracinée : l’homme de Barbès est le grand emblème de l’émigration réussie, une publicité ambulante pour la beauté de la vie et la fortune en France. Ils voient des images de la réussite des footballeurs noirs à la télé. La publicité de la France projette un paradis où « on ne peine pas, on ne tombe pas malade…on a les moyens de s’offrir tout ce que l’on désire » (43). Mais au-delà de l’écran, il y a des vérités désagréables de la vie comme un immigré, des vérités qui ne sont pas annoncés à la télé, des vérités que l’homme de Barbès cache, et des vérités que Salie essaie d’expliquer à son frère.
Dans un blogpost précédente sur le chapitre « la France Métissée » de « Soccer Empire », j’ai écrit au sujet de symboles du sport et du fait qu’une équipe de football peut symboliser une nouvelle nation française, une société multiculturelle et multiraciale. Mais c’est un idéal artificiel, pas la réalité. Dans le roman, le football fonctionne de même comme un mécanisme à idéaliser la réalité désagréable que la vie immigrante en France n’est pas facile.
J’aime la mélancolie de ce que Diome dépeint comme un obstacle évident à la réalisation de « la France paradis ». L’idéal de la France est inaccessible à cause de quelque chose qui est intrinsèquement française: la langue. Il s’agit d’une difficulté fondamentale de l’immigration, celle qui ne traverse pas l’esprit de ces rêveurs engloutis.
Ce qui me frappe le plus en lisant le roman de Diome, c’est la division entre la réalité et les perceptions de la réalité. Madické ne comprends pas vraiment la réalité de la vie en France, des chances très petites de réussir en jouant le foot, la langue française. Il semble aveugle du point de vue de Salie, et elle veut lui dire qu’un futur en jouant le foot professionnel n’est pas réaliste, qu’apprendre le français ne l’assure pas à être prêt pour vivre en France. En plus, Salie veut lui dire qu’une vie d’immigrant à France n’est pas une vie de extravagance, une vie à l’aise. Salie a dû travailler dûr, et même elle ne gagne pas beaucoup d’argent. On voit la même situation avec l’homme de Barès, qui semble riche, ayant tout les commodités de la France, mais en fait il a été pauvre en France. Donc, la perception de la France au village de Salie and Madické est très différente que la réalité de la vie là-bas.
Dans son œuvre semi-autobiographique, Diome parle du thème de l’immigration et de la tension entre les expectations des sénégalais et les réalités de la vie en Europe. J’aime bien cette histoire et l’usage de l’émotion à l’état bru en décrivant ce conflit interne et l’impossibilité de choisir entre les deux identités. Elle expose les mythes et les stéréotypes de la relation entre les Français et les colonies. Diome remarque que les sénégalais regarde l’Europe comme un paradis. Par exemple, Madické croit qu’il doit aller en France et joindre une équipe de football pour avoir du succès, malgré que les équipes locales existent en Sénégal. Diome essaye d’expliquer que les conceptions optimistes ne sont pas toujours vraies. Elle présente la lutte personnelle de Salie en montrant que le succès économique n’est pas nécessairement équivalent au succès social. En considérant des articles et des interviews de Diome, on apprend que ces thèmes résonnent avec sa propre expérience d’exclusion.
En plus, j’ai trouvé intéressante comment Diome présente le rôle de la media en perpétuant les dynamiques coloniales, qui peut aussi expliquer l’idéalisation de France par les sénégalais. Les sénégalais toujours regardent la télévision qui est plein des images des Européens et des produits comme le Coca-Cola. Ils acceptent les messages sans participer dans une dialogue ou échange au-delà de l’écran de la télévision (18, 19, 49). De la même façon, il semble que les gens regardent les matches de foot principalement des équipes européens.
http://www.larousse.fr/encyclopedie/article/Laroussefr_-_Article/11023366
http://www.time.com/time/magazine/article/0,9171,557045,00.html
http://www.time.com/time/magazine/article/0,9171,557045,00.html
“Young people in my village imagine life in France, but they don’t really know what goes on in French society.” On peut penser que ça c’est dit par Salie, la protagoniste de « Le Ventre de l’Atlantique ». Pourtant, c’est l’écrivaine Fatou Diome qui démystifie l’idée fausse que la France est un pays mythique de richesses. En décrivant sa semi-autobiographie par Salie, Diome se concentre la narration sur les ironies and les ambivalences de l’exil. En faisant cela, elle répond à l’erreur que la vie occidental est plus facile et plus lucrative pour les immigrants indigents. Aussi, elle utilise le football comme un moyen pour illustrer la mesure dans laquelle les perceptions africaines de la France sont informés par la dynamique coloniale. Selon Diome, l’interaction entre la globalisation et la néocolonialisme complique la protagoniste et l’espace dans lequel elle réside. La vie en Europe est la meilleure alternative mais le prix à payer est la mélancolie de la nostalgie et la perte de rapport avec la patrie.
