Lilian Thuram, activiste anti-raciste

By | January 30, 2016

Cette semaine, nous commençons notre lecture de l’autobiographie de Lilian Thuram, 8 juillet 1998. Dans la première partie du livre, Thuram raconte ses expériences en tant que jeune immigré guadeloupéen en France. Il décrit la cité des Fougères, une banlieue française dans laquelle il a grandi à partir de l’âge de 9 ans. Il la décrit comme un “kaléidoscope ethnique” où il a beaucoup appris sur d’autres cultures et langues mais où il a également rencontré “le regard méfiant porté de l’extérieur” qui traite les habitants des Fougères avec dédain et préjugé (35, 36). Dans sa carrière de footballeur, Thuram a parfois dû faire face aux préjugés et discriminations de certains supporteurs. Depuis qu’il a arrêté sa carrière sportive en 2008, Thuram s’est donc lancé dans la lutte contre le racisme et a créé une fondation pour l’éducation contre le racisme. Ce mois-ci, Thuram continue ce travail en publiant sa première bande-dessinée destinée aux enfants, intitulée Tous Super-héros. Inspirée d’une insulte raciste que son fils a subie à l’école, la BD est coécrite avec Jean-Christophe Camus et Benjamin Chaud et enseigne avec humeur les valeurs d’une société égalitaire. Dans cette interview du 5 janvier sur France 2, Thuram décrit son combat pour une société plus juste:

https://www.youtube.com/watch?v=LzXdzRwZzJk

Pour la semaine prochaine, décrivez un (ou deux) passages ou moments-clé dans l’autobiographie de Thuram qui vous ont marqué et expliquez pourquoi. Vous pourriez également incorporer des passages de votre lecture de Galeano.

12 thoughts on “Lilian Thuram, activiste anti-raciste

  1. Jack Gregory

    Lilian Thuram m’apparait d’être un type de jouer très spécial : son code morale est bien fort, et son caractère est toujours prévenant et mesuré. La lettre d’Arsène Wenger au commencement du livre a fait mention de sa droiture, et les épisodes suivants la décrivent. Pour moi, son attitude humble fait un contraste extrême avec les attitudes des autres joueurs professionnels, partout dans le monde. L’un des passages qui le monte est quand il décrit sa réaction après le match où il a fait son « grand erreur ». Dans ce passage, il s’agit de Thuram essaie de se consoler, et il dit « c’est une bataille solitaire que vous devez accepter l’événement…je devais me dire que ce n’était qu’un match parmi tant d’autres » (p. 71). Sa sagesse à son jeune âge m’a bien étonné.

    Similairement, Thuram a dit qu’il était souvent tellement préoccupé par sa position sur le terrain et le mouvement de match qu’il ne savait pas le score final (p. 71). Je suis sûr qu’il aimait gagner autant que personne, mais de dire « le score final d’un match… ce n’est pas mon obsession » est incroyable. Pour moi, quelqu’un qui aime le basket plus du foot et qui n’est qu’un fan du sport, le score final de n’importe quel match est très important. Alors, pour être joueur (et joueur professionnel !) et rester si calme et si concentré au point de ne pas remarquer le score du match distingue Thuram comme un homme balancé et avec un comportement stabile et paisible.

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  2. Sebastian Lin

    Après avoir vu la biographie de Lilian Thuram, je suis très inspiré par son histoire extraordinaire de devenir l’un des meilleurs défenseurs français et dans le monde. Dans la préface, Arsène Wenger, qui entraînait Lilian quand le footballeur jouait à l’AS Monaco, l’ai loué que Lilian, qui a passé directement de la quatrième division à la première division pro, sans véritable formation « donnera tout leur sens à des mots tels que force, détermination… envie de progresser et ambition » Le vénérable entraîneur parla d’un défenseur plein de la force mentale et physique, dont je suis tout à fait d’accord comme un longtemps admirateur de son style de jouer. En effet, j’ai vu le match de 8 juillet 1998 en direct où Lilian Thuram a marqué deux buts. A l’époque, j’étais très étonné par le fait que Lilian, qui n’a jamais marqué de buts, a marqué deux buts soudainement et effectivement gagné le match pour la France.

