Pelada, Galeano, et la magie du jeu

By | January 27, 2018

L’histoire de Pelada est liée à Duke University. Avant de devenir un film en 2010, Pelada était, à l’origine, un projet mené par des étudiants de Duke et financé par le Center for Documentary Studies et le bureau du recteur. Au travers de voyages et de rencontres aux quatre coins du monde pour filmer des matchs improvisés, Gwendolyn Oxenham, Ryan White et Rebekah Fergusson, accompagnés de Luke Boughen, un étudiant de Notre Dame, réalisent une ode magnifique à l’universalité et à la beauté du football.

 

Vous pouvez lire une critique écrite en anglais dans le New York Times, à l’occasion de sa sortie.

Cette semaine dans le cours de Soccer Politics à Duke, nous allons discuter du film et de la deuxième partie du livre d’Eduardo Galeano, Le football, ombre et lumière.

Comme nous l’avons déjà fait avec le film sur Zidane et l’article de Bromberger, rédigez un commentaire sur les liens que vous pouvez tisser entre le film et le texte. Quels éléments ou moments-clés du documentaire reflètent le mieux la façon dont le football représente une forme de connexion et de communication ? Quelles réflexions de Galeano permettent de mieux comprendre ces moments dans le film ?

11 thoughts on “Pelada, Galeano, et la magie du jeu

  1. Ignacio de Kpalimé

    Ce que j’ai aimé de ce film ‘Pelada’ était la façon dont on a présenté la réalité du foot. Luke et Gwendolyn, deux des quatre directeurs du film, ont cru qu’ils auront trouvé des instances de joueurs qui n’ont pas réussis à devenir professionnels de foot ‘hasbeens’ mais ils ont découvert qu’autour du monde, chacun joue au foot pour des raisons différents. Bien sûr, les fans du sport regardent des matchs régulièrement et jouent des match improvises mais pour certains autour du monde, on joue au foot pour améliorer ou gagner des opportunités à augmenter son qualité de vie comme Ronaldinha ; pour passer le temps avec un peu de divertissement et fierté au prison ; ou pour prouver qu’un groupe sociale ou ethnique et peut-être mieux que l’autre, au mois au foot, mais aussi d’une façon politique comme en Jérusalem. En tout cas, comme c’est écrit dans Galeano, « Le football devenait une passion populaire et révélait sa beauté secrète, en même temps qu’il se classait comme passe-temps raffiné. » Je crois que cela est la seule chose à dire du foot qui est presque toujours correcte partout.

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  2. Ozi

    « Pelada » est un film intéressant qui montre le football dans sa forme la plus primitive. Si nous enlevons tous les stades, les spectateurs, les compagnies, les commandites et l’attention, nous pouvons obtenir un sport incroyable. Le film montre que le football est important pour beaucoup de gens, en particulier pour ceux qui placent leur avenir dans le sport (les personnes pauvres). Je pense que c’est intéressant parce que dans le livre de Galeano, il dépouille chaque position et chaque aspect du football de ses composants de montrer la pureté de jouer au football avec des amis. Nous voyons cette pureté dans le film lorsque les réalisateurs voyagent au Brésil ou en Argentine pour jouer dans des rencontres communautaires entre la famille, les amis et les étrangers. Il y a aussi une relation entre Galeano, qui parle du football dans sa vie, et les réalisateurs de « Pelada ». Les deux Galeano et les réalisateurs croient que le football est leur vie, qui s’étend à la raison pour laquelle ils sont si désireux de trouver le sport dans sa forme la plus pure et la plus puissante.