Comme indiqué, Diome démontre effectivement ses sentiments par le football. En raison du fait que football est un sport international, elle le utilise comme une métaphore pour explorer les exemples d’identification. A travers le roman, Diome parle presque exclusivement des équipes européennes. Malgré la présence des équipes nationales, elle mentionne que les jeunes de son île identifient avec l’équipe et les joueurs français. C’est mieux représenté quand Madické, le frère de Salie, elle demande de l’aider à immigrer en France pour jouer pour son équipe de football. L’ignorance des équipes sénégalaises et l’affiliation avec des équipes françaises — Diome situe les sénégalaises dans une espace mondiale dans laquelle les citoyens continuent à associer avec les anciennes puissances coloniales. Les jeunes sont désireux de s’intégrer dans cette espace, tandis que les adultes sont attachés aux valeurs traditionnelles. Donc, ce qui est fascinant est que Salie (et essentiellement Diome) est à un tournant entre l’intégrer dans sa propre communauté ou dans la société française. Comme l’article dans le Time suggère, « …she’s at ease with her place between two worlds. »
I thoroughly enjoyed reading Diome’s “The Belly of the Atlantic.”
Aside from reading even more about the actual impact of soccer on the lives of people in former French colonies (to which I had never given a single thought prior to this class), I found the difficulties faced by Salie to be fascinating. As a migrant in France, she deals with the racism and struggles of poverty that those in her homeland assume cannot exist in the “paradise” they consider France to be. Salie refers to her life in France as a “state of exile,” longing to be home with her family (20). However, while growing up on Niodior, she was treated as an outcast and a foreigner in her own country because of the fact that her father was a foreigner. While at school, she is accused of “stealing [the local] children’s opportunities,” as though she herself was not a member of their society, and the xenophobia of her peers manifested itself in statements like “That foreigner probably has secret powers. After all, what do we know of her father?” (51). Not only is she treated like an outsider in her homeland, she also has to deal with the fact that in pursuing an education and leaving for France she broke traditional gender roles in a place where “young girls [are] given to men they don’t love” (2), unmarried mothers are “denigrated, then banished from the community” (35), and the mere mention of the pill could potentially lead to one being “cursed for life” (38). Yet, though she is an outcast of the traditional society of her homeland, Salie finds herself envious of the local women’s serenity and “the psychological comfort they doubtless derived from the strength of their convictions” (38). Growing up on Niodior, Salie longed to leave for the golden land of France, but once there she longs for the home she left behind. Her conflicting desires make me think of my father’s family, who left Greece for the US in the late ’70s, seeking a place of better opportunities. Years later, there still exists in our family (at least from my perspective) the same sort of internal conflict; we never feel completely at home in the country in which we currently live, always longing for some aspect of the place we left behind.
Le roman de Fatou Diome, Le Ventre de l’Atlantique, me frappe par la façon dont l’auteur combine une réflexion très personnelle sur les défis que la France a imposées à ses anciennes colonies et les luttes qu’elle rencontre dans la construction de sa propre identité. Dans le roman, Salie, comme Diome, est un produit de deux endroits bien distincts. Elle trouve qu’il est impossible de choisir l’une plutôt que l’autre parce que leurs histoires sont inséparables. Sa peau dit qu’elle est africaine, mais sa culture et son mode de vie – même ses rêves – sont tissés dans une histoire qui n’est ni purement sénégalais, ni purement français. Elle est les deux en même temps, même si elles ne semblent pas être tout à fait compatible avec l’autre.