    Mais ce que m’a frappé surtout, c’est que Lilian n’a été toujours le défenseur féroce sans défaut que je connais. En effet, je suis très surpris par l’ampleur des détails que Lilian nous donnait en écrivant des évènements du premier match où la famille de Lilian était venue pour le voir, où Lilian a fait deux des erreurs décisives qui ont perdu le match pour son équipe. La première erreur c’était que Lilian a renvoyé le ballon à un joueur opposé qui s’appelle François Calderaro dès qu’il avait entendu un cri de « Oui, oui, derrière, derrière » Il s’est trompé en envoyant le ballon sans regarder à n’importe qu’il lui envoie le ballon. C’était trop tard quand Lilian avait découvert son erreur comme Calderaro a récupéré le ballon et ne se trouvait pas en position de hors-jeu. En tant que tel ni Lilian ni le gardien ne pouvaient pas empêcher Calderaro à marquer son but. Ce fut la première partie d’un cauchemar comme Lilian s’est blessé en sautant en même temps que son coéquipier, quand il n’avait rien à faire dans son zone de défense, ce qui fut l’origine du deuxième but.

    Quand je lisais ce paragraphe, j’avais peur que la carrière naissante de Lilian aurait pu compromettre si ces grandes erreurs rendaient Arsène Wenger méfiant de son compétence. Mais j’étais soulagé que ce que j’ai peur ne se soit passé, et Lilian a récupéré de cet échec avec le soutien de son coéquipier et la confiance de Wenger en lui.
    Dans sa réflexion de cet échec, Lilian a dit que « C’est toujours une banalité de dire que l’échec et la victoire ne font qu’un. Les grandes victoires vous rendent extrêmement heureux et les grandes défaites, malheureux. Accepter que ces deux choses fassent partie intégrante de la vie facilite beaucoup de choses. » (p.75) Je pense qu’il a raison en décrivant la façon de vie comme une séquence d’échec et victoire. Il faut qu’on ne s’inquiéter pas trop à nos échecs et poursuivre jusqu’à la victoire ultime, comme Lillian Thuram qui, après ces échec, par sa participation excellent en plus de dix-neuf matches jusqu’à la fin de la même saison, a gagné son contrat de joueur professionnel.

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  3. Aristide Sangano

    Lilian Thuram, comme la plupart des footballeurs a eu un parcours de vie assez intéressant qui a connu beaucoup de succès mais aussi quelques échecs. Dans son autobiographie, on apprend beaucoup sur sa vie comme footballeur mais aussi comme jeune homme qui a commencé très bas et a fini très haut. Sa sélection dans l’équipe de France qui a joué dans la Coupe du Monde 1998 était un moment fort comme il le souligne à la page 133. Il n’arrivait pas à croire que « cette Coupe du Monde était la même compétition à laquelle avaient participé ces grands joueurs que sont Platini, Kempes, Maradona, Pelé… » Ce passage montre la grandeur et le succès de Thuram comme joueur mais aussi l’humilité qu’avait Thuram malgré qu’il était un des plus grands joueurs de son temps et qu’il a contribué beaucoup à cette Coupe que la France a finalement remportée. J’étais marqué aussi par la façon dont Thuram analyse la victoire de 1998 et les circonstances qui l’entouraient. A la page 157, il raconte que quand l’équipe de France est allée aux Champs Elysées après la victoire, toute la nation était fière de cette équipe qui était composée par des joueurs d’origines différentes. La France était fière de sa diversité parce que la diversité avait donné une image positive à la France. Donc, il est dérangé par le fait que les gens de différentes origines étaient maltraités et considérés comme non-français, mais quand les gens qui représentent ces origines faisaient de bonnes choses pour leur pays, tout le monde était content et célébrait ce que cette diversité avait accompli. Cela me fait penser à la situation en France où les membres du Front National (FN) continuent d’avancer des idées discriminatoires envers les français d’origines africaines ou arabes ainsi que les immigres, alors qu’ils supportent et célèbrent fortement l’équipe de France, une équipe qui exemplifie cette diversité française. Je trouve que c’est une contradiction. Malheureusement, ce phénomène n’a pas cessé d’exister et c’est pour ça que Thuram, comme un citoyen responsable et comme quelqu’un qui a directement fait face au racisme et au préjugé continue la lutte contre cette attitude discriminatoire. C’est nécessaire de comprendre que peu importe leurs origines, il y a des gens qui ont participé au développement économique et la défense de la France et ils ne devraient pas être moins français à cause de leurs origines ou la couleur de leur peau. « N’ayez pas peur de prôner l’enseignement multiculturel pour une vraie connaissance de l’autre, afin de renforcer la cohésion nationale. »(165) Je trouve que c’est impressionnant que Thuram a profité de la voix et du pouvoir que lui a donné le football de s’engager à une tache si importante.

