La première partie du chapitre de Frantz Fanon, “L’Algérie se dévoile,” m’a fait immédiatement penser à la controverse en France sur l’interdiction de porter un voile intégral islamique en publique. Pendant les débats, je n’ai jamais complètement compris le motif de cette interdiction, ou l’importance de porter un voile non plus. Mais ce chapitre donne un aperçu d’une situation similaire, et les parallèles m’intéressaient beaucoup. En défendant la loi, Nicolas Sarkozy a dit: “la citoyenneté doit se vivre à visage découvert” (ici). Cela me rappelle un peu des hommes européens dont Fanon a parlé, qui veulent pouvoir voir les Algériennes: “L’Européen face à l’Algérienne veut voir. Il réagit de façon agressive devant cette limitation de sa perception.” En France moderne, les Européens adoptent les lois au lieu d’agir agressivement, et ils disent vouloir faire de la femme une citoyenne, au lieu d’un objet sexuel. Mais c’est le même sentiment de forcer les femmes de se présenter dans une façon qui convient à eux, les européens. Peut-être qu’il y a des femmes musulmanes qui voient cette loi comme un “viol” des droits, comme Fanon avec l’Algérie coloniale.
C’était intéressant de lire aussi comment les exigences des colonisateurs a provoqué les algérien(ne)s à tenir plus fort leurs coutumes, comme le port du voile. Ce n’était pas le voile lui-même qui était important – au contraire, il était devenu une entrave pendant la guerre – mais c’était simplement un autre façon de résister le contrôle colonial. Il est possible que les musulmanes en France ressentent la même chose, le besoin de préserver leurs identités culturelles et religieuses dans une société européen. La différence primaire, bien sûr, c’est que les français dont Fanon parle ont colonisé l’Algérie, pendant que les musulmanes en France sont entrées dans une société européenne de leur propre volonté. Aujourd’hui, tout le monde sait (j’espère, au moins) que c’est mal d’envahir un pays par la force et imposer vos propres idées sur son peuple. Mais si un étranger décide d’immigrer à votre pays, avez-vous le droit de créer des lois pour réprimer leur culture et leur religion? Et même si vous le pouvez, est-ce que c’est vraiment nécessaire? La loi qui a interdit les voiles intégrales était adopté l’année dernière, entrait en vigueur en Avril, et il y a un mois, pour la première fois, deux femmes ont été condamné pour le port publique de leurs niqabs et doivent payer des amendes d’environs €100 chacune (ici). Apparemment, la France soutient toujours l’interdiction. En dépit de son histoire coloniale, il me semble qu’il y a toujours des éléments un peu xénophobes de la culture française.
In a fairly recent New York Times article (published April 16, 2011), writer Elaine Sciolino comments on France’s ban on the full-face veil, saying that “nothing in the Koran requires a Muslim woman to cover her face.” Taking a historically and culturally based French perspective, she explains that the French have highly regarded male-female perceptual interactions through “Le Regard” for centuries. “Le regard” describes the direction or movement of the eyes towards an individual, having the intellectual capacity to gain insight on a situation (http://fr.wikipedia.org/wiki/Regard). I found this reasoning to be unique from other forms of argument enforcing the full veil laws. By taking this approach, the ban on the Veil focuses on deeply rooted French culture (by “refusing to assimilate to French culture”) rather than a public safety issue (if a woman is wearing a Niqab, one is unable to recognize her).
Sciolino brings up the security issue as well: “A stronger argument is that any hidden face is a potential security risk, and it is on that basis that the law does not single out Islamic veils by name, but rather all facial coverings in public.” By broadening the security factor to all facial coverings, “in theory, anyone wearing a. . .fencing mask or a motorcycle helmet with a full-face visor could be punished.” The French government has created a difficult question for themselves: where must they draw the line to determine a security risk vs. an individual’s everyday garment? Somehow they must enforce this law formally and fairly—difficult? Definitely. Sciolino brings up valid points and an interesting mix of reasons in which the French have created this ban on the Niqab.
Here is the article: http://www.nytimes.com/2011/04/17/weekinreview/17BURQA.html?pagewanted=all
L’interdiction de la voile intégral en France est un débat que je trouve hyper fascinant et, bien sûr, lié à la situation des femmes algériennes sous le contrôle des français. Bien que la France ait une longue tradition de laïcité tellement importante pour ce débat, les conséquences de cette nouvelle loi peuvent être vues aujourd’hui. En fait, le 11 avril 2011, la France est devenue le premier pays européen de mettre en œuvre une interdiction sur le port des vêtements qui couvrent le visage en public, y compris le niqab et la burqa islamique. Sarkozy a dit que peut-être cette loi protégera les droits des femme, citant des exemples ou des femmes ont étés forcés de porter le niqab ou burqa, mais les critiques disent qu’elle est par ailleurs politiquement et racialement motivé et discriminante contre les musulmanes. En théorie, le gouvernement français essaie de maintenir tous les citoyens égaux par ne chercher jamais de les identifier avec la religion, nationalité, ou race. Ainsi, aucun group ne serait pas favorisé et il aurait moins conflit et plus de solidarité dans la population française.
L’égalite entre les citoyens française est tout un autre problème, mais je m’intéresse à la question du féminisme associe avec ce débat. Il y a deux femmes en particulière, une pour et une contre la loi qui se sont disputé publiquement, Sihem Habchi et Kenza Drider. On peut voir le vidéo de « Revue & Corrige » ici http://www.dailymotion.com/video/xc2ok7_duel-sihem-habchi-vs-kenza-drider-b_news (commence à peu près 3:00 pour le commencement du débat). Sihem Habchi, directrice de l’organisation Ni Putes Ni Soumises a dit que cette loi, « ne s’agit pas de l’islam mais des droites des femmes, » que elle se « batterai contre toutes ces formes d’oppression, » et que Kenza Drider « stigmatise les musulmanes » en porter le niqab. Kenza Drider, d’autre part, a répondu que c’est elle qui a choisi de le porter, que « derrière ces voiles il n’y a pas des femmes soumises…on ne se sent ni dans une prison ni fantomatique ». Elle demande simplement de « vivre notre foi et notre croyance » et elle dit, de façon convaincant, « Ni putes ni soumises ? Moi mon slogan c’est ‘le niqab est ma liberté ». Il est clair que les femmes musulmanes ne sont totalement d’accord au sujet de cette nouvelle loi, et je crois que les français ne le sont non plus, parce quand on vraiment explore les positions des deux côtes, on voit des raisonnements très logiques.