On estime généralement que le football est une langue universelle—n’import ’où dans le monde, il est probable qu’on y trouvera soit des joueurs, ou soit des fanatiques du football. Dans son livre, Le Ventre de l’Atlantique, l’écrivaine Fatou Diome confronte les inégalités postcoloniales qui existe entre la France et ses anciennes colonies à travers une phénomène mondiale : le football. Le récit qui est presque-autobiographique s’agit de la relation entre Salie, le personnage principal qui a émigré à Strasbourg, et son petit frère, Madické, qui habite encore au Sénégal, dans l’Isle de Niodior. Tout au long du livre, les deux se communiquent par téléphone, et leurs conversations sont dédiés entièrement au football.
Bien qu’ils regardent les mêmes matches de A.C Milan toutes les semaines, il existe un décalage très fort entre Salie et Madické—lorsque Salie regarde les matches du foot à l’intérieur d’un bar à Strasbourg, son petit frère essai de la regarder sur la seule télévision à Niodior, entouré par des dizaines des jeunes garçons. Il ne peut même pas voir la fin du match à cause de la pluie qui interrompe le signal télévisuel et rendre la seule télévision inutile. Ce n’est qu’un exemple, parmi beaucoup d’autres que rendre le football universel, mais disproportionné dans plusieurs régions du monde.
Par ailleurs, Madické est fasciné par le joueur, Paolo Maldini, qui a joué pour A.C. Milan à la fin du 20ème siècle. Comme le reste du village, le jeune garçon rêve de devenir un joueur du football professionnel. Il fait tout le possible pour se préparer, malgré ses circonstances—il apprend le français, il s’entraîne vaillamment, et surtout, il est appelé Maldini par tous les gens à Niodior. Son objectif : joueur le foot pour pouvoir habiter et réussir en Europe comme son idole.
Cependant, Salie, a déjà confronté les dures réalités d’être un immigrant en France. Elle regarde les matches de Maldini avec vigilance pour s’approcher émotionnellement à Madické, mais elle craint que les rêves de son frère soient hors d’atteinte, éloignés de la réalité. Pour la plupart des immigrants qui arrivent en Europe, la vie devient plus difficile qu’ils auraient pu imaginer. Ils doivent confronter le décalage entre la réalité de leur nouvelle vie en Europe, et l’illusion de leur vie en Europe dans le point de vue de leur famille. Pour Madické, il espère que le football va l’aider à réussir en Europe, mais son futur n’est pas certain.
Le roman expose le problème du romanticisme de l’Europe du point de vue postcolonial à travers le football. Il indique les questions suivantes : Le football, est-il vraiment universel ?
Si non, qui sont exclus du contexte « global » du sport ?
Votre analyse est pertinente et bien réfléchie. Bravo !