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  4. Kavi Sakraney

    Le livre commence avec une lettre de l’entrainer d’Arsenal. L’entrainer explique que Thuram est un homme fort quand il joue mais aussi fort dans la tête. L’entrainer écrit qu’il a « la force mental » pour retourner après il devais arrêter pour « une année entière après son opération du genou » (12). J’aime cet citation parce que je respect la difficulté de retourner après une blessure comme ça. J’ai aussi dû avoir un opération sur mon genou est je ne pouvais pas jouer le foot pendant cinq mois. J’ai beaucoup de difficulté pendant ce cinq mois, pas parce que j’étais physiquement faible, mais parce que c’est nécessaire d’avoir une mentalité très fort. Cet exemple montre que Thuram a un mentalité très fort pour combattre une blessure comme un opération sur son genou, mais aussi pour combattre la racisme. C’est une bonne idée d’avoir une lettre au sujet de la personnalité et l’honnêteté de Thuram avant qu’il parle de ses expériences. La lettre donne l’écrivant plus de crédibilité

    Je trouve que Thuram est honnête et j’aime cette citation que montre l’innocence de Thuram. Il dit « le football occupait toutes mes pensées. Puis vint le temps de mon premier amour d’enfance » (21). Thuram est comme tous les autres hommes, toutes les races. C’est une bonne chose pour commencer l’histoire parce que ce petit exemple montre que Thuram est relatable.

    J’aime le passage au sujet de l’ami de Thurham qui s’apelle Franck Renard. J’aussi lire cet article dans La Parisien qui montre un peu la perspective de Renard (http://www.leparisien.fr/seine-et-marne/franck-renard-l-ami-de-lilian-thuram-13-06-2006-2007068558.php#xtref=https%3A%2F%2Fwww.google.com%2F). Thuram parle de l’amitié : « L’amitié est qulque chose de singulier. Vous choisissez vos amis, ils prennent une place aussi important que celle d’un frère, et parfois se tissent des liens plus fort qu’au sein d’une famille. L’amitié est un sentiment. Utiliser ce mot a, pour moi, une consanance particulière » (45). Il décrire que Frank Renard est un homme très diffèrent de Thuram et il dit que Renard était « un petit « bourge » » parce qu’il vivre un vie avec plus des avantages au sujet de l’argent et la famille. Cependant, bien que Thurham et Renard vivre « dans des univers différents, » Thurham dit qu’ils sont « devenus inséparables grâce au football » (45). Ce passage montre que football est vraiment une méthode de devenir amis avec tous différents, et ça montre qu’il n’y a pas de place pour racisme dans le sport.

    La dernier chapitre pour aujourd’hui montre que comme tous le meilleur joueurs et tous les gens du monde, Thurham peut faire des erreurs. J’aime le citation « Je réalise l’ampleur de la catastrophe ; une extrême faiblesse m’envahit. Le match continue, je suis dans un état fébrile » (73). Pour moi, cet éventement est extrêmement relatable parce que j’ai encore avoir des mémoires de erreurs que j’ai fait dans un match. Je peux me souviens d’un but que je donnais quand j’avais douze ans. Le commence de ce livre montre que Thurham est relatable et un vrai, honnête homme.

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  5. Alison Cooney

    Après avoir lu l’autobiographie de Lilian Thuram, intitulé 8 juillet 1998, je pense que j’ai gagné un respect profonde pour un homme qui n’est pas seulement un footballeur extraordinaire, mais aussi un homme de grande profondeur, moralité, et sagesse. Lilian Thuram est célébré pour sa capacité d’explorer l’importance d’acceptation et de la communauté, et sa persévérance et engagement pour augmenter ces éléments dans la société.

