Le foot, c’est le beau jeu. Il est caractérisé par la passion, la créativité, la technique, et l’imagination, des joueurs ainsi que des supporteurs. Comme nous avons discuté en classe, ce sport est presque une pièce de théâtre, souvent un drame mais de temps en temps une comédie. Egalement, chaque saison, même chaque match, peut être considéré comme un nouveau chapitre dans l’histoire d’une équipe spécifique ou du foot en générale, un chapitre écrit par Dieu ou par destin autant que les joueurs et l’entraineur. Simplement dit, le football est un art, ou plutôt une succession des moments artistiques, captivant le public et les joueurs, et fournissant encore et encore des évènements sublimes.
Cependant, ce narrative du football comme une des beaux-arts ne devraient pas nous aveugler des éléments scientifiques du sport. Bien sûr, les tactiques des entraineurs me semblent devenir plus en plus complexes, plus en plus scientifiques chaque année, et la forme physique d’un joueur d’aujourd’hui est un produit des recommandations médicaux, nutritionnelles, mentales, et physiques. En faisant des recherches, cependant, j’ai découverte aussi un trésor des études scientifiques du football. Tandis que nous, comme spectateurs, apprécie le fait que chaque joueur, chaque équipe, chaque match et chaque moment est unique, ces études essayaient de relier ces points et comprendre les tendances du sport, nous donnant une appréciation pour le fait que ce sport est organisé et joué par les êtres humains qui sont, pour la plupart, prévisibles.
Voilà quelques des découvertes intéressants de ma recherche :
Dans son article Home advantage and referee bias in European football, Chris Goumas explore les causes pour “ l’avantage du terrain” de l’équipe recevant. En analysant des matchs de la ligue des champions et de la Coupe de l’UEFA, Goumas trouve des corrélations fortes entre la caractérisation d’une équipe, c’est-à-dire du « Home » ou du « Away », et le nombre des cartons qu’il reçoit. En particulier, il trouve que les arbitres donnent 25% plus des cartons jaunes aux équipes « Away » qu’aux équipes « Home » dans les matchs de la ligue des champions, et 10% plus dans les matchs de la Coupe de l’UEFA. De plus, Goumas montre avec des analyses statistiques que ce biais est influencé par la densité de la foule ; comme on peut imaginer, les arbitres sont un peu plus biaisées quand le stade est rempli des supporteurs turbulents.
Tenga et al. (2010) utilise une série d’analyses pour évaluer l’efficacité des stratégies de foot, en particulier le style de contre-attaque et le style d’offense élaboré, dans leur article Effect of playing tactics on goal scoring in Norwegian professional soccer. Les auteurs se focalisaient sur les matchs de la ligue norvégienne de 2004, et une analyse simple a montré que 52% des buts considérés vient d’un style contre-attaque, tandis que 48% vient d’un style élaboré. Avec des régressions logistiques, les auteurs démontrent aussi que le style contre-attaque est 60% plus probable de produire un but que le style élaboré. Cependant, ces résultants dépendent sur l’état de la défense ; si la défense est balancé, le style contre-attaque est moins efficace que le style élaboré.
Bar-Eli et al. (2007) examine les décisions des gardiens pendant les pénalités, et propose des raisons psychologiques qui créent un « biais d’action » (Action bias among elite soccer goalkeepers: The case of penalty kicks, 2007). En analysant 286 évènements (pénalités), les auteurs découvrent que la stratégie optimale pour les gardiens est de rester au centre de la cage ; tandis que seulement 28.7% de coups sont visés au centre, les chances de sauver le ballon sont plus larges si on reste au centre comparé aux plongeons vers la droite ou la gauche. Cependant, la proportion des gardiens qui restent au centre est vraiment minuscule, seulement 6.3% ! Les auteurs suggèrent que les gardiens préfèrent de sauter vers la droite ou la gauche parce qu’ils sentiraient plus coupables si ils restent au centre et ne sauvent pas le ballon que si ils sautent et ne sauvent pas le ballon. En plus, les auteurs supposent qu’il y a une norme sociétale que les gardiens vont toujours sauter, une partie de la raison qu’ils hésitent à rester au centre.
J’ai trouvé toutes ces études très intéressantes. Qu’est-ce que vous pensez ? Qu’est-ce que c’est la place de la science dans ce beau jeu ? Est-ce que vous pensez que le sport devient plus en plus « scientifiques » ?
Références :
Bar-Eli, M., Azar, O. H., Ritov, I., Keidar-Levin, Y., & Schein, G. (2007). Action bias among elite soccer goalkeepers: The case of penalty kicks. Journal of Economic Psychology,28(5), 606-621. doi:10.1016/j.joep.2006.12.001
Goumas, C. (2012). Home advantage and referee bias in European football. European Journal of Sport Science,14(Sup1). doi:10.1080/17461391.2012.686062
Tenga, A., Holme, I., Ronglan, L. T., & Bahr, R. (2010). Effect of playing tactics on goal scoring in Norwegian professional soccer. Journal of Sports Sciences,28(3), 237-244. doi:10.1080/02640410903502774