Le récit de Salie, c’est de trouver sa place dans la société sénégalaise et française. Diome utilise une approche qui est critique et introspective aux défis qui nous attendent. Alors que le monde devient de plus en plus un cadre mondialisé, nos aspects de l’identité et de la façon dont nous comprenons nous-mêmes sera l’objet d’attaques. Nous serons obligés de revoir nos hypothèses sur la nationalité et l’ethnicité en tant que cultures vient en parallèle et en collision avec l’autre, ce qui est le cas pour Salie et Madické, son frère. Ce dernier est également un excellent exemple des moyens artificiels que les gouvernements ont essayé de limiter cet échange fluide ; son désir remarquable et sa volonté de tout faire pour réaliser son rêve en France est preuve de cette déconnexion.
http://www.time.com/time/magazine/article/0, 9171,557045,00. html
Comme cet article évoque, la vie de Diome a reflété les défis qui ont confrontée Salie. Elle est située entre deux forces puissantes de sa vie, peut-être mieux représentée par sa grand-mère sénégalaise et son mari français. Comme Salie, elle doit trouver un moyen de mélanger les deux. Peut-être ce roman est le moyen que Diome fait une fusion de ces identités, ou peut-être c’est seulement une petite partie de ce processus pour elle. Ce qui est clair, cependant, est que sa compréhension de cette situation n’est pas de la spéculation. Ses propres expériences l’ont guidé et la façon nuancée et familier dans lequel elle écrit rendre l’histoire incroyablement convaincante.
Je suis contente que nous ayons eu l’opportunité de lire « Le Ventre de l’Atlantique. » En lisant, je sentais beaucoup de compassion pour la situation de Salie et de son frère. Salie représente une femme forte, à poigne de son avenir. Même si la situation de Salie était unique (d’aller en France), elle représente une vrai “féministe” en essayant de réussir malgré la séparation avec son mari. Elle utilise l’éducation pour battre contre le racisme en France et partout l’Europe. Par contre, les grands rêves du frère de Salie ont aussi inspiré de compassion inévitable. Pour Madické, et j’imagine que le reste de la population en Sénégal, la France représente un utopie, où on trouve d’emploi, des opportunités et d’un bonheur infini. En parlant de l’immigration, le livre peut s’appliquer à n’importe quelle population ou pays, alors que la théorie et la réalité de l’immigration diffère sévèrement. Le personnage de Salie est aussi universelle parce qu’elle fait tout possible pour protéger son frère de la réalité cruelle en France.
Ce roman a crée beaucoup des souvenirs de ma mère d’accueille française, une éducatrice dans une école avec une population des immigrants. Elle connait l’importance de l’éducation pour ses étudiants, bien qu’ils ne le sachent pas. Elle s’est devenue fâchée à cause de l’indifférence des étudiants de continuer leurs études malgré les sacrifices de leurs parents. J’ai trouvé des similarités entre la mentalité de Fatou Diome et ma mère d’accueille. Fatou Diome utilise l’éducation, en particulaire, la littérature, pour inspirer le multiculturalisme et le tolérance dans le pays. Après avoir lu des commendataires à propos de ce roman, je pense que Fatou Diome a réussi à créer une compassion sur le peuple français. Les commentaires étaient tous positifs et ils se concentrent sur l’importance apprendre l’histoire des immigres et leur vie en France.
http://www4.fnac.com/avis-Le-ventre-de-l-Atlantique/1p1604506
http://www.independent.co.uk/arts-entertainment/books/reviews/the-belly-of-the-atlantic-by-fatou-diome-trans-ros-schwartz-amp-lulu-norman-418822.html
http://www.babelio.com/livres/Diome-Le-Ventre-de-lAtlantique/8712/critiques
Je pense que Fatou Diome évoque beaucoup l’histoire partagée du Sénégal et de la France dans son roman. Je crois que le personnage de Monsieur Ndétare, l‘instituteur, est symbolique parce qu’il est l’envers et au même temps pareille aux esclaves de l’époque coloniale. C’est à dire, même qu’il soit blanc, il ne peut pas quitter l’île, et il n’est pas complètement accepté par les habitants. Salie explique que « Ndétare l’était (prisonnier) doublement : de cette île, qu’il lui était interdit de quitter, mais aussi de sa mémoire qui ne lui avait jamais donné le droit de vivre autre chose que sa mélancolie… Il dérivait comme une barque vers la mer noire de ses souvenirs. » Comme les anciens esclaves, il rêve de ne pas être là, mais il ne peut pas s’en aller. Aussi, dans cette phrase, Salie évoque la mer qui peut donner et quitter tout pour ces habitants.
