Ned Sublette on the Haitian Revolution, Louisiana and the Making of American Music

Ned Sublette, who will be visiting Duke this week and coming to our class this coming Thursday, has written two books about music in Louisiana. (You can find out more about these books in this post about his visit). His books explore the ways in which the culture and music of New Orleans and Louisiana came into being, and how they have shaped American culture.

Click here to read about his approach, which he has dubbed “Post-Mamboism”

One of his arguments is that the Haitian Revolution, and the social and demographic transformations it produced in the broader Atlantic world, was “one of the generative explosions of popular music of our hemisphere.”

Here is a short excerpt from an interview he did about his work, in which expands on this idea. Read the full interview, from the magazine BOMB, here.

“Ned: I’ve started to see the Haitian Revolution as one of the generative explosions of the popular music of our hemisphere. We can see evidence for this in all kinds of ways. The tumba francesa — black antiquarian societies of eastern Cuba that dance contradanza to purely African-style drumming — have a dance that they call frenté, in which a drummer sits on his drum and plays a duet with the steps of the male dancer, who is festooned with kerchiefs. It’s almost the same dance I saw a Puerto Rican bomba group from western Puerto Rico do. Bomba — that’s a Kikongo word meaning “secret,” and it shows up in Saint Domingue, in the revolutionary hymn that Moreau-de-St.-Méry wrote down without knowing what it meant:

Eh, eh, bomba! Hen, hen

Canga bafio te

Canga moune de le

Canga do ki la…

The bomba in Puerto Rico shows strong signs of having descended from something that was going on in Saint Domingue (which is the name I prefer to use for pre-revolutionary Haiti.) And I suspect there was something going on in Congo Square very much like this.”

Last year, I participated in a discussion at newyorker.com with Ned about Haitian music and its relation to the revolution — thanks, Zachary, for bringing that up in your comment — which you can read here.

Drawing on this interview with Ned (and, if you wish, on the New Yorker forum) and on your reading of Avengers of the New World for this week, comment on some of the ways in which music shaped the Haitian Revolution, and the Haitian Revolution shaped music.

24 thoughts on “Ned Sublette on the Haitian Revolution, Louisiana and the Making of American Music”

  1. Ce qui me frappait était le conflit entre la musique comme secrète et universelle à la fois. Dans le Roundtable, Ned Sublette souligne d’abord le secret de la musique : « The unintelligibility of much hip-hop and reggaetón to outsiders, as well as its relentless code-switching, is another way of getting at that bombda, in the sense of a sung-out secret. » Comme la musique venait des esclaves, cela les définissait. La musique appartenait uniquement aux esclaves—et c’était mystérieux, bizarre aux européens. Sublette continue, cependent, avec une discussion de la pouvoir unifiant de la musique : « One of the remarkable things about the dancehall/ reggaetón sound becoming a pan-Antillean and Caribbean style is that through timbre and rhythm it crosses the language divide that keeps adjacent territories from talking to each other now that their African languages have largely, though by no means entirely, vanished. » La musique pouvait donc unifier les esclaves—car c’était une méthode d’expression non-linguistique—surtout universelle. En considérant le rôle de la musique dans la révolution haïtienne, il est particulièrement important de réfléchir sur ce pouvoir unifiant de la musique—et je me demande aussi qui était influencé par cette musique. Est-ce que les européens auraient pu être transformés par la même musique ? Où est-ce que son influence pendant la révolution était localisée en Haïti ? Est-ce que la musique peut unir (les esclaves, par exemple), en augmentant des autres divisions (entre les noirs et les blancs) ?

  2. J’ai bien aimé ce que M Sublette a dit aujourd’hui en classe. C’est fascinant que les esclaves apportaient leurs violons quand ils fuyaient les plantations parce que le violon c’était pour eux la seule façon de vivre ou de gagner de l’argent. C’est un véritable mélange entre l’image du violon classique dans les grands palais en Europe et celle d’un noir qui en porte un dans le foret aux tropiques. De plus, le fait que les doublons sont trouvés sur le banjo en quelque sort et la rapport entre les musiciens de l’époque et ceux d’aujourd’hui me semblent très intéressants. C’est intéressant de voir aussi qu’il y a une importance pour tous dans la culture créole and haïtienne, surtout les trois feuilles et la musique de la batterie. Également, en lisant la définition to post-mamboism, j’aime bien que la théorie soit une théorie active ; c’est-à-dire qu’elle se transforme toujours, et c’est pour changer la vie et améliorer le monde. En générale, j’ai trouvé M Sublette fascinant et intelligent, ainsi qu’extrêmement passionnant à-propos de la musique, de l’histoire, et de sa travaille.

