http://www.youtube.com/watch?v=cgOIBkx9HqA&feature=player_embedded
Un autre groupe de rap français, IAM, utilise les instruments Afrique dans ses chansons. Après avoir lu l’œuvre de Fanon, j’ai captivé par l’idée que « le Noir » et les expressions artistiques du Noir sont synonyme avec «l’activité subversive contre d’oppresseurs ». C’est un message inspirant pour les jeunes arabes et les autres minorités.
Ce video est un peu « old-school » mais je l’aime beaucoup. Il utilise le rythme que nous pouvons reconnaitre de Stevie Wonder’s « Past time Paradise » qui est aussi utilisé par Coolio’s « Gangsta’s Paradise ». Les lyriques commentent sagement sur les effets durant d’esclavage, de colonialisme, et racisme. Le groupe est contre la culture française dominant par son rejet des langue standard (ils utilise Verlan qui est l’inverse des mots traditionnels). Parce que beaucoup de membres des IAM sont nationalistes islamiques et Afriques (aussi, une réaction contre « l’impérialiste français », les jeunes arabes connaissent et comprennent le préjugé qui IAM discutent dans leur chansons.
Ils sont arrivs un matin par dizaines par centaines
Sur des monstres de bois aux entrailles de chanes.
Sans bonjours ni questions, pas mme de prsentations
Ils se sont installs et sont devenus les patrons,
Puis se sont transforms en vritables sauvages
Jusqu’ les humilier au plus profond de leur me.
Enfants battus, vieillards tus, mutils
Femmes salies, insultes et dshonores.
Impuissants, les hommes enchans subissaient
Les douloureuses lamentations de leur peuple opprim
Mais chacun d’entre eux en lui-mme se doutait
Qu’il partait pour un voyage don’t il ne rentrerait jamais,
Qu’il finirait dans un port pour y tre vendu.
Il pleurait dj son pays perdu.
Trait en infrieur cause d’une diffrence de couleur,
Chaque jour nouveau tait annonciateur de malheur.
Au fond des cales o on les entassait,
Dans leurs esprits les images dfilaient.
Larmes au got sal, larmes ensanglantes,
Dans leurs esprits, longtemps retentissaient
Les champs de la partie de leur tre qu’on leur a arrache
Mais sans jamais tuer l’espoir qui les nourrissait
Qu’un jour, il retrouveraient ces rivages feriques
D’o s’lvent jamais les tam tam de l’Afrique
Les tam tam de l’Afrique {2x}
Perchs sur une estrade, groups comme du btail,
Jets de droite gauche tels des ftus de paille,
Ils leur ont inculqu que leur couleur tait un crime.
Ils leur ont tout vol, jusqu’ leurs secrets les plus intimes,
Pill leur culture, brl leurs racines,
De l’Afrique du Sud, jusqu’aux rives du Nil
Et prsent pavoisent les usurpateurs
Ceux qui ont un bloc de granite la place du cur.
Ils se moquaient des pleurs et semaient la terreur
Au sein d’un monde qui avait faim, froid et peur
Et qui rvait de courir dans les plaines paisib
Je trouve deux commentaires intéressants sur le rap français par David Brooks en New York Times et le Slate.
Gangsta, In French by David Brooks (New York Times)
http://select.nytimes.com/2005/11/10/opinion/10brooks.html?_r=1
David Brooks, Playa Hater (Slate)