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  3. Amelia Klitenic

    Pour commencer, je voudrais illuminer le plus grande décollage entre l’écriture de Galeano et le film “Paleda”. Une grande partie du livre se concentre sur l’analyse des grands moments du football; les buts qui ont bouleversé toute une saison, les joueurs qui ont changé notre façon de voir le jeu et les tournois qui dépassent publiquement les tensions politiques entre les nations. Par conséquent, le livre donne un compte du football qui est joué par peu mais regardé par beaucoup. En revanche, le film raconte les récits du genre de football qui est joue à travers le monde par beaucoup, mais seulement regardé par quelques-uns. A mon avis, le film et le livre fonctionnent comme des compléments les uns aux autres, et lorsqu’ils sont combinés, ils offrent un récit plus complet du football et de son fonctionnement dans la société actuelle. Le film couvre les matchs de football de ramassage que les collégistes sportifs n’écriront jamais, qui ne seront jamais diffusés à la télévision le dimanche matin, mais qui sont tout aussi critiques pour comprendre le rôle du football dans la vie de millions de personnes.
    Cela étant dit, j’ai trouvé, que malgré les différences dans le niveau de football covert dans les deux oeuvres, il y avait beaucoup de similitudes les unissant. Je pense que cela témoigne de l’universalité du football. Le premier chose qui m’a frappé, ce sont les couches de rituels qui s’entrecroisent avec le jeu. Par exemple, au Brésil, il y a le groupe des hommes plus âgés qui ne connaissent pas un dimanche matin sans un match de football avec leurs amis proches. Pour Lev Yachine, son rituel est de “fumer une cigarette pour se calmer les nerfs et a boire un bon coup pour se tonifier les muscles.
    En plus, je pense qu’il est intéressante de voir comment le football a le pouvoir de laisser un individu transcender les contraintes sociales typiques. Par exemple, au Kenya, l’un des joueurs a expliqué que la plupart des gens le voient comme un pousseur de panier, et ne savent pas qu’il est un jouer. Donc, je pense que le football sert comme une sorte de capital social et permet aux gens de créer une identité qui va au-delà du label que la société leur a donné.

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  4. ZY

    « Pour certains, le football est un loisir, un métier. Pour moi, c’est ma vie. » C’est la première phrase dans le préface du bouquin de Galeano. Le film « Pelada » a manifesté les vies pour tous les deux types de footballeurs. Il y a des pompiers qui jouent pour s’amuser, il y a de jeunes garçons et filles qui rêvent de jouer professionnellement, et des hommes qui ont renoncé à des emplois riches pour poursuivre son amour du football et pour l’étendre à plus de gens.

    Dans “Le Joueur,” Geleano a mentionné que : « Le quartier l’envie : le joueur professionnel a échappe a l’usine ou au bureau.” Nous voyons cela quand la femme qui ne pouvait pas jouer professionnellement devait travailler dans une fabrique de jouets Fionas. Et “mais lui, qui avait commencé à jouer pour le Plaisir de jouer, dans les rues blanches des faubourgs, c’est par devoir qu’il joue maintenant dans les stades, pour travailler, et il a l’obligation de gagner ou de gagner. » Cela m’a rappelé que les hommes en Afrique qui jouaient sur le terrain d’Austin quand ils étaient petits, devaient maintenant jouer après une longue journée de travail pour gagner de l’argent pour nourrir leur femme et leurs enfants. Les supporters qui ont inondé les routes, et pris la fierté des équipes comme leur propre était une représentation authentique des mots de Galeano sous “Le supporter”.

    En général, le livre parle davantage des joueurs professionnels, tandis que le film parle davantage de la vie des gens ordinaires, prenant un changement d’orientation intéressant. Nous voyons ce que les gens qui n’ont pas réussi dans une carrière professionnelle doivent affronter comme des défis. Ce qu’ils partagent tous, c’est leur passion pour le soccer. Des vieux hommes qui jouent presque tous les jours au Brésil, aux petits enfants en train de donner un coup de pied à tout ce qu’ils pourraient trouver comme balles; des femmes qui jouent au hijab aux jeux entre Arabes et Juifs; de jouer sur les champs d’ordures en Afrique à jouer tard dans la nuit sur un toit à Tokyo. Les gens donnent tout ce qu’ils ont pour ce sport.

    Cela leur donne du plaisir après une longue journée de travail; cela leur donne l’espoir de quitter un jour leurs quartiers pauvres. Il permet aux enfants de chasser les rêves et de devenir les idoles auxquelles ils aspirent, cela donne aux gens un moyen de gagner leur vie pour soutenir les familles. Cela donne aux prisonniers le temps d’oublier tous leurs soucis et leurs ennuis; il permet aux gens de différentes nations et croyances religieuses de se réunir en famille.