  3. La musique n’était pas seulement une force qui unifiait les esclaves socialement ; elle était aussi un aspect essentiel à l’unification d’aspiration et d’esprit. Comme on l’a dit en classe, les rythmes des tambours avaient de la signifiance aux esclaves. Ils établissaient le centre de la musique et déclaraient l’intention du musicien et du peuple. Ned Sublette dit dans son article « Les Principes du postmomboisme, » que la musique des noirs « functioned as vital communication. » C’est pour ces raisons que je trouve l’idée de postmomboisme fascinante. La musique d’une civilisation révèle (à mon avis) la psychologie et les désirs de la société, comme on voit avant la révolution haïtienne. Elle peut transmettre la frustration, la passion, ou l’urgence. Sublette explique que « the discipline begins with the study of African and African diaspora musics, given their historical centrality to the music of the world and their deep connection through slavery, neoslavery, and liberation struggles to fundamental questions of colonialism, capitalism, and civilization. » La puissance de la musique vient de l’aspect psychologique, et donc, comme Morgan l’a dit, elle « fournissaient de la motivation pour la révolte. »

    Je me demande quel rôle est-ce que la musique a joué dans autres révolutions ? Est-ce que l’association entre la musique et la religion en Haïti l’a rendue plus importante qu’elle aurait été autrement ?

  4. Je suis d’accord avec Nadir et Morgan. Produire de la musique était créer une identité unique pour le peuple haïtien. En classe, nous avons aussi parlé du manque de textes qui attrapent le point de vue des esclaves qui participaient à la révolution. Peut-être la musique est devenue une forme de préserver la tradition orale. Telle est une tendance forte dans beaucoup d’autres cultures (on pense des Indiens d’Amérique, par exemple, et le rôle des chansons qui transmettent l’histoire et la culture aux nouvelles générations).

    Dans l’article au sujet de « postmamboism », Sublette souligne l’importance de la popularité dans la création du mouvement qui parle au public. Comment est-ce qu’il relie cette conception du mouvements musicales à la révolution haïtienne et l’expérience créole ? Qu’est-ce qui a décidé quels éléments deviendraient les marques intégrales de la culture ?

  5. Quand quelqu’un parle de la Nouvelle Orléans et la musique je pense du jazz et la musique dans les rues. Ned Sublette parle de l’influence de musique et des Haïtiens sur l’histoire du monde, surtout la Nouvelle Orléans.

    Comme nous avons discute en classe, la musique était important pendant la révolution parce que c’était un source de communication pour les esclaves. La musique a unifie les esclaves. Quand j’ai lu l’article sur la ‘postmamboism’ je pensais de la chanson ‘Mardi Gras Mambo’. Comme enfant j’ai écouté et j’ai chanté avec la chanson sans se rendre compte l’histoire. Je trouve intéressant quand Sublette parle de la chanson comme un exemple de l’influence de la révolution haïtien. Les esclaves d’Haïti ont voyagé à Cuba et après beaucoup de personnes qui habitaient à Cuba ont voyagé en Louisiane. Alors, mambo signife « conversation with the gods » en une langue africain mais aussi c’est le terme pour une « female High Priest » dans la religion haïtienne, vodu.

    C’est exceptionnel comme la langue et les chansons des esclaves à Haïti peuvent influencer toute une culture, comme en Louisiane.

  6. Dear Mr. Sublette,

    You describe Havana as the “fundamental capital of music” in the Western hemisphere, and point out that Cuban musical traditions influenced New Orleans music (and therefore American music) just as much, if not more, than musical traditions from Haiti. Additionally, you explain how Spanish colonization of New Orleans influenced Louisianan culture just as profoundly as the French.

    This made me curious: is there any evidence of tension in New Orleans between the Spanish-Cuban and French-Haitian cultures? How much did the cultures of the two groups intertwine and how did they collide? And how was this manifested in the music of New Orleans?

  7. Furthermore, how can this method of study be applied to study the history of Haiti, and if so does all the variations of music there reflect a unified perception of the past?

