Parce qu’on trouve beaucoup de petits propriétaires sur la côte St-Joachim et qu’il n’existe pas de coupe transversale des propriétaires pour la période 1840-1860, compléter le travail d’énumération requiert une certain minutie. Après un blitz de travail cette fin de semaine, j’ai finalement mis à jour les résultats. Le tout inclut maintenant le recensement de 1851 en partie, mais il reste du boulot pour encore quelques semaines.
Rang St-Joachim
Les cartes de la fin du 19e siècle sont très claires. Il y a une distinction marquée entre les terres de la côte St-Joachim et celles de Belle-Rivière. Les premières sont au sud-ouest de la Petite Rivière du Chêne, les secondes au nord-est au début, puis traversent la rivière à l’est du chemin qui monte à la côte St-Louis (la 148 actuelle). Les actes et les recensements des premières décennies du même siècle, par contre, sont un peu plus ambigües. Les vocables sud-ouest de la Belle-Rivière et d’autre suggèrent que ces distinctions ne sont peut-être pas contemporaines.
Plusieurs actes concernant la terre de Jean-Baptiste (puis Léon) Charbonneau au No 418 du terrier original mentionnent également que le lot se trouve sur la côte St-Joachim, alors qu’ils sont clairement à l’est de la 148. Est-ce la confusion du notaire ou le reflet d’une toponymie en changement?
Ressources à consulter sur la Côte St-Joachim
La prochaine côte que je compte étudier est celle de St-Joachim, dans la paroisse de Sainte-Scholastique. D’une part, le projet est un peu plus complexe, puisque ce rang a été concédé environ 20 ans plus tôt que le rang Ste-Marie et l’information disponible semble être plus fragmentaire. La distinction entre les côtes St-Louis et St-Joachim semble, par ailleurs, avoir changé avec le temps. D’autre part, il s’agit d’un rang simple (alors Ste-Marie est double) et le nombre d’occupants est significativement plus petit. Leur identification et localisation dans les recensements devraient donc être plus simples. Les ressources physiques supplémentaires à consulter dans ce cas sont les suivantes:
- Demande d’annexation des résidents de la côte St-Joachim à la paroisse de St-Benoit en 1798.
- Le cadastre abrégé de la seigneurie de 1880.
- La liste des propriétaires de la paroisse de Sainte-Scholastique de 1880.
- Quelques procès-verbaux (qui ne sont pas directement reliés et donc pas prioritaires): CA601,S22,SS1,D25, CA601,S22,SS1,D24, CA601,S22,SS1,D341, CA601,S171,SS1,SSS2,D3-15-30.
Ressources à consulter sur le Rang Ste-Marie
Les documents et livres suivants n’ont pas encore été consultés.
- Une publication sur l’histoire du territoire du comté de Deux-Montagnes.
- Les procès-verbaux d’arpentage et de bornage suivants: un procès-verbal d’arpentage de 1829 sur une ligne qui se termine à la côte Sainte-Marie, ainsi que les procès-verbaux suivants: CA601,S22,SS1,D114, CA601,S22,SS1,D133, CA601,S22,SS1,D152, CA601,S22,SS1,D172, CA601,S22,SS1,D173, CA601,S22,SS1,D174, CA601,S22,SS1,D175, CA601,S22,SS1,D176, CA601,S22,SS1,D230, CA601,S22,SS1,D298, CA601,S22,SS1,D474.
- Pour clarifier la structure des prairies de Joseph Turgeon, les procès-verbaux suivants: CA601,S22,SS1,D143, CA601,S22,SS1,D144, CA601,S22,SS1,D145, CA601,S22,SS1,D146, CA601,S22,SS1,D147, CA601,S22,SS1,D148, CA601,S22,SS1,D149, CA601,S22,SS1,D150, CA601,S22,SS1,D151, CA601,S22,SS1,D152, CA601,S22,SS1,D164.
- Deux mémoires de maîtrise (à l’Université de Montréal): La seigneurie du Lac des Deux-Montagnes, de 1780 à 1825 et Étude du peuplement du Comté des Deux-Montagnes.
- Des documents à la BANQ: une carte militaire de 1858, une autre version de la carte de 1863, et une carte de 1871.
- Acte reliés?
- Les registres de scrutin du comté pour les élections de 1830, 1832 et 1841. Pour ce dernier, les résultats sont disponibles en ligne, mais aucun des électeur n’est indiqué comme provenant de la Côte Sainte-Marie. Peut-être est-ce plutôt ceux de la côte double? Comparer les trois instances aiderait à y voir plus clair.
Introduction
Ce site décrit différents aspect de l’histoire, la démographie et la géographie du rang Sainte-Marie (aujourd’hui à Mirabel) et de quelques autres lieux choisis des Basses-Laurentides. Il reflète et capture la reconstruction du cadastre historique du Rang Ste-Marie que j’ai entreprise au moment où ce site a été créé.
L’opération est (sans grande surprise) motivée en partie par ma connection familiale au rang, mais elle s’inscrit dans un intérêt plus large pour la vie sociale des communautés rurales et la migration hors des terres de la vallée du Saint-Laurent à l’époque du Québec dit traditionnel.
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