En regardant le match entre les Pays-Bas et le Mexique, j’ai appris que l’idée d’encourager les deux équipes n’existait pas. Le match n’avait encore commencé et ma demi-néerlandaise demi-mexicaine mère était forcé de choisir un côté. Il y a une règle non prononcé qui dit que pour jouir d’un match de foot on doit détester l’autre équipe. Peut-être c’était à cause de la pression de mon père et moi, ma mère a décidé de détester l’équipe néerlandaise au bout de dix minutes de jeu. Pendant la première moitié du match le Mexique jouait d’une manière spectaculaire. Un pays entier commençait à espérer que pour la première fois depuis 1994, l’équipe mexicaine passerait à quart de finale. La deuxième partie du match avait un début fantastique : après plusieurs d’essais de marquer un but pendant le mondial et quelques hors de jeu, Giovani dos Santos a marqué un but avec style. On ne pouvait qu’être fière d’être mexicain.
Notre espérance a souffert un peu pendant la minute 88 quand Wesley Sneijder a marqué un but qui résultait en un match nul. Malheureusement, cette espérance s’est transformé en désespoir quand une faute était marquée contre notre capitaine Rafa Marquez, grâce à un plongeon d’Arjen Robben. Robben avait essayé d’obtenir un penalty plusieurs fois pendant le jeu, et c’était vraiment dommage qu’il l’a finalement obtenu si proche de la fin du match. Ce plongeon a fait Robben un des personnes les plus détestés au Mexique. Il a inspiré le hashtag #noerapenal (ce n’était pas une faute), et des millions de « memes ». Nous avons terminé ce match avec un cœur brisé, mais avec notre fidélité en l’équipe mexicain bien solidifié. Une fidélité qui nous a empêché d’encourager l’équipe néerlandaise pendant le reste du mondial.
