Rap français

J’ai trouvé quelques chansons de rap français dont les messages sont pertinents à notre discussion. Par exemple, les paroles de la mélodie « Peur d’une race » chantée par le groupe Assassin décrivent la situation coloniale en utilisant le même mot qu’on a entendu en classe dans une chanson Voukoum : « génocide ». Puis, j’ai trouvé intéressante l’analogie de « l’esclavage du people noir » avec l’holocauste, une idée qui est suggéré dans l’œuvre de Frantz Fanon quand il compare les noires avec les Juifs. En fait, Assassin est un groupe de rap français dont les paroles ont toujours un message politique qui suggère les inégalités sociales. On peut écouter la chanson ici :

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J’ai aussi pensé à une connexion avec le livre de Fanon en lisant les paroles de « Hijo de Africa » par MC Solaar. Bien que l’artiste exprime son support des nations africaines, c’est clair qu’il considère que ces peuples et la population Antillaise sont complètement différents. [kml_flashembed movie="http://www.youtube.com/v/Nv_HsnQOAi8" width="425" height="350" wmode="transparent" /]

“La gueule de l’emploi” par Flynt est une autre chanson qui m’a semblé captivant, car le thème révèle une préjugé des employeurs français pas seulement vers les citoyens noires, mais aussi vers ceux qui ont des “noms bizarres” ou qui habitent dans les banlieues.

Enfin, voilà une autre chanson qui décrit ce que vivre dans les Caraïbes signifie :

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2 thoughts on “Rap français”

  1. Voici le lien d’une autre chanson de rap qui parle du manque de respect aux droits de l’homme. Le chanteur (Kery James) se dirige au pays des droits de l’homme et exige un traitement juste pour les gens incarcérés car ils sont aussi des êtres humaines.
    http://www.youtube.com/watch?v=XxjogwPyYQI&feature=related

    Voici un peu d’information sur le rappeur Kery James (http://en.wikipedia.org/wiki/Kery_James) et les paroles de sa chanson Au pays des droits de l’homme :

    Lyrics to Au Pays Des Droits De L’Homme par Kery James
    Pour tous les frères incarcérés
    Je chante les vérités que l’Etat veut enterrer
    Dans la solitude des peines et des drames carcéraux
    Chaque lettre est une évasion
    Les mots peuvent scier les barreaux,
    Réconfort des parloirs et dialogue des courriers
    Un homme emprisonné, c’est une famille déchirée
    Pris sans être vu ou bien vu et pris
    Tous sont traités comme des coupables et paient le prix
    Une fois de l’autre côté du mur tes projets s’écroulent
    Tu passes ton temps à attendre que le temps s’écoule
    Et vu que le temps a tout le temps faut le tuer pour l’ignorer
    Tu comptes à rebours les jours qu’il te reste à évaporer
    Les aiguilles sont comme figées
    Ta vie se réduit à l’attente
    Au fond deux jours comptent
    Celui où tu sors, celui où tu entres
    Mais tous les jours se ressemblent ,
    Tout tourne en boucle et se répète comme un vieux sample
    Tourmenté par les remords car tu fais pleurer la Mama
    Tu sais comme Mary J. elle voudrait “No More Drama”
    Si les sentiments le pouvaient son amour te ferait évader
    Tu cherches une raison pour te ranger
    Tu n’as qu’à la regarder…
    Au milieu des loups tu ne peux afficher tes faiblesses
    Tu marches la tête haute même quand ton cœur est en détresse
    Le maton te guette, tu dois te cacher pour pleurer
    T’accrocher à la raison quand la folie vient t’effleurer…

    Pour tous les frères incarcérés
    Je chante les vérités que l’Etat veut enterrer
    Parce que vous êtes forts vous vous cachez pour pleurer
    Quels que soient vos torts je déplore ce que vous endurez.
    Alors j’écris un truc pour tous les frères incarcérés
    Je chante les vérités que l’Etat veut enterrer
    Au pays des droits de l’Homme vous vous cachez pour pleurer
    Quels que soient vos torts je déplore ce que vous endurez.

    Surpeuplées sont les prisons
    Et vu la répression, peu de solutions à l’horizon
    Au pays des droits de l’Homme et du “folklore” des libertés
    La prison est un cimetière où vient crever la dignité…
    Les cellules sont asphyxiées par la promiscuité
    Aux portes des maisons d’arrêt tu laisses aussi ton intimité
    L’honneur fouillé au corps, la fierté mise à nu
    Force de faire tes besoins sous les yeux de ton co-détenu…
    Détenu, pour eux t’es personne
    Si ce n’est un matricule
    Un corps sans âme dans une cellule qui gesticule
    Chaque humiliation éloigne ta réinsertion
    Tu rêves de leur faire payer pour leur manque de compassion
    A deux dans 9m², sinistres et mal eclairés
    L’hiver t’es congelé tandis que l’été, t’es à deux doigts d’étouffer
    Pas de tranquillité le bruit est constant
    Ca crie, ça hurle
    A chacun son moment pour péter un plomb
    Ils font trébucher ton équilibre
    Ta cellule est une tombe à laquelle tu dois survivre
    Pas de place pour les faibles, défends toi ou crève
    Vis le cauchemar d’une société qui rêve…

    Pour tous les frères incarcérés
    Je chante les vérités que l’Etat veut enterrer
    Parce que vous êtes forts vous vous cachez pour pleurer

    Quels que soient vos torts je déplore ce que vous endurez.
    Alors j’écris un truc pour tous les frères incarcérés
    Je chante les vérités que l’Etat veut enterrer
    Au pays des droits de l’Homme vous vous cachez pour pleurer
    Quels que soient vos torts je déplore ce que vous endurez .

    22h sur 24, une cellule, c’est paro
    Ta vue sur le monde est troublée par les barreaux
    Au pays des droits de l’Homme et de toutes les contradictions
    Les détenus les plus fragiles choisissent le suicide pour abandon
    22h sur 24, une cellule, c’est paro
    Ta vue sur le monde est troublée par les barreaux
    Au pays des droits de l’Homme et de toutes les contradictions
    Les détenus les plus fragiles choisissent le suicide pour abandon, c’est réel.

    Sais-tu ce qui m’irrite?
    C’est les entendre oser dire qu’ils n’ont que ce qu’ils méritent
    Mais comme chacun d’entre nous ignore de quoi sera fait demain
    Au pays des droits de l’Homme, peut-on les traiter en êtres humains?

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