USWNT et les femmes inspirantes

By | March 4, 2019

Le tournoi “SheBelieves Cup” est enclenché pour l’équipe féminin des États-Unis. Ce tournoi se passe chaque année aux États-Unis, et cette année les concurrents sont les États-Unis, le Japon, le Brésil, et l’Angleterre. Samedi dernier, l’équipe américain jouait contre l’Angleterre, et j’étais surprise quand j’ai commencé à regarder le match et j’ai vu les noms qui n’étaient pas ceux des joueurs sur leurs maillots. Mallory Pugh portait le nom “Yoncé” (Beyoncé), Julie Ertz portait “Underwood” (Carrie Underwood), etc. J’ai fait un recherche sur Google pour comprendre ce qui se passait et j’ai trouvé cet article. J’ai appris que chaque joueur portait le nom d’une femme qui l’avait inspirée. Ces noms incluaient Ruth Bader-Ginsburg, Cardi B, Malala Yousafzai, J.K. Rowling, et beaucoup d’autres. J’étais frappé par cette idée, mais j’ai trouvé particulièrement émouvant les joueurs qui portaient les noms des joueurs qui les avaient précédées. Alex Morgan a choisi le nom de Abby Wambach, avec qui elle a joué sur l’équipe mais qui a pris sa retraite récemment, et Kelley O’Hara portait le nom HAO pour Heather O’Reilly, qui était membre de l’équipe récemment aussi. Ce que j’ai trouvé plus touchant était que Samantha Mewis et Adrianna Franch ont choisi les noms de Mia Hamm et Briana Scurry.

Ça m’a fait rappelé du film “Dare to Dream” que nous avons regardé en classe, quand Brandi Chastain a dit que ses modèles et les athlètes auxquels elle aspirait étaient les joueurs de football américain, qui étaient bien sûr des hommes. La fin du film suggère que les femmes de l’équipe dans les années 90s ont inspiré beaucoup de jeunes filles, mais leur effet sur le football féminin était visible quand je regardait le match de samedi. Le présent équipe existe à cause des femmes comme Brandi Chastain, Mia Hamm, et Briana Scurry, qui ont montré que le football féminin mérite l’attention et, comme nous avons vu, peuvent fermer les guichets des stades où elles jouent. Et ce qui est plus signifiant pour moi est que dans 20 années les membres de l’équipe auront encore plus de noms desquels elles pourront choisir : bien si les joueurs de 1999 sont les modèles pour les futurs joueurs, les présents membres de l’équipe seront ajoutées aussi à la liste de modèles pour les jeunes filles qui les regardent maintenant. C’est étonnant que le football féminin a si développé depuis les années 90s, et en tant qu’il devient plus visible le nombre de filles qui seront inspirées à jouer peut seulement augmenter.

4 thoughts on “USWNT et les femmes inspirantes

  1. Ethan Ready

    Une pensée que j’avais pendant le filme “Dare to Dream” et quand Megan Rapinoe portait le nom d’Audre Lorde c’est la communauté dans le football feminine. Il est clair que les joueuses de football ont une communauté forte et qu’elles se soutiennent et s’inspirent, bien qu’elles soit très compétitives. Une citation fameuse d’Audre Lorde est “Without community there is no liberation” ou “Sans communauté il n’y a pas de libération” qui signifie qu’il faut trouver de la communauté pour lutter contre l’oppression. Les joueuses feminines trouvent de la communauté sur leur équipe, dans le monde de football et football feminine, et avec les autres femmes influentes. Elles ont besoin de cette communauté pour lutter contre l’oppression basée sur genre, et j’espère que leur communauté deviendra plus fortes dans les années à venir.

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  2. Ilke Arkan

    J’ai beaucoup aimé ce poste car il montre le progrès du football pour les femmes. Aux États-Unis en particulier, j’ai le sentiment qu’il y a moins de stigmatisation à l’égard du succès et de la professionnalisation des femmes dans le football. Comme mentionné par Blake, le fait d’avoir de nouvelles générations de femmes qui peuvent être inspirer par des femmes accomplis non seulement dans le foot mais dans des industries dans les industries habituellement dominées par les hommes est très important pour l’avenir. Il est toutefois important de se rappeler qu’il y a toujours des problèmes qui sont injustes comme par exemple de nombreuses joueuses américaines gagnant environ 99% de moins que les hommes.

    Après nos discussions dans les cours et dans ce post, j’étais cependant curieux des progrès du football dans les pays moins développés où les inégalités entre hommes et femmes dans le sport et dans la société sont encore présentes. Dans les pays du Moyen-Orient, notamment le Yémen, l’Oman, l’Iran et l’Arabie saoudite, les équipes nationales féminines se heurtent à des difficultés religieuses pour leur participation. Les religieux en Arabie Saoudite ont déclaré que le sport féminin constituait une “étape du diable” vers l’immortalité. Les femmes égyptiennes rapportent que ce sont souvent les membres de la famille qui gardent les filles hors du terrain, leur disant que le football est un haram, interdit par l’Islam. Au Brésil, où environ 1% seulement des footballeurs sont des femmes, les propriétaires d’équipes ont tenté de sexualiser les footballeuses, en leur distribuant des uniformes étriqués pour attirer les foules. Dans ce qui est connu comme l’un des pays les plus passionnés de football au monde, la loi a interdit aux femmes d’être exclues du football jusqu’en 1979 parce qu’elle était «incompatible avec la nature féminine». Le facteur de sexualisation m’a fait penser au clip que nous avons regardé en classe et qui s’est déroulé en Angleterre et qui était un match entre des hommes et femmes, où les femmes portaient des jupes courtes presque pour les ridiculisées. Il y a alors encore beaucoup de progrès à faire et il est intéressant de voir à quel point la culture et les relations entre les hommes et les femmes sont si intimement liées au sport.