    Il a été exposé du racisme après il a commencé à l’école en France, après il a arrivé de Guadalupe :

    « Je ressentis aussi ma première blessure d’enfant. Un dessin-animé, qui passait à la télévision, racontait l’histoire de deux vaches, l’une blanche, l’autre noire, appelée la noiraude, qui faisait plein de bêtises. À l’école, des enfants m’avaient donné ce surnom…Je me demandais pourquoi la couleur blanche est associée au bien et la couleur noire au mal. » (31).

    L’expérience que Thuram a décrite au-dessus est liée, évidement, avec l’expérience de son fils dans l’école, dont nous avons appris dans la vidéo sur le blog. Il est évident que Thuram pouvait comprendre facilement les sentiments de son fils, qui a écouté à l’école que les gens noirs ne sont pas aussi bons en maths que les gens blancs. Thuram est passionné de répandre un message d’acceptation et d’égalité, par son dessin-animé, pour protéger des enfants de ce type de racisme et d’exclusion.

    Bien qu’il ait été exposé à la haine et le racisme d’un jeune âge, Lilian Thuram a gagné aussi les expériences positives d’acceptation, de compréhension, et de respect, par le football. Il décrit cet exchange comme ça :

    « Tous ces jeux, nous les pratiquions librement en forêt, ce qui nous rapprochait et favorisait nos échanges. Personne n’exprimait le moindre jugement négatif, ni aucun sentiment de supériorité, ou n’esquissait le moindre geste d’agressivité. Bien au contraire, nous discutions ferme pour mieux comprendre les règles de ces jeux inconnus. » (36).

    J’ai choisi ce passage parce que je pense qu’il montre les valeurs de Thuram. Il a développé une perspective ouverte et optimiste quand il était jeune. Il a vu qu’on peut mettre de côté la race et la discrimination quand on prend le temps de comprendre un autre. Par exemple dans son souvenir les enfants apprennent les jeux et les règles d’autres. Comme un de ses entraîneurs Arsène Wenger a dit dans la préface du livre, Thuram est un homme moral, avec des qualités qui dépassent son talent exceptionnel pour le football. Les passages qui se tenaient à moi étaient lesquelles qui démontrent les racines de la perspective spéciale de Lilian Thuram.

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  6. Lili Ramirez

    Il me semble que la racisme existe dans touts les sports parce-qu’ils sont une réflexion de la société. Le racisme existe dans le football à cause du “kaléidoscope ethnique” que Thuram décrit. Quand il y a beaucoup des cultures représente dans un même-stage c’est difficile que toutes personnes comprennent les cultures des autres. La racisme dans le football existe avec des joueurs et des spectateurs. Quand je pense de la racisme des spectateurs je pense de “Champions League” en Angleterre parce-qu’ils sont très passionnés et vocales pendant des matchs. Un exemple spécifique du racisme est quand Dani Alves a mangé une banane qu’un spectateur a tirée à lui. C’est un problème sans excuse, mais les tensions qu’existe pendants des matchs sont très hautes.

    L’activisme de joueur est la manière plus effective pour combattre le racisme. Thuram est une voix plus importante pour la cause car il est un nom grand dans le sport. Pour moi, un moment-clé dans l’autobiographie de Thuram est l’effet du football dans la société d’une façon sociale. L’équipe française qui a gagne en 1998 est un représentation de plusieurs de cultures parce-qu’il y a nombreuses des joueurs des ethnicités différents. Aussi, 1998 était le 150 anniversaire de l’abolition de l’esclavage. Autre moment-clé dans l’autobiographie de Thuram est quand il parle de l’importance de dire aux enfants que le racisme est une chose que n’est pas une partie de la nature humaine. Il pense que c’est important d’enseigne aux enfants qu’ils doivent être doux avec tous. Il me semble que des organisations du football international doivent faire quelques choses pour combattre le racisme d’une manière effective.

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  7. Allie Tallering

    Dans les quatre premiers chapitres du livre de Lilian Thuram, 8 Juillet 1998, il détaille son enfance et le début de son carrière de joueur. On peut voir comment sa philosophie de la vie et le jeu se développe, en remarquant les différences entre son enfance et ceux autour de lui. Il est parfaitement conscient de ses différences en France, avec sa situation de famille et de milieu, mais il ne laisse jamais qui l’empêche de se connecter. Plus précisément, le passage à la page 45 ressortait de moi, où il décrit comment l’amitié peu remplacer dans des liens familiaux et comment, malgré leurs différences, lui et Franck Renard a réussi à former une liaison inséparable à travers le foot. Cela a ouvert la voie à l’avis de Thuram que le foot peut être un excellent moyen pour aider à combattre les sentiments racistes dans toute la France, de forger des liens où il n’y avait aucune fois. Il a vu comment il était different de Renard, mais encore était sur le même terrain de jeu en raison de son talent. Leurs différences dans l’éducation, véritablement mis en relief par l’écriture de Thuram, ne signifient pas autant quand ils ont commencé au joue.

