Ils disent que je suis une beurette

La lecture de l’article de Azouz Begag et des articles de Achille Mbembe m’a fait penser au roman Ils disent que je suis une beurette de Soraya Nini. J’ai eu l’opportunité de lire ce roman il y a 2 ans pour un de mes cours de français et j’ai vu aussi pour ce même cours, l’adaptation cinématographique du roman, Samia (nom aussi de la protagoniste du film et du roman).
Voici un brève résume du roman (http://www.priceminister.com/offer/buy/654128/Nini-Soraya-Ils-Disent-Que-Je-Suis-Une-Beurette-Livre.html) :

Samia habite Le Paradis , une cité HLM de Toulon, avec ses quatre sœurs, ses trois frères et ses parents. Dans cette famille algérienne, la vie est rythmée par les traditions : les garçons font la loi, les filles leur obéissent. L’été de ses douze ans, Samia découvre qu’elle doit se battre pour se faire admettre telle qu’elle est : une jeune fille entre deux cultures, tiraillée entre ses désirs et les valeurs que veulent lui transmettre ses parents. Pour conquérir le droit de vivre comme les filles de leur âge, Samia et ses sœurs se serrent les coudes. Faire des études, passer deux heures en boum, gagner de l’argent de poche… sont autant de victoires sur le racisme, celui des autres, mais aussi de la famille qui ne fait pas l’effort de comprendre le monde qui l’entoure.


Ils disent que je suis une beurette montre au lecteur deux expressions du racisme auquel les « beurs » doivent se confronter : le racisme exprimé par une partie de la population française contre les arabes et le racisme de quelques arabes contre les français. Les parents de Samia n’acceptent pas la relation d’une de ses sœurs avec un français, alors on voit clairement l’aliénation des arabes et leur racisme. Le roman présent, a la même fois, une quantité innumérable de situations injustes dans la vie des familles maghrébines : la persécution de la police, le traitement injuste des franco-algeriens dans les écoles et lieux de travail. Selon moi, ce roman montre très bien la situation des Franco-algériens en France et donc je vous le recommande. J’ai bien aimé aussi le film, alors si vous n’avez pas le temps de lire le roman peut-être vous pouvez au moins regarder le film 🙂
Voici un extrait du film Samia

Samia