Ressources électroniques consultées pour la reconstruction du cadastre

La reconstruction du cadastre historique de la Côte Sainte-Marie a été possible grâce aux ressources électroniques suivantes.

  • La base de données “Les Notaires des Laurentides“, maintenue par Marc-Gabriel Vallières, est absolument essentielle. Malgré les limites de sa couverture et les contraintes de l’interface de recherche, l’outil cumule une somme incroyable d’actes notariés (>80 000) pour la région. Je peine à imaginer la quantité de travail qui a été nécessaire à sa construction.
  • La structure des actes notariés pour le rang Sainte-Marie aide aussi. L’essentiel des concessions a eu lieu fin 1804-début 1805, devant le notaire Gagnier. Il est donc généralement aisé de trouver les premiers occupants des lots et leurs voisins. Par ailleurs, les MM de St-Sulpice ont entrepris en 1842 de régler leurs comptes avec les propriétaires d’un bon nombre de propriétaires terriens de la seigneurie du Lac-des-Deux-Montagnes. Les reconnaissances de dettes des cultivateurs devant le notaire Lemaire contiennent généralement le numéro de lot au terrier original, ce qui aide à situer les différents propriétaires à cette époque.
  • La “Carte du Comté de Deux-Montagnes” de 1888 fournit un instantané de l’occupation et de l’organisation du territoire. La version numérisée par les Archives Nationales est à trop basse résolution pour être utile, mais heureusement la  Société d’histoire régionale de Deux-Montagnes en gardait une copie haute-résolution sur leur site web et je l’ai  sauvegardée avant la fusion de l’organisation d’avec la Société de généalogie et d’histoire de Saint-Eustache.
  • Certaines des paroisses de la région ont fait l’objet d’un relevé détaillé de leur occupation au début des années 1860 et des cartes datant des années 1870 y ont été associées. Le tout est précis et éminemment lisible. Pour le rang Sainte-Marie, en particulier, les deux paroisses, Sainte-Monique et Saint-Jérôme, en ont fait l’objet, mais d’autres documents de ce genre existent pour les paroisses avoisinantes.
  • Les recensements de 1825, 1831, 1842, 1851, 1861 et 1871 fournissent la liste des propriétaires terriens et de leurs possessions dans un ordre (presque) logique. Une fois le cadastre et son évolution bien établis, il est donc possible d’utiliser cette ressource pour remplir quelques trous. Malheureusement cette liste a été détruite pour 1881 et 1891.