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  8. David Soled

    « Jai toujours pensé que savoir dire non est une façon de se confronter à la vie. Dire non est la démarche la plus importante pour moi. Il est vrai que nous sommes destines à vivre ensemble, mais il est fondamental que chacun puisse s’opposer à la majorité quand cela est nécessaire. A tout moment, nous devrions être capables de porter notre propre jugement sur la vie. » (Page 40)

    Ceci est une belle citation du livre, 8 juillet 1998, par Lilian Thuram. Le livre dit l’autobiographie et la vie de Lilian Thuram, un des footballeurs les plus aimés de la France de tout le temps. Diffèrent de la plupart des autobiographies j’ai lu des vies d’athlètes célèbres, Lilian raconte l’histoire depuis le début de sa vie, pas seulement le début de sa carrière. Ceci donne au lecteur comprennent qui comment Lilian est devenue Lilian – non juste un athlète, mais aussi une personne actuelle.

    J’ai choisi cette citation parce que je pense que c’est incroyablement bel et puissant. Tandis que la citation ne dit rien du football, je pense qu’il illustre de quoi le sport est. Cela concerne le défi et travaillant toujours dur pour le succès et faire de votre mieux. Il s’agit de vous battre avec l’adversité et défier toujours vous et d’autres. Il s’agit de ne pas faire la société dicter votre avenir ou vous dire ce que vous pouvez (et ne pas pouvoir) faire. Au contraire, Lilian rappelle au lecteur que nous avons le contrôle de nos destins et nos avenirs. Le football n’est pas juste un sport pour les élites – le football est un sport pour ceux qui ne sont venus de rien, qui n’a pas laissé quelqu’un leur dire «non» ou quelqu’un dit qu’ils ne pouvait pas être grand un jour.

    Cette citation est très exaltante – à moi et à beaucoup de jeunes garçons et filles de voisinages différents et des pays différents. Lilian Thuram était un de ces garçons il y a longtemps et il est clair qu’il ne veut que personne abandonne, parce qu’ils peuvent aussi être un footballeur célèbre (ou réaliser n’importe lequel de leurs rêves) s’ils défient la société et essayent d’obtenir le succès personnel.

    En outre, cette citation est très appropriée pour le monde d’aujourd’hui à cause de la Crise de Réfugié Européenne que nous avons discutés dans la classe. On dit aux millions d’enfants et de réfugiés qu’ils sont des étrangers, qu’ils sont dangereux, que leurs vies ne sont pas importantes. Ceci n’est pas vrai. Toutes les vies sont importantes et tous les gens peuvent être grands, peu importe d’où ils viennent.

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  9. Elsa Lilja

    Thuram réfléchir beaucoup sur des sujets de relations entre des gens et la vie culturelle et politique. Il essaie de comprendre pourquoi des choses se sont passes en expliquant des comportements générales dans des communautés de ce qu’il parle et aussi il essaie de voir ces choses dans une contexte historique et sociopolitique (comme dans l’exemple de les mères guadeloupéennes). En essayant de trouver des solutions, il propose :

    « Je crois que l’émergence des problèmes dans les banlieues n’est pas tant due à l’absence fréquente d’espaces de vie indispensables à la rencontre avec les autres, ce qui facilite la compréhension mutuelle (37)»

    Dans une monde qui n’est pas toujours accueillant, dont les personnes a des difficultés en créant des bonnes relations, lui pense qu’une des plus importante améliorations serait avoir une espace dans lequel des gens peuvent trouver un terrain d’entente. Un des premières phrases dans le livre peut à nous montrer que le jeu du football pourrait être un bon terrain pour ce désir :

    « C’était alors une vie simple, faite de parties de football dans la rue, de courses avec les copains sur les plages de sable, de frasques d’écolier (15). »

