La Condition de la Femme au Cameroun

Au Cameroun, les hommes et les femmes sont égaux devant la loi. Cependant, il existe toujours des normes culturelles qui empêchent les femmes de recevoir un traitement égal. De plus, dans cette société dominée par les hommes, les femmes camerounaises n’ont pas une voix politique. Dans un contexte où il est difficile pour les filles de recevoir un bonne éducation, il est encore plus difficile de développer un programme de football féminine.

La sphère politique

La journaliste camerounaise, Henriette Ekme Ebongo

La journaliste camerounaise, Henriette Ekme Ebongo [4]; photo trouvée ici

Les hommes dominent la sphère politique au Cameroun. Ils tiennent la majorité des positions importantes au niveau local, régional, et national. Par conséquence, beaucoup de femmes concentrent sur la société civile. Les femmes camerounaises créent les groups non-gouvernementaux et travaille pour les organisations comme le FMI et la Banque mondiale. Dans une réunion avec le département d’Etat américain, une journaliste bien connue de Cameroun a expliqué ce phénomène. Elle a dit, « Beaucoup de femmes avaient créées les organisations pour défendre les femmes et les enfants…Elles se sentent qu’elles reçoivent beaucoup plus de respect dans des organisations de la société civile par rapport à des partis politiques»[1].

L’éducation

Comme beaucoup d’autres pays subsahariens, Cameroun fait face à des difficultés avec son système d’éducation. En 2000, pour remplir « les Objectifs du Millénaire pour le développement, » Cameroun a commencé un programme pour l’école primaire universelle [2]. Vers ce programme, l’école primaire était à la fois obligatoire et gratuit. Ce programme a été institué pour aider tous les enfants de reçoivent un éducation. Cependant, plus de dix ans plus tard, le gouvernement camerounais ne peut plus financier les écoles et seulement 64% des enfants camerounais vont à ces écoles [3].

school

photo trouvée ici

 

L’accès de l’éducation est un problème pour toute la population des enfants camerounais, mais les filles font face à encore plus de difficultés quand elles essaient d’obtenir une éducation. Dans le Grand Nord de Cameroun, l’une des parties les plus pauvres du pays, juste 69% des filles vont l’école par rapport à 98% des jeunes garçons[3]. Avec le fonds publics limités, il y a 3 d’autre obstacles principaux pour les filles.

  • La documentation : Pour passer les examens dans les écoles camerounaises, il faut avoir un certificat de naissance. D’après l’UNICEF, beaucoup de filles ne sont pas enregistrées. Depuis une étudiante ne peut pas avancer à l’année suivante si elle ne réussit pas sur ses examens, beaucoup de filles ne vont pas à l’école.
  • Le coût: Il y a beaucoup de coûts directs et indirects associes avec l’éducation, comme le coût des livres et la perte d’une autre source de revenue pour la famille. En particulier dans les familles pauvres, l’éducation des fils est une priorité sur l’éducation des filles.
  • La discrimination : Beaucoup de camerounais ont une perception très traditionnelle du rôle des femmes dans une société ; les filles n’a pas besoin d’un éducation parce qu’elles devraient rester a la maison pour faire le ménage. Pour commencer leurs propres familles et pour assumer leurs rôles dans la société, les jeunes filles sont mariées entre l’âge de 12 et 15 [2].

L’abus sexuel
Comme j’ai déjà mentionné, beaucoup de filles se marient quand elles sont très jeunes. L’UNICEF estime que 31% des filles camerounaises sont déjà mariées par l’âge de 15 [2]. Ces mariages, souvent avec des hommes plus âgés, ont des conséquences psychologiques pour ces jeunes filles.

De plus, dans le cas de la violence sexuelle, plus de la moitié des victimes ont identifiée leur marie comme l’auteur [4]. Ce problème est souvent ignoré dans le Cameroun parce qu’il n’y a pas de lois contre la violence domestique. En fait, les maris ont des «droits disciplinaires» sur leurs épouses [2]. En conséquence, les femmes signalent rarement ce type de violence parce qu’elles ont peur d’être rejetées par leur communauté.