Une partie que j’ai trouvé intéressante parce qu’on voit comme les deux cultures s’opposent, c’est quand Salie dit à son frère que les marabouts sont des charlatans, et il lui dit, « T’es vraiment occidentalisée !… Comme t’es devenue une individualiste, te ne veux même pas m’aider. Alors t’es qui pour m’interdire ? » C’est à la fois, le chauvinisme Sénégalaise dont Diome parle beaucoup, et la « trahison » qui sent son frère à cause de fait qu’elle ne crois plus dans « nos coutumes ».
Une entrevue avec Fatou Diome à propos de “Le Ventre de l’atlantique”: http://www.grioo.com/info1151.html
Biographie : http://un-livre.un-jour.org/biographie_fatou_diome.htm
Fatou Diome, une écrivaine franco-sénégalaise semble à écrire d’une manière autobiographique. En fait, on voit ce style dans son œuvre « Le Ventre de l’Atlantique », où à l’instar de Diome, Salie narre le roman en soulignant des défauts dans le Sénégal et la France (mais elle est concernée par les gens de son pays d’origine). Ici, Diome met en question le concept de « l’hybridité ». De plus, l’idée de « l’émigration raisonnée » sort de Salie (Diome) ainsi que la recherche de la vérité sur la vie en France. Après un peu d’analyse, on peut penser à trois moyens d’interprétation pour le titre, qui me mène à une question importante qui concerne l’auteur.
A première vue, on peut simplement conclure que le titre fait référence au centre littéral de l’Atlantique (dans ce cas l’île de Niodior). En outre, la fonction d’un ventre peut être comparée avec cela de l’Atlantique. C’est-à-dire, l’île dévore l’opportunité de son peuple. Cependant, avec une analyse encore plus approfondie il y a des raisons de croire, que le « ventre » fait allusion au ventre sexuel de la femme. Selon Valentina Tarquini, le ventre est un « ventre sexuel de la femme voué à l’aveugle reproduction, parfois comme le giron maternel blessé par l’insensibilité des institutions masculines ». Donc, cette dernière interprétation me fait penser à la position de Diome sur le féminisme (il est intéressant de noter que le substantif est masculin).
Selon le site web L’union, Diome se considère une féministe modérée. Dans l’interview, elle explique que, pour elle, « cela indique qu’il n’y a pas une demi-loi ou une demi-justice ». Pour moi, Diome suggère que la réponse à l’injustice raciale et le sexisme existe hors du déménagement à l’Europe (la France).
http://www.revue-relief.org/index.php/relief/article/viewFile/658/734
http://journal.afroeuropa.eu/index.php/afroeuropa/article/viewFile/156/143
http://www.lunion.presse.fr/article/culture-et-loisirs/lecrivaine-fatou-diome-a-la-bibliotheque-pompidouau-diable-la-langue-de-b
Après que Salie part de son pays, elle ne se sent pas comme elle appartient à la France ni à Sénégal. Elle continue d’appeler sa peuple sa famille, mais ils la voient comme un étranger. Cette situation me rappelle de cela des harkis- les soldats algériens qui battent pour la France dans la guerre de l’Independence algérien. Après la guerre, ils n’étaient pas accueillis en Algérie, mais au même temps ils souffrent du racisme en France. Ils sont africains et représentent la récente guerre douloureuse dans les yeux des français, mais dans les yeux des algériens, ils sont des traitres. Partout qu’ils vont, ils sont des étrangers, similaire à Salie. C’est une concept vraiment triste, de n’avoir pas une nation à laquelle on peut retourner ni une peuple qui t’accueillie.
Sur un sujet un peu sans rapport, je suis dans une classe ce semestre qui traite l’histoire d’Afrique, et nous apprenons maintenant de la période du colonialisme. Une question que j’ai trouvé particulièrement intéressant (que nous discutions lundi en fait) est si le colonialisme était une période transformative pour le continent. Moi, je dis oui immédiatement. Il me semble que la violence était si répandue, et presque toute la population sur le continent était affectée dans quelque manière. Nous pouvons voir les effets du colonialisme même aujourd’hui- par exemple, la majorité de pays africains gardent la langue de leur colonisateur comme une langue principale. Et selon ce roman que nous avons lu, Le Ventre de l’Atlantique, évidemment, les sénégalais perçoivent la France d’être la solution de toutes leurs problèmes, un fait qui suggère que la colonialisme a eu des effets durables. Mais au même temps, la période coloniale dure environ cent et cinquante années, et dans l’histoire africain totale, ça ce n’est rien. C ‘est assez récent, mais dans deux cents années, est-ce que nous étudierons les colonisateurs ? Je pense que cette ère maintenant et la prochaine centaine des années, nous allons voir une transformation extensive du continent d’Afrique qui va être beaucoup plus transformative que le colonialisme. Mais, quand meme, je pose la question à la classe : La colonialisme a-t-il défini l’Afrique que nous connaissons aujourd’hui ?
