Le football féminin en France : une brève histoire

Par: Alison Cooney

Les Bleues May 1925, la source: http://www.gettyimages.com/detail/news-photo/the-french-womens-football-team-complete-with-berets-line-news-photo/3399143

 

Le football féminin a commencé un peu plus tard que le foot masculin en Angleterre avec un groupe de femmes qui ont travaillée dans une usine. Ces femmes ont crée une équipe qui a été appelée « Dick Kerr Ladies ». Cette équipe a joué contre les femmes françaises plusieurs fois à cette époque en Europe- l’équipe française a gagné quelque fois, qui était impressionnant contre cette équipe forte d’Angleterre. Mais, l’équipe française ne pouvait pas continuer son développement.  Leur succès était miné par la résistance de la société, qui a les idées rigides de la féminité et les limites innées de femmes [10]. Les guerres mondiales ont aussi inhibé leur progrès.

Dick, Kerr v France programme 1953

http://www.donmouth.co.uk/womens_football/dick_kerr.html

 

Malgré ces défis, le football de femmes étaient reconnus finalement en 1996, presque un siècle après les hommes, dans les Jeux olympiques [11]. Donc, c’est évident que les femmes françaises soient désavantagées par rapport aux hommes, qui avaient beaucoup plus d’années de pratique et d’expérience, ainsi que le soutien du public français. Mais, pour réussir aux Jeux Olympiques, ce qui est important est la force d l’équipe du football féminin française en relation avec laquelle des équipes d’autres pays. Et, dans les dernières années, il semble que l’équipe française était hors d’un début difficile. Voici pourquoi :

En 1996, le première fois que les Jeux olympiques ont inclus le football féminin dans le tournoi, l’équipe française féminine, qui s’appelle « Les Bleues » (l’équipe masculin s’appelle, Les Bleus »), n’a pas qualifié. En fait, Les Bleues n’ont pas joué dans les  Jeux olympiques en 1996, 2000, 2004, et 2008 [11]. L’équipe française est devenue un concurrent légitime quand elles ont atteint la cinquième position au classement mondial du FIFA en 2005 [15]. Les Bleues ont prouvé vraiment leur valeur avec une quatrième place dans la Coupe du monde de femmes en 2011, et puis dans les Jeux olympiques de 2012, où elles on fait un bon début avec une autre quatrième place [15].

Il y a plusieurs raisons pour lesquelles le développement du football féminin a été retardé en France. Les femmes de France (et du monde) font face à de nombreux défis et doivent gagner le respect et l’élan dans ce sport qui est dominé par des hommes.

Pour commencer, historiquement, bien que le football féminin en France ait eu une histoire longue, il était extrêmement stigmatisé. Considéré comme trop masculin et dangereux pour des femmes, [6] le sport était plus violent au dix-neuvième siècle et les femmes ont été dissuadées de jouer, de peur qu’elles auront un physique musclé et masculin [6]. Donc, un effort pour commencer une ligue nationale de femmes en 1919 a perdu son élan dans les années 1930. Laurence Prudhomme-Poncet a décrit le progrès du football féminin comme « chaotique » surtout après la Première guerre mondiale quand le football féminin a perdu le soutien d’ être une partie des programmes d’éducation physique et sportive en France [7]. Le football féminin était réintégré dans les années soixante-dix au niveau international, mais l’égalité des chances (l’égalité des opportunités pour les femmes?) n’a pas été protégé par la loi pour des femmes comme il était, par exemple, dans le Etats-Unis, et ce manque de soutien institutionnel et financier affectait gravement leur progrès [6].

La culture française en particulière n’aide pas la lutte pour la proéminence du football féminin. Des jeunes filles font face à beaucoup de stigmatisation si elles jouent au foot. La France conforme en général avec des rôles de genre plus que les pays comme des Etats-Unis, peut-être parce que la culture est plus formelle et révère la tradition. Alors, le football, qui a une nature physique et de compétition, et qui a aussi une association avec la bourgeoisie, est considéré comme une chose qui n’est pas assez raffinée selon l’idéal de la féminité en France [6]. Prudhomme a dit que le football féminin a été « édulcoré, dénicotinisé » et « adouci, adapté, féminisé » pendant les années de l’entre-deux-guerres, avec des plus petits terrains et les jeux plus courts, pour être plus accepté en société [7]. En résultat, des filles n’avaient pas reçu des ressources comme des garçons pour leurs équipes- elles doivent jouer avec sept joueuses au lieu d’onze joueurs pour des garçons, et sur un plus petit terrain [13]. Ces conditions pourraient expliquer pourquoi Les Bleues avaient moins de succès que les autres équipes nationales féminines, et que l’équipe nationale française masculine.

Même les joueuses qui obtiennent leurs places sur l’équipe nationale font face au sexisme institutionnel. Les joueuses ont des difficultés de gagner la reconnaissance dans la média, et quand elles la reçoivent, leurs identités sont souvent décrites par rapport aux hommes. Par exemple, Louisa Nécib, un milieu de terrain pour Les Bleues, est connue comme « le Zidane féminin » [12].