    Il est clair que l’expérience d’être déplacé et s’adapter à une nouvelle culture lui a affecté. Il doit faire en face de trouver ce que lui rend heureux et au même temps, il semble qu’il est très préoccupé par le désir de rendre sa mère heureuse. Il reflète que le paradis de lui-même n’est pas le rêve de sa mère. Il fait face à beaucoup des défis dans sa vie et on peut comprendre dans cette histoire comment il essaie de donne un sens de tout cela. Il semble que le football peut donner une évasion ainsi qu’une espace dans lequel beaucoup des gens des origines différents et avec des histoires diverses peut partager et trouver des points communs. Pour lui, le jeu de football est devenu une tribune dans lequel il pouvait éviter des règles de la société des relations culturelles et personnelles; et pour lui, une tribune avec lequel il pouvait devenu un personnage admiré dans la société. Le terrain de foot lui a donné de respect et admiration qui doit avoir été une contraste de la discrimination dont il parle. Dans ces exemples, et beaucoup des autres, illustre comment le football lui a aidé de comprendre le monde et théoriser de la discrimination, de la culture, des espoirs et rêves et des relations interculturels et personnels. Il n’est pas difficile à comprendre pourquoi Thuram est devenu membre du Haut conseil à l’intégration et qu’il a crée une fondation contre le racisme (en 2008) après sa carrière comme footballeur.

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  10. Emily Berntsen

    Les premiers quatre chapitres de 8 Juillet 1998 m’ont vraiment touchés, car ils ont jeté la lumière sur les épreuves, réussites, et défis de Lilian Thuram pendant sa jeunesse. A travers le livre, on a remarqué sa passion pour le football et sa détermination de jouer le sport, en dépit les luttes comme des blessures ou des préjugés. On a noté aussi la transition dans un nouveau pays et la juxtaposition de deux cultures, deux vies, et comment Thuram a réussi à adapter à une nouvelle vie aux Fougères; en particulier on a vu comment le mélange des cultures dans la cité l’a formé. N’empêche, il y avait plusieurs passages dans l’autobiographie qui m’ont vraiment frappés. Le premier se trouve à la page 45, quand Lilian est en train de décrire son amitié avec Franck Renard:

    “Franck Renard et moi vivions chacun dans des univers différents. A mes yeux, il était un petit ‘bourge’: il vivait dans une maison avec jardin, chaque enfant disposait d’une chambre, son père et sa mère travaillaient, il y avait une table de ping-pong, ils jouaient également au tennis. Il n’a toujours pas compris pourquoi je l’appelais ainsi. Nos modes de vie auraient pu constituer une barrière infranchissable, mais nous sommes devenus inséparables grâce au football” (45).

    Ce qui me frappe vraiment à propos de ce passage est la dernière phrase, en raison du fait qu’il montre la puissance énorme que le football possède. Voici deux garçons de deux mondes complètement opposés, qui normalement ne croiseraient jamais des sentiers sans le football. Le football a le pouvoir d’unir les gens et de créer des liens forts entre les membres d’un pays qui n’auraient jamais rencontré auparavant. Alors, le football a permis Lilian de faire la connaissance de ce garçon et établir un rapport très fort avec lui; sans le football, ils n’auraient pas eu une fondation pour leur amitié. Le football crée quelque chose de partager, et colle les gens ensemble. Cette expérience de Lilian me rappelle de notre première lecture qu’on a lue de Christian Bromberger, qui a créé le lien entre le football et une cérémonie religieuse. Dans son article, Bromberger a décrit la capacité du football d’unir les gens qui sont normalement des étrangers, car ils soutiennent tous un but commun. Ainsi, à travers l’article de Bromberger et l’autobiographie de Thuram, on peut voir que le football n’est pas seulement un sport, un passe-temps; c’est une grande partie de notre culture, qui agit comme une sorte de colle qui renforce la communauté et construit une confiance parmi les membres de cette communauté.

