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Un quota discriminatoire dans le foot ?

J’étais très intéressée dans la discussion de Le Pen en classe la semaine dernière. Sa réaction à l’invasion du stade des Algériens m’a frappé comme raciste et plutôt incroyable dans la société actuelle. Quand je recherchais plus le rapport entre Le Pen et le football, j’ai trouvé un article de mai qui présente un autre débat autour du monde du foot.

« Quotas dans le foot : la Fédération française dans l’embarras » s’agit d’un issue scandaleux de la Fédération Française de Football (la FFF). Il y a quelques mois, le journal Mediapart a accusé la FFF d’ayant un quota discriminatoire pour prévenir une abondance de joueurs « noirs » et « arabes » dans les centres de formation et les école du foot en France. Les dirigeants de la FFF nient l’existence d’un quota, mais ils reconnaissent le problème des joueurs enseignés dans ces centres de formation qui quittent la France pour jouer dans les pays africains. Le quota présumé vise en particulier les joueurs ayant la double nationalité.

Le sélectionneur de l’équipe de France de football, Laurent Blanc, est en faveur d’un quota comme cela. Il est concerné que les joueurs ayant la double nationalité vont se forment dans les programmes de France mais vont changer leurs nationalités pour jouer dans un autre pays. Il voit ce système comme un gaspillage des ressources de la France. Il constate :

« Moi c’est pas les gens de couleur qui me posent un problème. C’est pas les gens de couleur, c’est pas les gens nord-africains. Moi j’ai aucun problème avec eux. Mais le problème, c’est que ces gens-là doivent se déterminer et essayer qu’on les aide à se déterminer. S’il n’y a que des – et je parle crûment – que des blacks dans les pôles (de jeunes) et que ces blacks-là se sentent français et veulent jouer en équipe de France, cela me va très bien. »

Que pensez-vous ? Un quota limitant la quantité de joueurs ayant la double nationalité serait-il raciste ? Injuste ? Ou justifié par un désir des joueurs loyaux à la France ?

Le contexte historique du voile

Un aspect de l’affaire du voile qui est assez intéressant est la question de l’histoire de la laïcité en France. Dans le livre « Why the French Don’t Like Headscarves, » l’auteur décrit brièvement l’histoire de ce concept par rapport aux lois et aux rapports entre le gouvernement et les cultes. Incroyablement, en dépit de toutes les affirmations de la laïcité historique de la France, l’état français a aidé tellement avec des projets religieux depuis longtemps. Il est frappant que l’attitude générale en France est que cette politique de la laïcité était présente en France pour toujours – en fait, la laïcité est un concept plutôt vague et sans un vrai précédent historique – mais les Français tirent tant de leur identité à partir de cette croyance.

En plus, le débat sur le voile et la laïcité apporte des questions sur la définition de l’espace public. Lorsque on crée des lois qui ne sont effectués que dans cet espace, il faut le définir. La notion de « l’espace public » est vague. Inclut-il seulement les écoles ? Les rues publiques ? Les postes ? Je pense que c’est intéressant de voir comment les notions historiques des choses comme l’espace public peuvent se transformer pour s’arguer pour ou contre une certaine politique.

Finalement, l’auteur discute la différence entre l’idée « anglo-saxon » des droits individus et celle de la France, et il faut reconnaître et comprendre cette différence pour mieux comprendre la pression de cette question surtout en France. Il y a une différence fondamentale entre ces deux modes de pensée : les anglo-saxons se préoccupent plus de l’assurance de chaque individu de pratiquer n’importe quelle religion et d’avoir n’importe quelle croyance – ça veut dire que les anglo-saxons se croient plus dans l’idée de la liberté de l’expression des différents groupes et des différents individus. D’autre part, les Français se préoccupent de l’imposition de la liberté et de l’égalité sur ses citoyens. Son interprétation de l’égalité admit que parfois les expressions individualistes portent atteint à la liberté. Le concerne principal de la France est l’allégeance à l’état français – c’est ça leur vision de l’égalité.

Un film documentaire sur l’Haïti

Aujourd’hui j’ai trouvé un site web d’un film documentaire sur l’Haïti. Il s’agit d’un « country club » qui était transformé en un camp de réfugiés d’enfants après le tremblement de terre de 2010.

Voici le lien : http://thecountryclubfilm.com/index.html

Cette idée d’un rapport entre les Haïtiens pauvres est les gens riches est frappant et il est très relevant à notre cours. Ce film m’a aussi rappelé le film « Un homme qui crie » à cause du présence d’un hôtel de luxe au milieu d’un communauté sans ressources.