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  5. Pranav

    Le film “Pelada” suit la journée de Luke et Gwendolyn, deux joueurs américains qui veut explorer la manifestation de football dans les différents pays du monde. Après j’ai vu le film, j’ai remarqué un thème plus important et réverbérant : l’universalité du football. Les deux ont visité plus de vingt pays, mais dans chaque pays ils trouvent la passion, l’énergie, et la communauté avec les matchs. En Brazil, on rencontre Ronaldinha, une petite merveille de foot. Gwen et Luke ne connaissaient pas bien la langue et la culture dans chaque pays ; en fait, juste Luke connait un peu de l’espagnol. Mais dans beaucoup des cas, comme une prison dans la Bolivie, le foot facilite la communication et la connexion entre la communauté et Luke/Gwen. Ils trouvent les communautés où le football ne sont pas populaires, avec les Mennonites par exemple, mais pour la plupart, le foot est comme une religion. Dans chaque pays ou région, on rencontre un virtuose de foot comme Ronaldinha qui représente l’esprit du jeu. Il y avait les difficultés et conflits culturelles dans leur voyage aussi ; en Iran, la masculinité crée une barrière pour Gwen et les filles en général qui veut jouer. En Jérusalem, pour la première fois, ce n’est pas juste le sport. Gwen et Luke voient la tension palpable entre les juifs et les arabes à cause des évènements politiques et la guerre. Qu’est-ce que le lien entre le film et nos autres lectures comme le livre « Le Football : Ombre et Lumière » par Galeano ? Le football unifie le monde et crée les expériences parmi les gens divers et très variés. Mais par conséquent, les évènements historiques et les phénomènes culturels affectent la forme et la manière du jeu. On peut voir cela avec les vignettes sur les Coupes des Monde, comme Irangate dans le Coupe Mondial 1986 (pg 210) ou les attentats de 9/11 dans le Coupe Mondial 2002 (pg 274). Juste comme le film, certains héros et prodiges promouvant la nature ritualiste de jeu – comme Muller (pg 182), ou Eusebio (160). Tout bien considéré, l’histoire de football était un très beau narratif de notre humanité.

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  6. Antoine Esber

    Avant de voir le film « Pelada », je pensais qu’il va se baser sur le principe que dans le football tous les gens sont des amis. Le plusieurs de temps quand les gens parlent de la façon que le football uni aux joueurs, ils donnent l’impression que quand on joue contre une autre équipe dans le football, ont apprécié leur talent et on veut que la meilleure équipe gagne. Je trouvais ce thème dans quelques passages dans le livre de Galeano, par exemple dans la vignette appelle « Le Parricide ». « L’Argentine perdit 5 à 0. À l’unanimité, les Argentins remercièrent les Colombiens pour leur jeu prodigieux, jouissance des jambes, plaisir des yeux… » (Galeano 234). Ce passage démontre l’idée que le football est pour apprécier à la meilleure équipe, et que la beauté du sport ce que on ne doit pas être amis pour pouvoir avoir cette expérience. À mon avis c’est vrai que le foot uni aux gens de perspectives différentes d’une manière extraordinaire quelquefois, mais la majorité du temps les équipes qui jouent au football se détestent. La majorité de temps cette une haine d’une équipe à l’autre, et quelquefois cette haine est présente entre coéquipiers.

    J’ai adoré le film parce qu’il montre ces deux côtes du foot. Clairement le but du film est de montrer comme le football uni aux gens de différentes races, cultures, nationalités, statuts sociaux, et sexes. Cependant, la partie du film que j’ai aimé le plus ce quand ils ont joué dans la prison en Bolivie. L’équipe nationale de Bolivie n’est pas très fort, mais ils ont la réputation de gagner tous les partis joues dans son terraine. Cela est parce que La Paz est très élevée et les joueurs des autres pays Sud-Américains ne sont pas habitués à ces conditions et ils sont dans une désavantage. Néanmoins l’équipe de Bolivie et leurs supporteurs sont très fiers de cette réputation. Pour cela il était très beau de voir aux gens qui sont emprisonnées, le place le pire d’être dans la société, jouer ensemble au sport dans les mêmes conditions de l’équipe nationale. L’unité qu’on peut trouver dans un match de foot est incroyable.

