Troubles de 1837

(Mise à jour complète d’une notice d’octobre 2017.)

Le 14 décembre 1837, les patriotes prennent les armes à Saint-Eustache. Est-ce par hasard que Chevalier Delorimier agit comme notaire pour une transaction  sur la Côte Sainte-Marie à la fin octobre (échange des lots 884 et 885 entre William Snowdon et Pierre Sénécal le 24 octobre 1837)? Snowdon n’est définitivement pas un patriote (il témoigne contre certains d’entre eux) et Sénécal, à tout le moins de laisse pas de trace.

On le sait grâce à l’enquête militaire qui suit les événement interroge plusieurs habitants de la région, incluant quelques-uns sur la Côte Sainte-Marie. Les entrevues ont été indexées et numérisées par la BANQ sous la cote E17,S37.

Les patriotes les plus visibles du rang étaient certainement Michel Biroleau dit Lafleur, François (Xavier) Larocque dit Roquebrune, Paul Prévost et Hilaire Desjardins, tous incarcérés environ deux mois pour leurs actes et libérés sans procès. Quelques détails pour les habitants de St-Jérôme se trouvent dans une publication sur le sujet (No 5, “Les patriotes de la paroisse de Saint-Jérôme”) et dans un rapport contemporain plus générique de J-J Girouard. D’autres ressources pourraient par ailleurs être consultées à ce sujet, dont les archives du gouvernement fédéral.

La grande question pour moi est pourquoi plusieurs des voisins de mon ancêtre Charbonneau (ou plutôt de son frère, Léon) ont participé d’une manière ou d’une autre à cet événement, mais pas lui.


Les items suivants sont  reliés à des résidents de la Côte Sainte-Marie en italique, avec le(s) lot(s) qu’ils occupaient en 1837:

Le Michel Lafleur ci-bas est peut-être différent de ci-haut, mais c’est

Les items suivants sont possiblement reliés à des résidents de la Côte Saint-Joachim:

Photothèque nationale de l’air

Photo aérienne des rangs Sainte-Marie et Sainte-Dominique au printemps 1950

La Photothèque nationale de l’air conserve la collection historique de photos aériennes du Canada. Pour la Côte Sainte-Marie, en particulier, on y trouve des photos prises à partir du printemps 1929**. Par curiosité, j’en ai commandé une du lot. Le résultat est plutôt fascinant, comme on peut le voir ci-haut.

L’interface pour identifier les photos et les commander requiert, par contre, un certain apprentissage. Mais surtout l’opération coûte chère et prend plusieurs jours à compléter.

Alors que le gouvernement canadien souhaite s’engager vers une numérisation plus systématique de son patrimoine documentaire,  la migration du contenu de la photothèque ne semble pas être prioritaire. En février dernier on m’a informé que “la migration du contenu […] vers une nouvelle plateforme de recherche […] est imminente.  C’est suite à cette migration que les travaux vont débuter pour l’éventuelle intégration avec [le projet cartes ouvertes].” Un an plus tard, la migration initiale ne semble toujours pas avoir eu lieu.


** Voici quelques photos: