Le livre écrit par Alain Mabanckou intitulé « Black Bazar » raconte l’histoire d’un écrivain originaire du Congo. Tout au long de l’histoire, il raconte sa vie quotidienne passée en France entourée d’immigrants venant la grande majorité d’Afrique. M. Mabanckou utilise l’humour tout au long du roman de façon très précise. Le personnage principal surnommé « fessologue » dû à son obsession pour les derrières, mène une vie digne d’un immigrant arrivant en France. Tout au long de l’histoire, les lecteurs sont exposés aux rencontres entre le « fessologue » et d’autres immigrants africains. Les discussions de groupe au « Jip’s » (bar où les amis se retrouvent), souvent coquasses et humoristiques, nous plongent dans des aventures amoureuses, familiales, amicales, et raciales.
Il faut remarqué que tout au long du roman, Alain Mabanckou termine les chapitres avec des points de suspensions. Comme si il voulait laisser les lecteurs la liberté de penser plus profondément durant la lecture. M. Mabanckou utilise des mots très hors du commun pour d’écrire les personnages : Couleurs d’Origine, Fessologue, l’Arabe du coin, l’Hybride, et monsieur Hippocrate.
La construction de ce livre est très intéressante et Alain Mabanckou a su m’embarqué dans l’histoire dès les premières pages du roman.
Je veux ajouter que c’est plus que les histoires des amis d’un fessologue. C’est une révélation de certaines identités de la diaspora Africaine et aussi de Mabanckou lui-même. Dans un sens, le livre est un grand jeu des mots. On doit demander pourquoi il a choisi chaque nom. Pour critiquer les stéréotypes, ou les confirmer ? Il prend les stéréotypes avec plaisir, mais il critique la société. Il y a deux faces de chaque individuel, et de chaque société, comme dans le pays d’origine de notre auteur. Donc ce livre est une critique de la condition humaine. Au même temps, Mabanckou critique l’idée que « Afrique est un pays » ou qu’il existe une communauté Africaine entre tous les noires du monde.
Mabanckou utilise souvent la langue française dans une manière différente. Ce n’est pas toujours le français traditionnel. On le voit surtout dans « Verre Cassé ». J’aime bien le construction du livre. Il y a aussi un projet de musique sur Black Bazar. Suive le site : http://www.blackbazarmusic.com/home.html La chanson, Black Bazar, parle de l’homme noir à Paris. http://www.youtube.com/watch?v=841i137-CYg&feature=player_embedded Ça m’intéresse parce que je n’ai jamais connu cette idée d’un sapeur ou d’un fessologue, même quand je marchais les trottoirs de Château d’Eau ce printemps.