    J’étais très surpris quand j’ai vu la partie du fil quand ils se sont confrontés avec un match des arabes et juifs. À mon avis, le film a fait un très bon travail de montrer qu’ils se détestent dans le terrain. Ils ne laissent pas leur différences politiques, au contraire, ils les utilisent pour jouer des matchs plus compétitifs. La majorité de matchs du foot dans les vies réelles sont joues avec des équipes qui ont des différences. Real Madrid et Barcelona sont des ennemis mortels parce qu’ils ont une rivalité historique. Toutefois, aujourd’hui ils ont des mini rivalités, par exemple il y a quelques joueurs dans l’équipe de Barcelona qui sont pour l’indépendance de Catalogne et les joueurs dans le Real Madrid ont l’opinion contraire. Aussi on voit des problèmes dans les équipes individuelles, par exemple le Real Madrid est situé dans une place très différent pour leurs normes. Historiquement, ils sont toujours au sommet de la ligue mais cette année ils sont dans le quatrième place. Ils ont la même équipe qui a gagné la champions League les derniers deux années, mais ils ont des problèmes maintenant. Cela est à cause des disputes individuels entre les joueurs qui ont un effet néfaste sur la chimie de l’équipe.

    A la fin, le livre de Galeano « Le Football, Ombre et Lumière » et le film «Pelada » font un très bon travail de montrer le concept que le foot est une manière d’unir aux gens qui ne parleraient pas si n’étais pas pour le sport. À mon avis le sport est trop complexe pour le décrire avec ce seule déclaration, et le film montre que quelquefois ce la désunion qui forme des matches de foot. Dans une mesure, il est une manière de disputer sans la guerre. Galeano montre la désunie politique, et la corruption dans le sport (notamment dans la vignette « Un Sport D’Evasion) mais il ne représente beaucoup la haine qui entoure le sport autant que la joie.

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  7. Stephanie Mayle

    Je pense que le thème central au livre et le film “Pelada” est l’univeralité du football, à la fois dans le temps et la géographie. L’aspect du livre que j’aime le plus est l’histoire que Galeano donne, comme “Le Mondial 1974.” Je pense que ces chapitres sont importants parce qu’ils montent comment le foot est universel en temps aussi. Le film, d’autre part, montre comme le foot est universel à travers les cultures et les pays.
    Ma partie favorite du film était à la fin, quand les deux personnes sont en Israël et Iran. Dans deux pays connus pour beaucoup du conflit, je trouvais très intéressant comment le foot était une chose pour rassembler les gens. En Israël, les deux jouent un match avec deux équipes, un des israéliens et un des arabes, le jour après une attaque terroriste en Israël. J’ai été choqué que les deux équipes étaient joué un match parce que je pense que le média dépeint la haine entre les deux groupes comme incroyable, notamment en Israël. Un homme a dit que bien qu’ils jouent, la tension est encore là, mais je trouve le fait comme incroyable qu’ils jouent ensemble du tout.
    À la page 166, Galeano se document une événement similaire dans l’histoire avec les Honduriens et les Salvadoriens. Galeano commence le chapitre avec “Le football, métaphore de la guerre, peut parfois se convertir en guerre pour de bon.” Donc je pense qu’il est intéressant comme le football peut rassembler les gens mais peut aussi être la façon que deux groupes pour dépeindre leurs différences.
    Le livre de Galeano monte cette idée à cause de ses vignettes courtes apparemment aléatoires. Parce que les façons que les gens réagissent et utilisent le foot ne sont pas universelles, mais changent d’un endroit à l’autre et une époque à l’autre.