Bien que « Le Ventre de l’Atlantique » soit le premier roman que j’ai lu en français et c’était un peu difficile pour moi, je l’ai beaucoup aimé ! J’ai trouvé très intéressant le contraste partout le livre entre les rêves et les espoirs des gens à Niodior et la réalité d’être immigré africain en France. Il y a des personnages comme l’homme de Barbès qui parle de la magie de la France, les opportunités abondantes et le style de vie merveilleux, mais après, on apprend sa vraie histoire, et les histoires d’autres qui y ont eu des expériences difficiles. Il y a aussi des voix de la raison dans le livre, comme Salie et Ndétare, qui comprennent les complexités de l’immigration. J’ai aussi bien aimé le rôle du football dans le roman, particulièrement dans le contexte de « Soccer Empire. » Il est intéressant de voir l’importance du foot dans les vies quotidiennes des gens. Ils veulent toujours être devant la seule télé de l’île pour voir les matchs ! Et pour beaucoup d’eux, comme Madické, le foot et la seule possibilité d’échapper et aller en France.
http://www.youtube.com/watch?v=yecGweIyk10
Voici une vidéo intéressante d’une interview quand Fatou Diome parle d’un autre roman plus récent qu’elle a écrit en 2010, « Celles qui attendent ».
J’apprenais que la solitude associée avec l’immigration joue un rôle important dans « Celles qui attendent », analogue à comment Diome décrit la solitude du personnage principal dans « Le Ventre de l’Atlantique », Salie, qui a immigré en France. Dans « Celles qui attendent », Diome décrit les expériences des femmes, épouses, et mères en Sénégal qui attendent leurs maris qui ont immigré clandestin en Europe. L’attente de ses femmes sénégalaises de leurs maris est toujours difficile à cause de l’incertitude associée avec leurs maris et est aussi une épreuve de l’amour pour vivre dans l’absence de leurs épouses. Similaire à comment Madické avait des grands espoirs et des rêves à propos du « paradis » en Europe où « on se contente de vivre, on a les moyens de s’offrir tout ce que l’on désire . . . », je peux imaginer que les femmes dans « Celles qui attendent » ont ces mêmes aspirations pour le retour de leurs maris (43).
En plus, je m’intéresse à comment Diome dépeint le sexe féminin et sa relation avec l’immigration. Bien sûr « Le Ventre de l’Atlantique » et « Celles qui attendent » diffèrent à propos de la situation des personnages féminins principaux – Salie représente l’immigrée qui laisse sa communauté en Sénégal pendant que les femmes dans « Celles qui attendent » sont laissées par leur maris. Néanmoins, quelques-unes des mêmes pressions apparaissent pour les personnages féminins dans ces deux romans. Après son mari l’a rejetée en France, quand Salie revenait en Sénégal, elle dit que « même ceux que je ne connaissais pas avant mon départ vinrent me rendre visite et donner leur avis sur ma nouvelle vie . . . on me reprocha mon divorce » (59-60). De la même façon, Diome explique dans cette interview que les femmes dans « Celles qui attendent », « se sentent observées, parce que tout le monde se demandent qu’est-ce qu’elles font derrière leurs maris. » La féminité crée des complications dans son association avec l’immigration, comme est bien évident dans ces deux romans de Diome.
Vers la fin de l’interview, on apprend quelques idées politiques de Fatou Diome. Elle dit qu’elle veut dire aux hommes politiques « qui pensent pouvoir mettre des cloisons entre les humains, entre les peuples . . . l’être humain n’est pas un baobab, on n’a pas vocation à rester statique, figé, comme des rocs ». Alors, même si Diome illumine des problèmes associés avec l’immigration comme la solitude et l’échec d’atteindre des espoirs qu’on et sa famille avaient pour l’immigré, elle ne semble pas établir une position contre l’immigration. Quand même, elle dit qu’« il faut régler les problèmes qui poussent à l’immigration avant de considérer les êtres humains comme des problèmes politiques ». Surtout, elle souligne le fait que « l’Afrique n’est pas pauvre, on l’appauvrit. L’Afrique n’a pas besoin d’aide, elle a besoin de respect. » Alors, à travers cette interview, il est clair que Diome soutient le développement de l’Afrique dans une manière nette pour encourager les gens africains de rester au pays natal sans penser que c’est toujours nécessaire d’immigrer pour réussir dans la vie.