  8. After reading the ” Principles of Postmamboism” I became quite interested in the topic as I am not familiar with it. In the article Postmamboism “acknowledges a dialectic between its essential reference point of music that is popular (literally, of the people, signifying music that springs from historical roots and, relying on memory and person-to-person transmission, is infinitely renewable), and pop, which is presentist and must be mediated, consumed and replaced. Postmamboism speaks in the vernacular, deprivileging jargon, cultic language, and hyperpolysyllabicism”

    However, with that being true, I was wondering how exactly Postmamboism is employed to get a better understanding of the past? It is describes as acknowledging the popular and the past history that surrounds it, but since t has been passed down and collected over time what sense of history does it give you? Is it more for cultural history, to get a better feel for the evolution of the minds and thoughts of people over time?

  9. Une idée qui m’a frappe en lisant de la théorie de postmamboism était la distinction entre « populaire » et « pop ». Postmamboism, c’est un « dialectic between its essential reference point of music that is popular (literally, of the people, signifying music that springs from historical roots and, relying on memory and person-to-person transmission, is infinitely renewable), and pop, which is presentist and must be mediated, consumed and replaced.”
    Je pense que “rara” est le « pop » qui vient de la musique « populaire » d’Haïti. Cette musique populaire a une mélange des sources – les groupes différents d’Afrique et même les opéras européens (comme Professeur Dubois a mentionne a site du New Yorker). Ceci est une réflexion d’Haïti soi même et sa diversité. Il est fascinant que les batteries des régions différentes de l’Afrique symbolisent des émotions et des histoires précises. Il y avait une juxtaposition intéressant entre les batteries européens et « les sons de guerre » au lieu des batteries de l’Afrique et les conques et « les sons de révolution ».
    Juste comme la unicité de la langue créole d’Haïti, “Rara creates a sonic signifier of Haitianness like no other, because of the distinctive bamboo horns…”
    Rara (dans le présent et dans le sensé de « pop ») est une manifestation de solidarité et de l’unité:
    “Postmamboism is activist, in that it seeks not merely to describe the world but to improve it, by applying the corporeal, communitarian, and spiritual power of music to contemporary thought and action.”
    “They’ll “call out” local corruption, singing what little they can about politics in cryptic, poetic songs, often recycled for generations to fit the present crisis (and unfortunately there’s usually a crisis).”
    Postmamboism donne une voix à peuple et sert comme un rappel de l’histoire et comme une affirmation de l’identité.

  10. La musique a joue un rôle important dans la révolution Haïtienne. Il semble de moi que la musique s’agit comme une façon d’échapper pour les esclaves – une évasion aux rigueurs de la réalité. En plus, je pense qu’il est intéressante comment la musique Haïtienne est un mélange des tribus africains de le 18eme siècle. La musique de cet époque était un compte – rendu des éventements de la révolution pour les historiens et scolaires aujourd ‘hui.
    Ma question pour M. Sublette est sur la rôle de la musique dans les conflits et coups d’états récemment en Haïti peut être comme 1990. Est-que la musique joue un rôle primaire dans les manifestations des conflits politiques aujourd’hui ?

  11. “ Bomba — that’s a Kikongo word meaning “secret,” and it shows up in Saint Domingue, in the revolutionary hymn that Moreau-de-St.-Méry wrote down without knowing what it meant … ”

    Cette idée de la musique comme un secret m’intéresse. Ned Sublette est un érudit du « postmamboism, » ce qui suggère qu’il est familier avec ces secrets dont il parle. Je me rappelle que nous avons appris dans le cours d’histoire américain en lycée que les esclaves sur les plantations américaines ont communiqué avec les chansons qui contenaient des messages secrets et incompréhensibles par les maîtres. Donc si « bomba » veut dire « secret, » est-ce que ce genre de musique était utilisé dans la même façon ? Par les insurgents Haïtiens pour préparer leur revolution ?

  12. After reading the Haitian Music Roundtable (great link, Zachary) I came across Garnette Cadogan’s comment about,
    “a song credited with precipitating the military junta’s downfall in 1990”.

    Mr. Sublette, I am interested to know more about how Haitian music reflected popular feelings for or against the 1990 coup and if it was a powerful force in mobilizing political power like it did during the Haitian Revolution.

  13. This is also more of a question for Mr. Sublette, but I was just wondering what specifically did modern music take from Haitian music? As someone above me mentioned, modern day jazz is thought to be derived from European classical music and African music. What elements of Haitian music set it apart from other forms? How is it different from its African roots? And how, specifically, can we see this influences today? I know Professor Dubois pointed out a couple of examples in his post, but I’m just really curious about Haiti specifically in context.