Louisa Nécib, la source: http://thinkingwomansfootball.com/louisa-necib-is-a-better-footballer-than-you/

Beaucoup de femmes doivent continuer de suivre le sexism dirigé par la direction, souvent qui les oblige souvent à porter une jupe en costume et des vêtements plus féminins lors d’évènements de l’équipe [9]. Cette mentalité dénigrante s’infiltre dans le terrain aussi, où les joueuses sont encouragées d’être plus féminines, gracieuses et d’essayer d’apparaître plus comme des filles. Cela est expliqué par des hommes responsables, qui pensent qu’elles doivent attirer l’attention des hommes pour gagner le reconnaissance du football féminin [9]. Alors, les joueuses des Bleues luttent contre l’inégalité financière, les idées culturelles établies des rôles de genre, et les officiels qui les gênent plus. Pour les femmes, dans le sport et dans la vie en générale, c’est toujours une question de revendiquer leur identité sous les restrictions sociales oppressives.

Le résultat de tout ce préjugé ? Peut-être le fait que Rio 2016 sera seulement la deuxième apparence pour Les Bleues, tandis que les Etats-Unis avait gagné l’or quatre fois sur cinq opportunités. Mais, ne perdez pas l’espoir trop vite ! Bien qu’elles n’avaient pas les mêmes expériences sur la scène des Jeux olympiques comme les Etats-Unis, Les Bleues ont devenu récemment une équipe dangereuse, et avec beaucoup de joueuses vétérans, elles sont une équipe à surveiller au Brésil. Elles sont fortes, mais elles ont besoin de votre soutien !


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Comment citer cet article: “Le football féminin en France : une brève histoire” Écrit par Alison Cooney (2016), Les Bleues: Rio 2016, Olympic Football 2016 Guide, Soccer Politics Blog, Duke University, http://sites.duke.edu/wcwp/tournament-guides/olympic-football-2016-guide/les-bleues-rio-2016/le-football-feminin-en-france-une-breve-histoire/ (accessed on (date)).


La bibliographie:

  1. Draw Procedures: Olympic Football Tournaments Rio 2016. N.p.: FIFA, 2016. PDF. http://www.rio2016.com/en/news/groups-and-match-schedule-defined-for-rio-2016-olympic-football-tournaments
  2. “Fédération Française De Football.” Fédération Française De Football. Federation Française De Football, Apr. 2016. Web. 21 Apr. 2016.
  3. “The FIFA Women’s World Ranking – FIFA.com.” FIFA.com. FIFA, 25 Mar. 2016. Web. 20 Apr. 2016.
  4. Goff, Steven. “U.S. Women’s Soccer Team Remains Unbeaten in 2016 with 3-0 Victory over Colombia.” Washington Post. The Washington Post, 10 Apr. 2016. Web. 20 Apr. 2016.
  5. “Groups and Match Schedule Defined for Rio 2016 Olympic Football Tournaments.” Rio 2016. Rio 2016, 14 Apr. 2016. Web. 20 Apr. 2016.
  6. Krasnoff, Lindsay Sarah. “French Women Are Taking Over Soccer.” The New Yorker. Condé Nast, 10 June 2015. Web. 20 Apr. 2016.
  7. Magee, Jonathan, Jayne Caudwell, Katie Liston, and Sheila Scraton. Women, Football and Europe: Histories, Equity and Experience. Oxford: Meyer & Meyer Sport (UK), 2007. Print.
  8. McCauley, Kevin. “USWNT Draws Difficult Group for 2016 Olympics.” SBNation.com. Vox Media, Inc., 14 Apr. 2016. Web. 19 Apr. 2016.
  9. Mennesson, Christine. “Gender Regimes and Habitus: An Avenue for Analyzing Gender Building in Sports Contexts.” Sociology of Sport Journal 29.1 (2012): 4-21. Human Kinetics Journals. Web. 17 Apr. 2016.
  10. Newsham, Gail J. In a League of Their Own!: The Dick, Kerr Ladies’ Football Club. London: Scarlet, 1997. Print.
  11. “Olympic Football Tournament Women Final.” FIFA.com. FIFA, 2016. Web. 18 Apr. 2016.
  12. Parker, Graham. “Politics of Gender and Religion Surface in Women’s World Cup.” Politics of Gender Surface in Women’s World Cup. Al Jazeera America, 20 June 2015. Web. 16 Apr. 2016.
  13. Sciolino, Elaine. “Paris Journal; For French Girls, Playing Soccer Is a Tough Goal.” The New York Times. The New York Times, 15 Sept. 2002. Web. 18 Apr. 2016.
  14. “WNT Defeats France 1-0 at SheBelieves Cup on Stoppage Time Goal From Alex Morgan in Front of Record Crowd in Nashville.” U.S. Soccer. U.S. Soccer, 6 Mar. 2016. Web. 19 Apr. 2016.
  15. “Women’s Olympic Football Tournament, Rio 2016 – France – FIFA.com.” FIFA.com. FIFA, 2016. Web. 18 Apr. 2016.