par Claudia Dantoin
Si l’équipe Suisse va réussir cet été il faut comprendre ce qu’elle représente dans le contexte du football. La Suisse est connue pour sa position unique en Europe. Avec une population multilingue et un gouvernement qui exige plus de nationalisme que dans autres pays en Europe, la culture de l’équipe Suisse reflètera aussi cet environnement dans son style.
La Suisse parle officiellement quatre langues : l’allemande, le français, l’italien, et le romanche, une langue régionale qui est un sorte de dialecte d’allemand. Donc, quelle langue parlent-les joueurs? On peut dire que la réponse à cette question dépende sur la langue préférée par l’entraîneur. Mais l’entraîneur de l’équipe Suisse, Vladimir Petkovic, montre qu’il est un vrai fils de son pays adopté. Né en Yougoslavie en 1963, il a déménagé en Suisse en 1987 de jouer pour des clubs Suisse. Entraîneur pour quelques clubs suisses, il était aussi l’entraîneur pour Lazio pendant les saisons de 2012 et 2013 (Glendenning, 1). En 2013, il a gagné la Coupe d’Italie avec eux. En 2014 il est devenue l’entraîneur de l’équipe suisse après l’ancien entraîneur, Ottmar Hitzfeld, qui est originellement d’Allemagne a pris sa retraite (2). Petkovic, qui parle sept langues couramment, le bosniaque, le français, l’allemand, l’italien, l’anglais, l’espagnol, et le russe.
Photo : Vladimir Petkovic, l’entraîneur de l’équipe suisse
Il est très capable de parler dans aucun langage qui est nécessaire. Grâce à ces capabilités, l’équipe s’entraînent en la langue qui est le plus confortable pour la majorité des joueurs : l’allemand avec des influences de romanche (« Language », 1). Cette décision est probablement à cause de la présence de beaucoup des joueurs suisses dans la ligue allemande. Mais, selon les entraîneurs, l’allemand n’est pas la seule langue utilisée. Au lieu d’une seule unique langue, les joueurs s’entraînent et parlent le français aussi. Il est intéressant de savoir que l’équipe n’est pas liée à un seul langage, quelque chose qui est, pour des autres équipes en Europe, une source de culture et de fierté.
En fait, la question de langage n’est pas nouvelle. En 2006, un journaliste a demandé si le football, en particulier, la Coupe du Monde, doit avoir une langue universelle (Engber, 1). Afin d’aider les arbitres et les joueurs qui veulent expliquer exactement les conditions d’une faute, il y avait des questions de comment communiquer dans un match international. Aujourd’hui on n’est pas plus prêt à trouver une langue universelle, mais on voit que le football est comme un ambassadeur. Beaucoup des joueurs qui jouent pour les équipes en dehors de leurs pays natale, apprennent comment parler dans la langue du pays (2). Les gestes sont aussi universels—soit pour aider les arbitres, soit pour insulter les joueurs opposants.
Photo : Quelques gestes universels pendant un match
Les joueurs de l’équipe suisse sont des extrêmes de cette idée. La majorité de l’équipe ne jouent pas dans la ligue suisse. Au lieu, ils sont un peu partout : en Allemagne, en Angleterre, en Italie, et quelques en France et en Suisse (« Suisse », 3). Ce mélange n’est pas commun. L’équipe anglaise, par exemple, ont des joueurs que s’entraînent uniquement en Angleterre. Les allemands ont aussi, par la majorité, des joueurs qui restent en Allemagne pendant toute l’année. On peut dire que la Suisse a un désavantage à cause des joueurs partout. Mais, ils peuvent être plus forts à cause des techniques et des styles différents qui changent entre des pays.
Comment citer cette page:
“La culture de l’équipe”, Written by Claudia Dantoin(2016). European Cup 2016 Guide, Soccer Politics Blog, Duke University, http://sites.duke.edu/wcwp/tournament-guides/european-cup-2016-guide/la-suisse-une-equipe-a-suivre-a-euro-2016/la-culture-de-lequipe/ (accessed on (date)).