Le repassage des seins

Un fer pour le repassage des seins

Un fer pour le repassage des seins; photo trouvée ici

A cause de ces circonstances, le phénomène du « repassage des seins » a été préserve au Cameroun. Pour cette pratique, les jeunes filles martèlent leurs coffres avec des fers chauds [5]. En 2006, l’UN l’a identifie comme l’un des 5 crimes oubliés contre les femmes. Au Cameroun, les jeunes filles s’engagent dans cette pratique nuisible pour cacher leur transition vers la puberté [4]. Avec les seins aplatis, les jeunes filles peuvent éviter l’attention indésirable des hommes.

Un groupe d’qualité allemand estime que 3,8 millions d’adolescentes sont touchées par cette pratique. Pour plus de la moitie de ces jeunes filles, leur mère a fait la procédure pour eux. Un pratique similaire existe en Nigeria, Togo, et l’Afrique de Sud [5].

La Conclusion

L’égalité des sexes reste un grand problème au Cameroun. Le préjugés sont profondément enracinés dans la société de ce pays. Bien que le Cameroun n’a pas encore atteint l’égalité, il a fait des progrès. Dans les élections de 2013 pour l’Assemblée nationale, 56 des 180 députes élus étaient des femmes. Le nombre de délégués féminins avait plus que doublé depuis l’année dernière. Peut-être avec plus d’influence politique, les femmes peuvent lutter pour une société plus égale au Cameroun [6].

How to cite this page: “La Condition de la Femme Au Cameroun” Written by Rebekah Ausbrook (2015), World Cup 2015, Soccer Politics Blog, Duke University, http://sites.duke.edu/wcwp/world-cup-guides/world-cup-2015-guide/cameroun-au-canada/la-condition-de-la-femme-au-cameroun/ (accessed on (date)). 

 

Citations

[1] Corey, Charles W. “Cameroon: Women Must Be Economically And Politically Empowered.” AllAfrica.com. N.p., 8 Mar. 2011. Web. 22 Apr. 2015. <http://allafrica.com/stories/201103090036.html>.

[2]  GIRLS’ EDUCATION IN CAMEROON (n.d.): n. pag. Unicef. Oct. 2003. Web. 22 Apr. 2015. <http://library.unesco-iicba.org/English/Girls%20Education/All%20Articles/General/Girls%20Education%20in%20Cameroon.pdf>.

[3]  Kindzeka, Moki E. “Cameroon Struggles With Universal Education.” VOA. N.p., 2 Sept. 2013. Web. 22 Apr. 2015. <http://www.voanews.com/content/universal-education-goal-elusive-in-cameroon/1741636.html>.

[4]  Dugan, Emily. “‘Breast Ironing’: Girls ‘have Chests Flattened Out’ to Disguise the Onset of Puberty.” The Independent. Independent Digital News and Media, 26 Sept. 2013. Web. 22 Apr. 2015. <http://www.independent.co.uk/life-style/health-and-families/health-news/breast-ironing-girls-have-chests-flattened-out-to-disguise-the-onset-of-puberty-8842435.html>.

[5] Douala, Richard. “Le « Repassage Des Seins » Au Cameroun : Comment Lutter ? :: CAMEROON.” Camerbe RSS. N.p., 15 Mar. 2015. Web. 22 Apr. 2015. <http://www.camer.be/40581/11:1/le-repassage-des-seins-au-cameroun-comment-lutter-g-cameroon.html>.

[6]  “Cameroon Elections Catapult Women, More than Doubling Their Representation in the National Assembly.” UN Women. N.p., 25 Oct. 2013. Web. 22 Apr. 2015. <http://www.unwomen.org/en/news/stories/2013/10/cameroon-elections-catapult-women>.

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