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  3. Andrew Malek

    Football c’est surtout le plus grand sport dans le monde entier. Il n’y a pas un doute à mon avis que c’est quelque chose d’universel, et qui peut être appliquer pour les gens de n’importe quelle status économique. Mais, quelque chose qui m’énerve c’est le fait que les femmes dans le foot ne sont pas regarder au même niveau des hommes, même aux États Unis ou nos femmes ont gagné le Mondial presque chaque fois ils jouent. Le sexisme, et l’homophobie aussi, sont des choses qui sont inné dans beaucoup des gens qui aiment des sports. On a tout entendu ”tu jète comme une fille!” ou des phrases qui semble qu’être une fille c’est pire d’être un garçon. Même dans l’article que tu as lié dans ton post, les commentaires dessous sont presque tous les critiques des choix des femmes sur les maillots, et même l’équipe et les joueurs. Il y a des gens comme Michael Bernecker, qui croient que son avis que “I’m ashamed of the US Soccer for mixing politics and sport. It needs to be separate but it’s a revenue stream. I haven’t watched a USA game in years nor will I ever again until the politics crap is done!” était nécessaire à contribuer. Je crois que les petits actions comme un change de nom sur le maillot peut ajouter à une mouvement qui jusqu’à ce point a raté à donner les filles des idoles de regarder et de se comparer. Aussi, quelques joueurs ont noté qu’elles avaient des problèmes de penser des femmes qu’elles regardent comme leur idoles, parce qu’elles ont grandi sans eux, et même ont idolâtré des hommes. Ce qu’elles font maintenant donner aux filles pas seulement les joueurs de respecter comme idole, mais les idols des joueurs aussi. La prochaine étape dont je crois nécessaire c’est de pousser les garçons de regarder, respecter, et idolatré les athlètes femmes comme ils font avec les hommes. Si on crée un culture ou les garçons regardent les femmes autant qu’hommes dans le sport, les idées autour des sports, et le niveau de respect pour les femmes dans le sport en générale seront élevés. En parlant du Mondiale cette été, je veux bien voir la réponse des jeunes sur les medias sociaux. Cela, je crois, c’est la marque de cette génération, et explique les préférences de la majorité souvent. Pendant la dernière Mondiale des femmes je me souviens de mes équipes du foot regardaient les matchs. Mais aussi, et plus important je crois, mes amis qui ne jouent pas le foot n’ont pas regarder, et non seulement ça, ils ont fait des blagues à propos des femmes quand on essayait à parler des matchs. J’espère que le fait que la publicité et le respect que le foot reçois aux États Unis est élevé puisque la dernière Mondiale ajoutera à une meilleure réponse du public cette fois.

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  4. Jack Gundersen

    J’ai beaucoup aimé ce post sur l’équipe nationale féminine et les noms de leurs idoles qui étaient imprimés sur leurs maillots pour la Coupe SheBelieves. Étant donné nos discussions en classe sur l’histoire du football féminin aux niveaux international et américain dans le livre de Gale Newsham et le documentaire « Dare to Dream » dont tu as parlé, la vénération de puissantes figures féminines de cette manière, sur une scène aussi visible par de nombreuses jeunes téléspectatrices, est très émouvant.

    J’aimerais également ajouter à la conversation un article de “OutSports” que je trouve très intéressant et qui traite également de ce sujet spécifique. Dans cet article, intitulé « Les icônes lesbiennes honorées avec des maillots portés par USWNT » (Lesbian icons honored with jerseys worn by USWNT), attire l’attention tant attendue sur un aspect de l’identité de nombreuses femmes honorées sur le dos de ces nouveaux maillots : leur orientation sexuelle. Dans l’esprit de l’intersectionnalité, il est important de reconnaître que, pour ces femmes, leur identité LGBT ne peut pas être séparée de leur identité féminine. Tout comme il faut montrer aux jeunes filles qu’il y a des femmes puissantes à regarder, il est tout aussi important de montrer à ces jeunes téléspectateurs (garçons et filles) que ne pas être hétérosexuel ne signifie pas qu’ils ne peuvent pas devenir des figures accomplies et visibles que beaucoup de ces femmes honorées sont devenues. L’article cite les femmes telles que Sally Ride, Elena Delle Donna, Abby Wambach et Brianna Scurry, Audre Lorde, Robin Roberts, Jessica Mendoza et Katie Sowers : toutes sont des puissantes femmes LGBT non seulement dans le sport, mais aussi dans la radiodiffusion et la télévision, la science, l’activisme et l’écriture, et plus encore.

    Mais surtout pour le football, il est également important de montrer aux jeunes athlètes que leur sexualité est acceptée et que leurs talents sont valorisés dans le monde du sport. La visibilité de la communauté LGBT dans le sport est une réalité naissante mise en avant par des femmes comme Megan Rapinoe et Sue Bird, le premier couple ouvertement gay à apparaître sur la couverture du “Body Issue” d’ESPN The Magazine, tout comme les femmes de Dick, Kerr et l’équipe nationale américaine féminine des années 90 ont été des pionnières majeures pour la visibilité du football féminin sur la scène mondiale.

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