On the first day of class, we’ll be discussing the song “Les Colonies” by MC Solaar. You download the song on i-tunes, and can also hear it in the video below, accompanied by images of the slave trading fort in Gorée island, near Dakar, Senegal. The song early on evokes the “paysage de Gorée,” and evokes its history: the island was a major departure point for French slavers departing for the trans-Atlantic slave trade, and the fort is famous for a doorway leading out to the water, known as the “door of no retun.” Click here for a virtual visit of the island prepared by UNESCO, which has declared it a World Heritage Site.
MC Solaar makes a connection in the song between the past of slavery and contemporary forms of exploitation and migration linking Europe and Africa.
You can get the full lyrics of the song in French here. And here are the lyrics of the first verse, with my translation of it into English below:
MC Solaar, “Les Colonies” (2002)
Lyrics to First Verse
On a connu les colonies, l’anthropophage économie
La félonie la traite d’esclaves, la dette, le F.M.I.
Bruno, Jean-Marie, si j’cours j’ai mes raisons
Les mêmes que les deux nègres maigres sous un avion
Avant c’était déjà grave de voir des fers qui entravent
Paysage de Gorée, Maisons des esclaves
Cave sans amour, sans retour ni recours
Sans cours de cassation, sans oreille pour entendre “au secours”
Où sont passés les baobabs et les hordes de gosses
Dans cette ère de négoce où ne vivent que le big boss
Rentablité – instabilité – imbécilité
N’ont fait qu’augmenter les taux de mortalité
Ce sont des larmes qui coulent dans nos artères
Psychose séculaire j’ai peur quand j’entends charter
Parfois je rêve de mettre un gun dans un paquet d’chips
De braquer la Banque Mondiale. Pour tout donner au townships.
C’est trop complexe. Où sont les droits de l’Homme?
Translation:
We’ve known colonies, cannibal economies
Felony, the slave trade, debt, the I.M.F.
Bruno, Jean-Marie, if I run I’ve got my reasons
The same as those two skinny kids under the airplane
Before it was already sad to see the chains that locked up
The landscape of Gorée, the Maison des Esclaves
Caves without love, without return or recourse
Without a court of justice, with no ears to hear “help”
Where have the baobabs and crowds of kids gone
In this era of business only the big boss lives
Profit – instability – stupidity
Have only increased mortality
There are tears running through our arteries
A secular psychosis, I’m scared when I hear “charter”
Sometimes I dream of putting a gun in a bag of chips
Holding up the World Bank to give everything to the townships
It’s too complex, where are the Rights of Man?
À mon avis, MC Solaar est un chanteur avec beaucoup de succès y célèbre parce qu’il peut créer les paroles avec les mots de substance. Il n’est pas simplement un autre rappeur qui chante de l’alcool ou des médicaments. J’aime bien les deux vers parce qu’il mentionne, dans une façon sensible, de la peine qui existe encore pour ces gens. Cette peine est toujours présente, accompagné par la peur aussi. Comme Adedayo, je suis vraiment curieuse de l’effet de MC Solaar sur la mentalité et les pensées des gens français.
I really enjoyed the first lecture on M.C. Solaar and his song Les Colonies. Overall, I know enough about M.C. Solaar ( I flirt with some french rap) that he write songs that lean to more social issues. Though I know this fact I am truly curious what actual effect M.C. Solaar has had on the hearts and minds of the French people.
http://www.winexmagazine.com/index.php/wine/viewplay/mc-hip-hop/
Nous avons parlé en classe de comment cette chanson relie l’esclavage et la colonisation à l’idéal français de droits de l’homme d’une façon ironique. Un vers de cette chanson qui souligne vraiment cette contradiction c’est le vers <> Ces trois mots font la satire de la devise <> et montrent que les mêmes droits que les français utilisent pour définir la République ont été refusés aux colonies françaises. Je voulais juste mentionner cette observation parce que je trouve ce vers très poétique et puissant (comme le reste de la chanson, bien sûr).