    L’autre passage dans le livre qui m’a frappé est trouvé dans chapitre trois, quand Lilian vient de joindre l’équipe Monaco, plein de souci à cause d’un sentiment d’intimidation en jouant avec les joueurs plus avancés. Lilian raconte qu’au “début du stage, je vivais avec cette inquiétude latente de rater un geste technique, une passe à un joueur prestigieux” (52). Cependant, ce qui s’est passé était qu’un “jour, Patrick Battiston me confia: ‘ne change jamais ta façon de jouer. Les centres de formation créent des joueurs stéréotypés. C’est un problème'” (52). Ce passage me frappe à cause de plusieurs raisons. Premièrement cela donne un grand sentiment de confiance à Lilian, qui s’inquiète. Il enseigne Thuram de devenir un joueur individuel et déterminé. En plus, l’importance d’avoir la capacité de penser pour vous-même comme joueur est quelque chose que Thuram souligne plus tard dans le chapitre, après sa chirurgie de son genou. Par exemple, il dit, “si un joueur n’a pas une personnalité assez forte pour imposer sa pointe de vue, il se trouvera très vite en difficulté” (58). Alors, ce que Battiston a partagé avec Lilian est un conseil très sage qui forme Thuram comme joueur.

    N’empêche, la raison pour laquelle ce passage me frappe vraiment est le lien que j’ai pu créer entre ce passage et le livre de Galeano qu’on a lu. Dans Le Football, Ombre et Lumière, Galeano critique le monde de football, car il est sceptique des effets négatifs que la mondialisation a eu sur le sport. Mais, ce qui m’a rappelé de ce passage dans le livre de Thuram était l’histoire dans le livre de Galeano sur “le joueur,” où il donne une image du joueur comme une marchandise, sans personnalité, et sans la capacité de penser pour lui-même, mais juste comme un outil pour le monde du football pour qu’il puisse gagner plus d’argent: “les hommes d’affaires l’achètent, le vendent, le prêtent; et il se laisse faire en échange de la promesse d’une gloire…plus il a de succès, et plus il gagne d’argent, plus il est prisonnier” (3). Galeano décrit le football pour ces joueurs comme “un devoir” (3) au lieu d’un plaisir, avec “l’obligation de gagner ou de gagner” (3). Alors, cela donne une image au lecteur des joueurs qui sont entraînés de gagner, faute des caractéristiques qui les rendent uniques. A force de cette culture, les joueurs deviennent homogènes. Ce passage de Galeano est très semblable à ce que Battiston a averti dans le livre de Thuram: de ne pas devenir victime de ce type d’esclavage où tous les joueurs deviennent les joueurs “stéréotypés.” Battiston lutte contre ce que Galeano décrit, en exhortant à Lilian d’être lui-même, de suivre ses propres passions, et de ne pas conformer aux stéréotypes. Alors, il est clair que cela est juste une des plusieurs leçons qui ont guidé Thuram pendant sa carrière de football, et son autobiographie démontre les nombreuses façons dans lesquelles son enfance l’a formé comme joueur.

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  11. Nick Lokker

    « L’absence d’un père n’était ni choquante ni troublante. Je ne manifestais ni haine ni tristesse. Il semblait en être de même pour mes frères et sœurs…Nous n’étions pas l’exception. Beaucoup d’enfants étaient confrontés à une situation semblable. Telle était la structure de la famille aux Antilles jusqu’à la génération de ma mère » (Thuram, 22).

    Dans ce passage, Lilian Thuram décrit son enfance en Guadeloupe, et spécifiquement son manque d’un père qui était présent dans sa vie. Pour lui, l’absence de son père n’était un problème parce que c’était une situation assez normale dans sa communauté. Ce passage m’a marqué parce que mon père est tellement important dans ma vie. Depuis mon enfance, il est un modèle très influent pour moi. Il m’a enseigné beaucoup, par exemple comment lancer une balle de base-ball ou l’importance de dire la vérité. Même maintenant quand je suis a l’université, je lui téléphone et lui parle presque tous les jours, et il me donne toujours beaucoup de conseil et sagesse qui m’aident immensément à prendre de bonnes décisions. Je crois que je serais un homme complètement différent sans mon père ; donc, il est un peu bizarre pour moi de lire que « l’absence d’un père n’était ni choquante ni troublante » pour Thuram.
    Cependant, je me rends compte qu’il est impossible pour moi d’évaluer sa situation parce que la mienne est tellement différente. Il est possible que la présence d’un père ne soit pas aussi importante que je crois. Peut-être si je n’avais pas un père ma vie serait essentiellement la même, particulièrement parce que j’ai une mère formidable qui pourrait m’élever s’il était nécessaire. Ou, peut-être, je serais une personne différente mais pas pire, seulement avec des autres caractéristiques. Il est vraiment impossible d’en savoir.
    De toutes façons, l’influence de la famille sur la vie est immense, si on a un père ou non. Je ne doute pas que la situation familiale de Thuram a eu un impact considérable sur sa carrière comme footballeur.

