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Le Style d’Écriture dans Black Bazar

En faisant des recherches sur Black Bazar sur le web, j’ai trouvé un article intéressant titré « Singularly Adaptable : On Alain Mabanckou » dans The Nation.

http://www.thenation.com/article/170916/singularly-adaptable-alain-mabanckou

Ce qui me frappait dans cet article, c’est son traitement du sujet de l’écriture de Mabanckou. L’article souligne un passage que j’ai aussi remarqué dans la première partie du livre, quand Roger Le Franco-Ivoirien attaque le projet de Mabanckou d’écrire Black Bazar, disant « Pourquoi écris-tu ? Tu crois que c’est tout le monde qui peut écrire des histoires, hein ? . . . Écoute, mon gars, sois réaliste ! Laisse tomber tes histoires de t’asseoir et d’écrire tous les jours, y a des gens plus calés pour ça . . . c’est pas notre dada, l’écriture. Nous c’est l’oralité des ancêtres . . . » (13-14). Comme dans ce cours nous nous occupons beaucoup de manières différentes dont des auteurs décrivent leurs expériences et l’histoire de leurs pays d’origine, je pense qu’il vaut examiner le style de l’écriture dans Black Bazar, comme cet article fait.

Ce que j’ai remarqué en lisant le texte de Mabanckou, c’était les « monologues » des personnages différents. Par exemple, celui de l’Arabe du coin introduit des idées intéressants, comme comment il pense que l’Afrique, c’est « le continent de la solidarité » et que les Européens ont piqué des idées des Noirs intelligents (112-114). Plus tard, Mabanckou inclut un grand monologue de monsieur Hippocrate à propos des avantages de la colonisation, et même son propre monologue au Breton de l’histoire du Congo-Brazzaville. Ces monologues reflètent des aspects de l’oralité que Roger Le Franco-Ivoirien dénonce au début du livre.

Une autre partie de l’analyse de cet article que j’ai trouvé intéressante, c’est quand il dit que :

« If Buttologist has an advantage over all these people who talk his ear off, it’s because he’s a writer, or because he’s becoming a writer. Literature may not offer him solutions to his problems—at least not solutions that are immediately recognizable as solutions—but it’s the act of writing that enables him to transcend the habits of mind in which his countrymen remain trapped. Black Bazaar is about learning that wonderful, surprising lesson: Literature matters; literature can change your life. Buttologist is the only character in the novel who achieves anything like a sense of peace, and he does so by way of the books he reads and the book he’s trying to write. »

Rétrospectivement, je trouve cette citation vraie, parce que même si les personnages mentionnés au-dessus comme l’Arabe du Coin, Monsieur Hippocrate, et Yves l’Ivoirien qui veut toujours analyser les actions du Fessologue pour voir s’ils combattaient la cause de renverser la dette coloniale, se plaignent beaucoup, rien ne change dans le roman pour adresser ces plaintes. Par contraste, Fessologue prend un point de vue relativement calme, et l’écriture, avec l’humeur, l’aide à faire face au départ de Couleur d’Origine et sa fille, et en même temps à adresser et éclaircir des sujets profonds de la diaspora africaine.

Le Havre film

Il y a deux semaines, j’ai regardé le film « Le Havre » (2011), réalisé  par Aki Kaurismäki et montré à « France in Europe : The French Film Festival  at Duke University ». Ce film raconte l’histoire de comment Marcel Marx, un homme français et un cireur de chaussures, protège un jeune garçon gabonais, Idrissa, qui immigre illégalement en France en essayant de retrouver sa famille qui habite en Angleterre. Marx habite au Havre, une ville portuaire au nord-ouest de la France. Kaurismäki représente Le Havre comme simple, accueillant, et une demeure de la classe ouvrière.

Idrissa immigre en France avec des autres immigrés illégaux à travers un conteneur qui arrive au Havre. Il réussit à échapper du conteneur quand la police découvre les immigrés illégaux, et dès qu’il trouve Marcel Marx, Marx convient de le protéger à sa maison pour qu’un inspecteur ne puisse pas le trouver. Marcel aussi rend visite au grand-père d’Idrissa pour obtenir l’adresse de la mère d’Idrissa en Angleterre. Enfin, Marx organise un bateau d’amener Idrissa illégalement en Angleterre, et l’inspecteur le trouve mais décide de le laisser échapper.

En général, j’aime ce film à cause de son intrigue simple facile à suivre qui souligne la nature simple du Havre et aussi la difficulté des immigrés illégaux et celle de Marx en essayant de protéger Idrissa.

Voici la bande-annonce pour « Le Havre »

Voici aussi quelques liens aux critiques de film:

The New York Times

The Guardian

Los Angeles Times

Le Monde

Le Gabon est un pays qui situe à l’ouest de l’Afrique et qui a gagné son indépendance de la France en 1960 après avoir joint l’Afrique équatoriale française en 1910. En 1964, les troupes françaises sont arrivées au Gabon pour rétablir le président ancien Leon Mba après un coup d’état. La langue officielle du Gabon est le français.

En général, le Gabon et la France ont des relations proches et coopérent politiquement, économiquement, culturellement, et militairement. Par exemple, la France a des troupes militaires à Libreville au Gabon pour maintenir  de la sécurité régionale. http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/pays-zones-geo/gabon/la-france-et-le-gabon/

En 2008, le Gabon et la France avaient un désaccord au sujet de l’immigration illégale après deux élèves Gabonais ont été expulsé de la France, et les autorités Gabonais menaçaient d’expulser les Français au Gabon qui ne possédaient pas les documents appropriés.  http://www.france24.com/en/20080306-gabon-france-diplomatic-spat-over-immigration-gabon-france

Un autre article intéressant de 2009 décrit le mécontentement des Gabonais de l’influence française en Afrique, surtout celle qui est politique. Le terme « Françafrique » est provoqué pour décrire les relations entre le gouvernement français et les régimes en Afrique. http://www.time.com/time/world/article/0,8599,1920548,00.html