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  8. AnnaPJ

    Le documentaire Pelada nous montre un aspect différent du football. Pendant que le livre de Galeano se concentre surtout sur la beauté du sport, le talent des joueurs et leurs incroyables exploits, comme c’est le cas par exemple page 136 avec « Didi », le documentaire nous montre des joueurs qui n’arrivent luttent pour prospérer dans le foot. Le documentaire ainsi que le livre de Galeano suivent tous deux différents chronologies ou aspect du jeu, soit à travers les nations et l’espace (dans le documentaire), soit à travers le temps et l’espace (Ombre et Lumière). Dans les deux cas, nous pouvons voir une chronologie et une histoire qui s’associe au football et rend la narration plus intéressante.

    Ce qui me rendit triste dans le documentaire est la sorte de désolation de Gwendolyn : « playing around with the ball just reminds me of what I never got » (21 ‘’00). Cela me rappelle la vignette sur Barbosa, qui ne fut jamais pardonné en tant que goal pour ne pas avoir bloqué un but dans la coupe du monde 1950 contre l’Uruguay (117). C’est comme si, dans le documentaire et le livre, le foot punissait ceux qui ne réalisent pas des exploits à tout instant de leur carrière. Une dimension de « punition » s’installe à travers la narration de Gwendolyn et Luke qui n’arrivent pas à prospérer dans le football à un haut niveau. Même si de nombreux joueurs amateurs échouent à travers le monde pour devenir des joueurs professionnels, le succès des joueurs est dominant dans Ombre et Lumiere. La dimension d’amateur retrouvée dans le documentaire, d’abord avec Gwendolyn et Luke, mais aussi travers toutes les personnes avec qui ils jouent dans le documentaire est aussi visible dans la vignette sur Kopa (p. 138).

    Un aspect de rassemblement et d’union est visible dans documentaire, qui, selon moi, manque à travers le livre de Galeano. Le foot a la capacité de rassembler des personnes qui, typiquement, ne se fréquentent pas mais sont amener à être ensemble et collaborer sur un même terrain en tant que coéquipiers. « Soccer brings more than you give ». Cette phrase du documentaire m’a marquée puisque les joueurs professionnels ne voient parfois pas cette dimension du jeu. Au contraire, ils sont motivés pas l’argent. La corruption au sein de la FIFA et des politiciens derrière le football sont décrits dans « un sport d’évasion » p.236-237. En dehors des aspects négatifs, les vignettes qui me rappellent la puissance du rassemblement d’hommes à travers le foot sont celles des Coupes du Monde 1954,1962 (p. 121 ; 147), qui, même si liées à la politique car dans un contexte de guerre froide, en sont à la fois détachées par l’aspect sportif qui vainc les disputes entre pays.

    Ce que j’ai vraiment adoré dans le film était les différentes relations au foot entre nations. Par exemple, le jeu, le rapport des joueurs et le dialogue qui s’installe sur le terrain sont vraiment différents en fonction du pays dans lequel les images sont tournées. A travers le documentaire, comme dans le film, l’émotion, les célébrations et frustrations qu’apporte le foot étaient vraiment bien traduites.

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  9. Christie Samios

    Les deux thèmes qui m’ont vraiment frappé du film étaient l’inclusivité des joueurs locaux, ainsi que l’espoir que les joueurs avaient pour échapper à leur situation. Je n’étais pas particulièrement surpris que les joueurs de Rio soient heureux d’accueillir les Américains, mais j’ai été surpris de voir les joueurs en Argentine et en Iran qui ont invité Gwendolyn Oxenham et Luke Boughe dans le match. Meme si Luke et Gwendolyn ne pouvaient pas parler la langue, et même si Gwendolyn est une fille, les condamnés en Argentine et les joueurs en Iran étaient heureux d’accueillir les Américains à leurs matchs. Grâce au football, les normes culturelles sont dégradés et le football devient la nouvelle norme.

    Chaque fois que Galeano raconte l’histoire d’une coupe du monde, il illustre la manière dont les différentes cultures et nations se rencontrent en utilisant le football. Chaque coupe du monde montre comment les différences peuvent être abandonnés pour jouer d’égal à égal. En plus, la vignette “La Fete” parle des petits “villages du Bresi qui n’ont pas d’eglise, mais qui ont un terrain du football”(173). Galeano explique que dans ces petits villages, les gens vivent pour le foot chaque dimanche. Ca montre que le foot n’existe pas seulement pour s’amuser. Le sport rendre les gens plus proches, il déconstruit les frontières entre les cultures, et il donne l’espoire aux gens pauvres qui habitent dans les petits villages.

