par Jack Gregory et Lina Palancares
Benzema et le sextape de Valbuena
Image fourni par Google images
- Karim Benzema était mis en examen depuis le 5 novembre 2015 pour « complicité de tentative de chantage et participation à une association de malfaiteurs » (Le Monde). Le footballeur est accusé d’être intervenu dans le chantage à la sextape – vidéo érotique ou pornographique à usage personnel – dont son coequipier de France Mathieu Valbuena était victime. Un ami d’enfance, proche de l’un de ses frères, l’avait sollicité. Il servait d’intermédiaire à trois maîtres chanteurs.
- Le 10 décembre, l’attanquant a été suspendu de l’équipe de France. Il ne participera pas à l’Euro 2016 de football « si la situation n’a pas évolué » d’ici là, avait annoncé le président de la Fédération française de football, Noël Le Graët. « Je laisse une porte d’espoir pour que ce dossier puisse retrouver un équilibre normal », avait dit M. Le Graët. (Le Monde) La FFF a pris sa décision après voir la manière de jouer de l’équipe française sans Benzema. Selon Noël Le Graët, le president de la FFF, il y avait une harmonie sur la terraine entre l’équipe et ils ne voudraient pas déranger l’esprit des joueurs. Cependant, l’équipe a perdu son meilleur buteur en activité (Benzema a 27 buts en 81 sélections). Même si la Fédération française de football (FFF) a donné la priorité à l’unité du groupe, il est évident que d’autres intérêts ont joué un rôle dans leur décision d’interdire la participation de Benzema.
Sakho et le contrôle anti-dopage
Graphique fourni par BBC Sport Football
Mamadou Sakho, défenseur jeune et doué pour les Bleus, a échoué un contrôle anti-dopage après un match contre Manchester United dans la Ligue Europa. Les autorités n’ont pas vérifié la substance en particulaire, mais si Sakho est accusé il ne sera pas sélectionnable pour l’Euro 2016. Ce peut poser un vrai défi pour l’équipe française, puisque Sakho et l’un des joueurs plus forts de l’équipe. Il reste autour de ce petit scandale beaucoup de discussion au sujet du dopage et les sanctions pour les équipes desquelles les joueurs sont accusés. La règle d’UEFA actuellement c’est qu’il nécessite que deux joueurs échouent un contrôle après un match pour l’équipe de recevoir des sanctions. Il y a des opposants à la règle bien sûr, notamment Arsène Wenger, entraîneur d’Arsenal. Il a dit, après une occurrence similaire l’automne avant, qu’avec les règles actuellement c’est comme l’UEFA approuve le dopage parce que c’est tellement rare qu’une équipe est sanctionnée. Mais, ceux qui sont en accord avec les règles d’UEFA disent que la suspension d’un joueur pour six mois est une punition suffisante. Les deux opinions ont des points valides : c’est un peu injuste qu’UEFA ne donne pas les contrôles qu’à deux joueurs et qu’une équipe peut faire le dopage et ne reçoit pas les sanctions, mais c’est aussi vrai qu’une suspension de six mois d’un joueur clé peut poser un grand défi pour un club. Les règles actuellement sur le dopage ont été mettre à jour en 2015 avec peu de change de la version 2014, alors ce n’est pas probable qu’UEFA va les changer beaucoup si tôt.
Matuidi et la polémique de l’arbitrage
Graphique fourni par AFP / Evaristo Sa
Blaise Matuidi, milieu de terrain défensif pour les Bleus, a été le sujet d’une polémique pendant la Coupe du monde 2014 à cause d’un tacle tellement dangereux. Contre le Nigeria, Matuidi avait blessé le milieu de terrain Ogenyi Onazi au pied, et puis Onazi avait été porté du terrain par civière. Matuidi n’avait reçu qu’un carton jaune pour le tacle, bien qu’Onazi fût vraiment blessé. Après le match, l’entraîneur de l’équipe Nigérienne a dit que « l’arbitrage n’était pas au niveau et le parti-pris était en faveur des Français » (“Mondial 2014”). Matuidi a fait ses excuses après le match et il apparaissait vraiment désolé, mais ce n’étaient pas suffisant pour les supporteurs africains. Ils ont espérés pour une sanction de FIFA contre Matuidi, une sanction qui pourrait nuire aux chances de succès pour les Bleus. Mais, la commission de discipline a laissé reposer la décision de l’arbitre, en disant qu’il « ne peut pas intervenir » (Bousquet). Matuidi a échappé une sanction, mais les Bleus et leur milieu vedette ont fait les ennemis nouveaux. Comme une analyse de l’équipe après la Coupe du monde a dit, « la France a laissé des traces de sang en route » (Magnenou).
Comment de citer cette page : Gregory, Jack, et Lina Palancares. « L’équipe de France et l’Euro 2016 : La nouvelle et les scandales, » European Cup 2016 Guide, Soccer Politics Blog, Duke University. http://sites.duke.edu/wcwp/tournament-guides/european-cup-2016-guide/lequipe-de-france-et-leuro-2016. Accédé le (dâte).