La voix et l’identité de Khady

Tout au long de ce roman, le pouvoir des mots et de langage m’a frappé. La puissance de Khady et son évolution sont représentées par son usage de sa propre voix. Au début de cette section du livre, Khady reconnaître « une atmosphère de muette déférence autour d’elle ». Elle sait son prénom et le nom de son mari, mais elle admit qu’elle ne comprend guère d’autre. Même après – ou peut-être à cause de – la mort de son mari, Khady reste silencieuse. Ses belles-sœurs s’appellent « la muette », et elle ne lutte pas quand elles et sa belle-mère disent qu’elle doit aller en France pour les renvoyer de l’argent.

Je suis d’accord avec Nana que Khady a la puissance parce qu’elle essaie d’aider sa famille et de suivre les directions assez dangereuses des hommes autour d’elle. Je dirais aussi qu’elle cherche lui-même et sa propre voix à cause de ce voyage. A la page 277, on voit déjà que Khady commence à avoir une voix. Elle veut argumenter avec l’homme qui a pris son argent – elle pense qu’il a tort – mais elle est toujours trop timide.

A la fin du roman, cependant, Khady se reconnaît ; elle a une voix et une identité. « C’est moi, Khady Demba, » dit-elle. L’identité est une forme de pouvoir, et c’est pour ça que Ndiaye a intitulé ce livre « Trois Femmes Puissantes ». Dans une interview, elle a dit qu’elle a considéré le titre « Trois Femmes Fortes » mais que l’autre était plus correct – c’est peut-être parce que le mot « puissant » incarne plus une idée de l’intérieur et d’une esprit forte bien que le mot « fort » représente plus une idée de la physique.

Le pouvoir persistant de la France

Ce qui m’a frappé de l’article de Achille est son affirmation que « l’anti-francisme est en train de prospérer au moment même où les signes sinon d’un réel désengagement, du moins d’une large indifférence de l’ancienne puissance coloniale à l’égard de ses ex-protégés se multiplient. » Il est vrai que souvent on ne pense pas des attitudes de la France ou des autres pays européens – les agresseurs coloniaux – quand on considère les rapports entre ces pays et leurs anciennes colonies. La plupart de notre discussion est basée sur les attitudes changeant des africains, par exemple ; on se focalise sur les luttes d’identité et de pouvoir dans les anciennes colonies sans penser des attitudes changeant de la France elle-même.

Dans un effort d’oublier, peut-être, le traitement des africains qui a fait partie d’une histoire de terreur pendant le colonialisme, la France essaie maintenant de changer son foyer. En se concentrant sur des autres problèmes en France (comme la religion, par exemple), le pays peut « oublier » son passé d’atrocités coloniales. Achille fait référence à cette idée d’une mémoire collective. Il dit, « Cela fait un moment que l’on demande à la république de prendre au sérieux la question des mémoires plurielles. »

En tout cas, il faut considérer la puissance continue de la France dans les rapports entre elle et les pays africains. C’est peut-être que l’indifférence de la France à propos de ce qui se passe dans ses anciennes colonies est une forme de pouvoir en lui-même.

La laïcité en France compromise ?

La laïcité : une partie essentielle de la politique française depuis la Révolution. Mais il y a eu des arguments récemment que cette précieuse laïcité française était menacée par un concert à Paris le 24 août. La Mairie de Paris a maintenu ce concert en dépit des protestations qu’il était un événement vraiment cultuel lié à la fête religieuse musulmane de ramadan. Le ramadan a commencé cette année le 1er août. Le maire, Bertrand Delanoë, a assuré le public que le concert, qui a présenté des groupes de musique variés, n’a eu aucune relation au ramadan. Le concert s’est passé mercredi, mais les groupes d’extrême droite ont collé des affiches près de l’Hôtel de Ville qui étaient critiques de Delanoë. Les partis de la droite étaient les plus forts contre le concert et les principes de la Mairie. Cependant, les groupes de la gauche disent que le fait que cette fête est musulmane est la seule raison pour laquelle ces partis ont protesté.

Il toujours me frappe que la France soit si forte laïque. Cette séparation définie entre la religion et l’état est en fait l’un des aspects politique qui sépare la France de beaucoup d’autres pays, et le débat sur ce concert « du ramadan » n’est qu’un exemple de sa présence continuant. Il est fascinant de suivre ces questions du rôle de la religion dans la politique car ces débats sont les produits d’un monde globalisé. Il y avait ces mêmes questions il y a 250 ans, et la création d’un empire français pendant les 18ème et 19ème siècles a fourni l’occasion d’appliquer ces règles aux terrains à l’étranger. Maintenant il y a encore des questions en France même : la voile, par exemple, et ce concert avec des rapports plutôt ténus à l’islam. Est-ce que les pères de l’empire français ont attendu ces problèmes ?