Le Ventre de L’Atlantique.
J’ai beaucoup apprécié le livre écrit par Mme. Fatou Diome. Le fait qu’elle a écrit ce livre basé sur des expériences réelles me fait réaliser à quel point vivre dans certains pays d’Afrique peut être difficile. Tout jeune, les garçons de famille comprennent en quoi consiste le rôle d’homme. Jamais au Canada les jeunes garçons reçoivent de la pression parentale pour vite commencer à travailler pour aider financièrement la famille. Cela ajoute un stress qui reste gravé dans la mémoire. Diome parlait dans son livre à quel point les jeunes éprouvaient de l’amour pour le soccer. Pour eux, c’était un rassemblement qui les réunissait et leurs permettait d’oublier les responsabilités familiales. Beaucoup avait comme rêve d’un jour partir en Europe pour faire partis des meilleures équipes. C’était pour eux une porte de sortie qui permettrait à amasser une grand somme d’argent tout en jouant le sport qu’ils préfèrent. Salie, la sœur de Madické a joué un rôle très important tout au long du roman. Elle qui était maintenant résidente Française, essayait au plus fort de convaincre son petit frère, qu’il n’avait pas sa place dans un pays dans lequel l’intégration d’immigrants était si difficile. En quittant le Sénégal, Salie est devenue une étrangère en France ainsi qu’au Sénégal lors de son retour. Elle considérait encore sa famille comme étant le Sénégal mais il en était différent pour eux d’après leurs perceptions.
Il était intéressant d’entendre le point de vue féminin sur l’immigration. Salie qui est une femme qui a quitté son village à un très jeune âge, elle qui a réussi à obtenir sa citoyenneté, n’avait pas seulement que du positifs et n’encourageait pas son petit frère à faire de telles démarches. Beaucoup de personnes croient qu’il est beaucoup mieux de se sortir des pays Africains. Il y a un moment dans le roman qu’il prouve le contraire. Tout au long du livre, Madické voulait absolument quitté le Sénégal et aller rejoindre sa sœur. Lorsqu’il a commencé à travailler pour le petit marché qui a été ouvert grâce à la soutien financié de Salie, il a tout de suite changé d’idée. Cela me fait réagir puisque cela m’amène à me demander si le désir d’immigration en Europe ne serait pas que pour l’argent.
http://www.grioo.com/info1151.html
J’ai lu cet article, qui est une conversation avec Fatou Diome juste après elle a publié ce livre.
Elle dit dans ses commentaires que, d’abord, elle voulait illustrer que l’immigration n’est pas seulement une fonctionne du pauvreté ou des raisons socioéconomiques. Il y a aussi ceux qui qui partent en cherchant « leur émancipation, qui partent au nom de leur liberté. » Je vois comment c’est le cas pour Salie dans le livre, une « féministe modérée » dans une société extrêmement traditionnelle. On peut voir la tension de cet fait quand Salie dit qu’elle était la seule femme de entrer du « huis clos des garçons » (169), de vraiment quitter la domaine des femmes (la cuisine).
En plus, Diome parle dans l’article d’un autre côté de l’immigration qu’elle voulait montrer : des rapports entre les immigres en Europe, et leurs familles restées au pays, une dynamique qu’on oublie facilement. Les gens du village—en particulière Madické, le frère de Salie—idéalisent la France. Ils croient que toutes les choses meilleures et précieuses viennent de la France. Madické croit que tout est possible dans l’Europe—s’il peut seulement voyager là-bas, il pourrait jouer dans l’équipe française de foot. Mais aussi, quand Salie revient au Sénégal, elle est traitée comme touriste dans son propre village. Après tout, le fait suprême est « Elle vient de France » (167). Je pense que Diome illustrer très bien l’isolement de l’immigration : Salie est étrangère en France, une immigrée dans « la solitude d’exil » (44), mais aussi étrangère dans son pays : « je suis devenue l’autre pour ceux que je continue à appeler les miens. » Il faut être au milieu de deux mondes. Je crois que c’est un sentiment familier aux tous les immigrés, malgré leurs pays adoptés et leurs origines.