  14. La musique locale ou emportée par les esclaves arrivés à Saint-Domingue a été, à mon avis, essentiale dans le procès de modeler la révolution et assurer son succès. En lisant « Avengers of the New World », on apprend que les rendez-vous entre esclaves avaient lieu d’habitude le dimanche et incluaient de la musique et du dance qui ont aidé créer un sentiment de communauté entre ces gens. La musique, ainsi que la les pratiques religieuses, ont contribué aux relations proches entre des esclaves qui travaillaient dans différents plantations. Ces relations ont été cruciales au début de la révolution, car ils ont participé au fait que la révolte a commencé presque simultanément dans nombreuses plantations au nord et plus tard dans le sud du territoire haitien. On voit donc l’influence subtile mais poignante dans laquelle la musique de Saint-Domingue a laissé son empreinte sur cette révolution.

    De l’autre côté, la révolution est toujours présente dans la musique de Haiti, et la discussion sur la parade « rara » m’a semble prouver ce point très bien. Basé sur le thème de rébellion, ce festival musical semble exprimer d’une manière très forte la mémoire inoubliable des luttes portées pendant la révolution.

    J’attends avec impatience la visite de Ned Sublette, car la théorie de postmamboism me semble très intéressante. Je suis particulièrement curieuse d’apprendre comment une telle théorie pourrait avoir un caractère activiste et améliorer le monde.

  15. A mon avis, l’idée de « postmamboism » est très intéressante : c’est un type de la musique avec un rapport fort avec les moments du passé, comme l’esclavage, le colonialisme, le lutte pour la libération, etc. Je pense que le fait que Ned Sublette, qui a créé le musique qui concerne certains pays et certains états comme le Cuba et New Orléans, commence à jouer ce type de la musique indique le diversité de postmamboism. Je me demande, quels sont les motifs pour lui d’embrasser ce genre du musique ? Certainement, l’histoire de la révolution haïtienne a joué un rôle ; toujours, la danse et la musique unifient et aident en gardant certains valeurs les gens d’une culture, et donc elles étaient très importantes pour les esclaves pendant les fois très difficiles. Peut-être demain nous verrons le rapport plus clairement comment cette révolution a influencé la musique et la danse…

  16. I’m posting in English because I’d like to ask Mr Sublette a question. I found this statement on the Haitian Music Roundtable fascinating-

    “’When I was a kid, it struck me that the rara was always demanding respect, both with its loudness and active recruitment as it went along.’

    Edwidge, you could be describing a second line in New Orleans, which I am convinced owes much to the rara”

    Musicologists and historians often trace the birth of jazz in New Orleans to the dialogue between the European classical tradition and the music played by slaves in Congo Square, but I’ve never really thought about the particular influence of Haitian music. Do you know of any other specific elements of Haitian music or culture that manifest themselves in early New Orleans jazz?

  17. La musique était extrêmement importante dans la révolution Haïtienne. C’était quelque chose distincte pour les esclaves, une partie de leur vie que leurs maîtres ne pouvaient pas prendre. Il avait la même importance que le Vaudou.
    Aux esclaves, la musique et la danse ont représenté la liberté d’expression. Ils se sont rencontrés pendant des nuits pour danser et pour pratiquer le Vaudou sans la présence de leurs maîtres.
    Peut-être pour aider la révolution, la musique a unifié les esclaves de tous tribus. Elle leur a donné une identité comme les esclaves en Louisiane. En parlant du lien entre des esclaves de la Louisiane et la musique, Ned Sublette dit, « They had an identity and a future ». Donc Sublette pense qu’il existe un rapport entre la musique et la fierté de soi-même. Une possibilité est que la musique a donné une petite part de courage aux esclaves qui se sont révoltés contre leurs maîtres et la société oppressive.

  18. Je suis d’accord avec le point de vue de Morgan. Dans le cas de la Révolution haïtienne, la musique a joué un rôle intégral en unifiant les esclaves, qui étaient des cultures différentes de l’Afrique. De plus, la musique sert d’un moyen de mélanger ces cultures pour créer une nouvelle.

