Les Elections dans le monde arabe et la charia

Chaque fois que je lis les nouvelles, il y a quelqu’un qui parle de l’Islam dans le gouvernement, ou de la Syrie, ou de l’Iran. Aujourd’hui, j’ai lu un article au sujet de l’Islam un peu différent : une discussion par la ministre française Jeannette Bougrab. Elle est la secrétaire d’Etat à la jeunesse en France, mais elle est d’origine arabe (spécifiquement algérienne). Elle exprime ces sentiments sur les succès électoraux des partis islamistes au Maroc, au Tunisie, et en Egypte. Elle dit, « C’est très inquiétant… Je ne connais pas d’islamisme modéré… Il n’y a pas de charia light. Je suis juriste et on peut faire toutes les interprétations théologiques, littérales ou fondamentales que l’on veut, mais le droit fondé sur la charia est nécessairement une restriction des libertés, notamment de la liberté de conscience… Je ne soutiendrai jamais un parti islamiste, au nom des femmes qui sont mortes ». Après notre lecture de Soccer Empire, quelques aspects de cet article m’ont parus plus intéressants. Le fait que Bougrab est identifié comme la fille de harki, et aussi qu’elle s’identifie comme femme française d’origine arabe. Il me semble qu’à cause de son identité féminine, française et arabe, elle donne une perspective nuancée sur ces événements qui est lié à cette idée d’une France mondiale.