Un Nouveau stade de foot à New York : conséquences locales

Les conséquences politiques de foot sont souvent nationales et internationales. Par conséquent, c’est souvent possible d’utiliser le foot comme aperçu du psychisme national et des affaires étrangères. Considérez l’équipe nationale française comme microcosme d’une société idéale qui intègre chaque partie diverse de l’ancien empire, et les fêtes en Afghanistan comme symbole du désir d’être affranchi de l’oppression du Taliban. Puis, considérez le fait que les puissances impériales utilisaient le foot comme moyen d’avancer « la mission civilisatrice », de propager les valeurs occidentales dans des colonies.

Mais les conséquences politiques de foot sont aussi locales. Le projet de construire un nouveau stade de foot qui peut accueillir presque 30 000 à New York atteste de ce fait. Les New York Yankees et le Manchester City Football Club, propriétaires d’un nouveau club du MLS qui s’appelle le New York City Football Club, sont en train de chercher un siège pour leur équipe. Les partenaires ont proposé la construction d’un stade à Queens, un arrondissement de New York. Cependant, beaucoup de résidents de Queens et les New York Mets, qui ont leur siège à Queens, ont rejeté en mai la proposition. Alors, un nouveau plan était proposé : de mettre le stade dans le Bronx, un autre arrondissement, où il se situerait à côté de Yankee Stadium. Les propriétaires considèrent aussi la possibilité de le mettre à Brooklyn, un troisième arrondissement. En tout cas, le nouveau stade sera le premier stade de foot professionnel à New York (Red Bull Arena, le stade des New York Red Bulls, un club du MLS, se situe à Harrison, New Jersey).

(REUTERS / Mike Segar)
Ferran Soriano, PDG de Manchester City; Michael Bloomberg, maire de New York; et Hal Steinbrenner, propriétaire des New York Yankees après avoir annoncé l’établissement d’un partenariat pour créer un nouveau club du MLS à New York.

Pourquoi cette grande controverse qui concerne l’adresse du stade ? Les complexités politiques sont innombrables et, comme d’habitude, c’est impossible de faire plaisir tout le monde en même temps. Il faut considérer le prix du stade (pour les propriétaires et pour la ville de New York), les conditions de l’achat du terre, la circulation, la coordination des calendriers (pour que les plusieurs équipes de l’arrondissement ne jouent pas à domicile en même temps), la destruction des espaces verts, la commercialisation du quartier, l’économie, les transports publics, le tourisme, l’opinion publique, les contrats (de l’entrepreneur en bâtiment et des vendeurs du stade), et l’incommodité d’un grand projet de construction. En plus, chaque arrondissement à l’étude a déjà un grand complexe de sport : Yankee Stadium dans le Bronx, CitiField (le stade des Mets) et le Billy Jean King National Tennis Center (le siège du tournoi de Flushing Meadows) à Queens, et le Barclays Center (le stade des Nets) à Brooklyn.

Un plan de la ville de New York.

J’ai initialement appris du projet de construire ce stade quand j’ai lu un article de Charles V. Bagli, « Soccer Club’s Latest Stadium Proposal Would Give the Yankees a New Neighbor », dans le New York Times. L’article m’a étonné parce que je n’avais aucune idée qu’il y aura un nouveau club de foot à New York, ma ville natale. Je trouve qu’il y a un manque de discours à propos du projet—malgré l’opposition publique en Queens—probablement parce que le projet est à ses débuts. En plus, le foot professionnel n’a pas beaucoup de supporters à New York, une ville qui aime surtout le baseball, le football américain, et le basket. Toutefois, j’imagine que les New-Yorkais feront attention ; les conséquences économiques, politiques, commerciales, et sociales du projet sont trop importantes pour le peuple d’être désintéressé.