    On voit une situation parallèle à la Nouvelle-Orléans. Dans l’entretien de Ned Sublette, il dit qu’il y avait beaucoup de danses diverses qui venaient des cultures différentes, y compris les cultures africaines aussi bien que les européennes: “I mean they would be dancing a contredanse here and a bamboula there, a European dance here and an African dance there. At some point, there were probably Bambaras dancing here and Kongos dancing there, in separate circles, challenging each other. When I interviewed Donald Harrison, he suggested that the different African nationalities would challenge each other in song and dance, and he connected that practice to present-day Mardi Gras Indian ritual.” La danse et la musique ont donc vraiment facilité le mélange des cultures différentes.

  19. Pendant toute l’histoire des humains, la musique se sert à combler les lacunes entre des tribus différentes. L’histoire de Haïti est une bonne exemple du pouvoir de la musique : précédemment, pendant, et après la révolution haïtienne, la musique aidait à unifier les esclaves, qui venaient de beaucoup de patrimoines différents. Les traditions musicales étaient une grande partie de la vie aux plantations et aux villes. Bien qu’ils aient parlé des langues différentes en Afrique, en Haïti les esclaves commençaient à s’adapter à la culture créole. Quand les esclaves défilaient au cimetière, ils chantaient et jouaient aux tambours. La religion et la musique étaient inextricablement liées. Par exemple, une forme de musique religieuse qui était uniquement haïtienne s’appelait « rara ». Donc ces traditions ont contribué au début de la révolution. D’abord, la musique a été une partie très importante de la cérémonie de Vodou au Bois-Caïman en 1791. En plus, pendant l’insurrection, les soldats chantaient en défilant : « One French soldier reported how insurgent troops advanced to the tune of African music, or amidst a silence broken only by the ‘incantation of their sorcrers.’ » Ned Sublette a appelé ce phénomène « le son de la révolution. » Je suis enthousiaste entendre cette musique, parce que je pense qu’elle est très différente de celle que j’entends d’habitude, et je trouve la langue créole très intéressante.

  20. La théorie de postmamboism est très intéressante. Je crois que plusieurs historiens ne considèrent pas l’influence cruciale de la musique sur l’histoire et notre civilisation. Dès le début de l’histoire, la musique a servi comme un autre niveau de représentation—un niveau qui capture un élément plus primitif de notre culture (comme les psalmodies tribales). De plus, la musique offre aux gens l’opportunité d’exprimer des sentiments qu’ils ne peuvent pas en utilisant des autres outils. La définition de postmamboism clarifie cette idée : « postmamboism is intrinsically cross-disciplinary and bi-directional. » et Ned Settle dit « I look at music as a key to understanding history. In my books I use music as a tool for reading history, and vice versa .» De plus en plus, les professeurs commencent à comprendre cette idée, et ils utilisent la musique pour analyser l’histoire.

  21. Roundtable on Haitian Music: What does revolution sound like?

    The above link is to a discussion on the music of Haitian Revolution from the New Yorker Online. In reading this, it appears that lots of current Haitian and Haitian-inspired derived its roots from the “Rara” festival and musical practices. Rara is a musical tradition practiced around the time of easter in which groups of musicians march carrying traditional instruments and playing music that has roots in the militaristic and marching music of the revolution. Again from the link, the Rara tradition likely came through replication of the voodoo-based marching music played by the Maroon groups in the early stages of the revolution. Coming from an area culturally dominated by a variety of African tribes, the music developed as an amalgamation of these traditions, infused with historically French influences and prepared for use in celebratory, religious, or military contexts.

  22. Tout au long de la Révolution Haïtienne, la musique unifiait les esclaves. Les paroles de la chanson créole que nous avons entendue et discutée aujourd’hui expriment une expérience commune soit dans les vaisseaux négriers, soit aux plantations. En fait, la langue créole elle-même a développée comme une langue des esclaves… “One of the enduring cultural legacies of the process of encounter and transformation that took place in the cauldron of the colony is Haitian Creole” (43). En outre, comme Professeur Dubois a expliqué, les instruments communiquent des informations spécifiques comme l’époque, la région, etc. que peut-être seulement les esclaves ont compris.

    La music était aussi liée intimement à la religion, une force puissante parmi les esclaves de St. Domingue. Comme Dubois écrit, “In a world organized to the production of plantation commodities, where slaves were meant to be laborers and nothing more, religious ceremonies provided ritual solace, dance and music, but most importantly a community that extended beyond the plantation… Religion was, in some sense, a space of freedom in the midst of a world of bondage, and helped lay the foundation for the revolt that ultimately brought complete freedom to the slaves” (43). Donc, la musique et la religion étaient des exutoires d’expression et fournissaient de la motivation pour la révolte.

Comments are closed.