    « En revanche, de nombreux intellectuels de gauche disqualifient le football parce qu’il châtre les masses et détourne leur énergie révolutionnaire. Pain et cirque, cirque sans pain : hypnotisés par le ballon, qui exerce une fascination perverse, les ouvriers atrophient leur conscience et se laissent mener comme des moutons par leurs ennemis de classe » (Galeano, 36-37).

    Ce passage de « Le football, ombre et lumière » par Eduardo Galeano m’intéresse beaucoup parce qu’il présente une nouvelle perspective sur le jeu. Je n’avais jamais pensé au foot comme un jeu qui est utilisé pour « châtre les masses » et les subjuguer. Il soutient que le foot est un outil pour empêcher la rébellion de la classe dominée dans une société injuste. Bien que je voie comment on pourrait croire cela, je ne suis pas complètement d’accord avec cette thèse. Dans ce cours nous avons lu à propos des origines du football, et dans ce texte je n’ai rien trouvé qui suggère ce but insidieux. À mon avis, le foot est principalement un jeu auquel les gens jouent simplement pour s’amuser et se reposer. Il est possible qu’une conséquence secondaire du foot soit la distraction des questions sociales importantes, mais même si cela est vrai, ce n’est pas le but du jeu mais seulement un résultat non intentionnel. Donc, je ne crois pas que cette critique soit complètement justifiée.

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  12. Claudia Dantoin

    Le personnage de Lilian Thuram était un mystère jusqu’au moment où il a marqué les buts le 8 juillet 1998. Dans ce moment, tout a changé pour l’homme qui était fort pour l’équipe de France, mais de tout, était un homme avec une histoire. Son autobiographie me semblait comme une méthode de dire la vraie histoire a un public qui ne comprenait pas l’homme de ce jour.
    Même s’il s’est grandi dans une famille pauvre, dans un village pauvre, dans un pays lions de la métropole, Thuram décrit une enfance presque idéale. Une des premières phrases qui m’a frappée était quand il décrit le passe-temps de ses jours : « La mer, la campagne, et la rue étaient nos espaces de jeu naturels » (19). Je trouve intéressent qu’il commence sa carrière comme joueur de football dans les rues, une image qui m’évoque les mémoires de tous les petits qi jouaient au foot.
    Il continue à décrire sa vie dans ce style de merveille. Quand il part la Guadeloupe. Quand il est devenu ami avec des enfants d’une autre culture. Quand il devait déménager à une autre banlieue, il dit « Notre vie prenait l’allure d’un véritable jeu de piste » (32). Cette période pouvaient être difficile, mais j’étais frappe par son attitude et capabilité de voir le mieux dans le monde.
    Aux Fougères, Thuram a commencé d’être un peu plus introspectif. A propos de l’idée d’être partie d’un groupe et les difficultés avec Lucien, il disait : « Il est vrai que nous sommes destinés à vivre ensemble, mais il est fondamental que chacun puisse s’opposer à la majorité quand cela est nécessaire » (40). Même a l’âge de 16 ans, il n’avait pas peur de dire ce qu’il pensait était correct. Apres avoir vu son entretien, je crois plus qu’il devait être fort de choisir le bon, mais grâce a ses décisions, il utilise son pouvoir comme joueur dans la meilleure façon que possible.
    Dans ses mémoires, j’étais aussi frappée par sa compréhension des difficultés d’être jeune. Dans une phrase assez profond, il dit : « Lorsque vous êtes jeune, vous vivez dans l’inconscience » (57). Dans le contexte de sa blessure, il comprend aussi que les arbres cachent le foret. A ce moment, il voulait probablement commencer à jouer le plus tôt que possible, mais il écrit sur les pages suivantes, qu’il faut être patient. Il faut attendre pour le corps à changer avec l’esprit. Je pense que ça peut être une métaphore pour ses efforts contre le racisme aussi. Il fait des efforts constants et délibérés pour changer le monde.

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