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  10. Pierre Thomas

    A première abord, le film Pelada et le livre Le Football Ombre et Lumière se concentrent sur des aspects du football très différents. Galeano écrit principalement sur les Championnats du Monde et les grands matchs de football, ce qui ont marqués l’histoire du sport. D’un autre côté, le film Pelada explore les matchs de football amicaux qui se déroulent quotidiennement loin des caméras à travers le monde. Tandis que Galeano nous montre les meilleurs joueurs, le film s’intéresse a ces gens normaux qui joue pour le plaisir et ont renoncé à une carrière professionnel. Je trouve intéressant que le film ait été tourné par des étudiants qui aspiraient à une carrière. Avant de regarder le film, il me semblait que ces gens-là n’étais qu’une partie infime de tous les joueurs de football. Cependant, il me semble maintenant plus possible que de nombreuses personnes vivant dans la misère en Amérique du Sud notamment voit le foot comme un réel moyen d’améliorer leur condition de vie. Dans d’autres régions, comme en Chine, ou les protagonistes du film vont à la rencontre de freestylers, il est clair que le foot n’est qu’un divertissement et non un possible métier.
    Le film et le livre voient le football d’une même manière dans les passions qu’il déchaine et dans les connections qu’il peut créer. Ainsi, dans la vignette Hugo Sanchez, Galenao nous montre comment un joueur de football connu peut créer des liens entre personnes qui ne partage rien en dehors du football. Similairement, dans le film, quand Luke et Gwendolyn arrivent dans une nouvelle ville, malgré leurs différences culturelles avec les locaux, ils sont immédiatement intègres dans les matchs de football et les sentiments des locaux envers eux sont très positifs. Finalement, dans la seconde partie de son livre, Galeano explore a de nombreuses reprises l’idée que le football est corrompu. Il décrit Havelange ainsi que Bernard Tapie, Vincente Calderon, Santiago Bernabeu… comme étant des businessmans obsédés par l’argent. Il montre aussi la volonté de certaines dictatures comme l’Argentine du General Videla d’utiliser l’image positive du football pour redorer leur blason. Cet vision très négative du football est en fort contraste avec le football comme passion a l’etat pur qui est présenté dans le film. Les deux protagonistes prennent du plaisir à jouer et à faire des rencontres et quasi-totalité des matchs qu’ils jouent se déroulent dans la bonne humeur malgré l’aspect compétitif. Il est intéressant de noter que la seule occasion ou des personnes ont de mauvaises intentions envers Luke et Gwendolyn est lorsqu’ils sont à la coupe d’Europe, un des exemples de football corrompu dans le texte de Galeano, ou une personne les arnaque en leur vendant de faux tickets.

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  11. Laura Baker

    Ce qui m’a vraiment touché dans le film et aussi dans le livre est comment le foot était le moyen de connexion partout dans le monde. Souvent Gwendolyn et Luke n’ont pas parlé la langue du pays et donc le foot est devenu « la langue » ou la façon dont les deux groupes pourraient communiquer. De plus, dans les moments de tensions entre deux groupes de personnes, peu importe la magnitude de différence entre eux, le foot les connecte toujours.
    L’expérience en Israël était très intéressante pour moi. Souvent, on parle du foot comme il est retiré des problèmes qui existent dans la société. Mais en fait, le jeu entre les Juifs et les Arabes montre que c’est plutôt l’inverse. Néanmoins, le foot sert toujours pour connecter les gens. Même si les tensions entres les deux groupes existent dans le jeu, cela ne les empêche pas à jouer quand même. Finalement, l’expérience en Iran quand Luke et Gwendolyn ont dû parler avec le gouvernement et ils commencent à partager des histoires de foot montre encore comment le foot peut connecter les gens.

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