La critique de Galeano

By | January 28, 2019

Un des aspects les plus intéressants du livre de Galeano c’est sa critique du football comme industrie. Galeano, outre à être écrivain original, était aussi intellectuel engagé et critique tenace de toutes formes d’injustice comme de toute forme de globalisation prédatrice. Galeano a vécu les conséquences ses idées car à la suite d’un coup d’État militaire en Uruguay (1973), il fait un court séjour en prison, avant de s’enfuir à Buenos Aires, jusqu’à ce qu’un coup d’État militaire en Argentine (1976) le contraigne à nouveau à l’exil. Surement un idéaliste, il écrivait par exemple que l’utopie « est à l’horizon, je fais deux pas, elle recule de deux pas. Je fais dix pas et l’horizon est instantanément à dix pas devant. Je peux marcher aussi longtemps que je veux, je ne l’atteindrai jamais. A quoi sert donc l’utopie ? A cela précisément : à vous faire marcher ».

Pour cette semaine, je vous invite donc à réfléchir sur l’engagement et la critique (sociale, politique, etc.) que Galeano nous propose dans “Le football, ombre et lumière”. Avez-vous trouvé des exemples qui vous ont frappés ? Commentez-les.

13 thoughts on “La critique de Galeano

  1. Annabelle Vandenheste

    Dans son livre, « Le football, ombre et lumière », si Galeano fait parfois l’éloge de la beauté du jeu et des passions qui sont associées au foot, il expose aussi le côté obscur du foot en critiquant la cupidité et la commercialisation de l’industrie, le racisme, le maniement politique et l’injustice. Dès le début du livre, dans la vignette intitulée ‘Le Joueur’, Galeano nous présente le foot comme industrie commerciale en dénonçant la réduction des joueurs à de simples commodités. C’est ainsi qu’il explique, « Les hommes d’affaires l’achètent, le vendent, le prêtent ; et il se laisse faire en échange de la promesse d’une gloire plus grande et de davantage d’argent ». Le foot perd donc son charme en tant que sport d’équipe qui inspire des pays entiers et devient un outil pour gagner de l’argent. Pour Galeano, le joueur de foot tombe esclave à ce système commercial et « plus il a de succès, et plus il gagne d’argent, plus il est prisonnier ». Par ailleurs, dans la vignette ‘Une Industrie d’Exportation’, l’auteur critique la fédération de foot mondiale en dénonçant les mauvaises actions des clubs dans divers pays. Il explique qu’en Uruguay « le football est une industrie d’exportation, qui dédaigne le marché intérieur » alors qu’en France « le club avait droit de propriété sur le joueur jusqu’à ce que celui-ci ait trente-quatre and : il n’était que libre que lorsqu’il était fini ». Cette critique de Galeano s’étend au-delà des joueurs de foot dans la vignette « Publicité Ambulante », dans laquelle il décrit le monopole que détiennent certaines grandes marques comme Adidas. Selon Galeano « pendant la finale disputée par l’Allemagne et l’Argentine, seul le sifflet de l’arbitre n’appartenait pas à la marque. Le ballon et tout ce qui couvrait le corps des joueurs, de l’arbitre et des juges de touches, tout appartenait à Adidas ». Le lecteur comprend rapidement que ce sport s’est transformé en coup de publicité dont le but n’est pas réellement de gagner mais de faire vendre à un public qui ne se rend même pas compte ce qu’il avale.

    Galeano révèle également le racisme historique du foot. Dans la vignette « Le Mondial 1938 », il explique que « la presse officielle italienne avait fêté de cette façon la défaite de la sélection brésilienne : ‘Nous saluons le triomphe de l’intelligence italique sur la force brute des Noirs » puisque l’équipe brésilienne avait deux joueurs noirs. Certes certains diront que le racisme était très répandu à cette époque et qu’il faut comprendre ce genre d’incident au sein du contexte historique. Néanmoins, même aujourd’hui on continue à entendre des histoires d’épisodes racistes, tels que l’incident récent lors duquel des supporteurs de Millwall ont chanté des insultes racistes. C’est ainsi que les problèmes de notre société sont parfois reflétés dans le foot.

    A de nombreuses reprises nous retrouvons aussi des critiques du maniement politique du foot dans ce livre. Le joueur est souvent présenté comme un soldat militaire dont le but est de renforcer la position de pouvoir d’un chef d’état. Dans la vignette « Le Mondial 1938 », Galeano explique que « pour Mussolini, la victoire était une affaire d’Etat » et que la veille du match, « les joueurs italiens reçurent, de Rome, un télégramme de trois mots, signé par le chef du fascisme : Vaincre ou mourir ». Gagner une coupe du monde soulève l’image du pays et rend espoir aux citoyens. En effet, une victoire de foot au niveau mondial détient énormément de pouvoir politique et il est clair que souvent les politiciens tentent d’utiliser l’euphorie publique pour monter dans les sondages ou faire oublier les problèmes de la société. Galeano semble donc vouloir critiquer les politiciens qui essayent de manipuler les citoyens en utilisant le foot comme l’opium du peuple.

    Enfin, j’ai trouvé que la vignette « La Cigale et La Fourmi » était particulièrement intéressante car Galeano prend une fable connue de Jean de La Fontaine et change entièrement la morale pour dénoncer l’injustice du foot. Alors que La Fontaine voulait transmettre le message qu’il faut travailler dur pour survivre, Galeano nous montre qu’au foot c’est le contraire. Dans son adaptation, les danois qui « venaient de la bière, des femmes et de la sieste au soleil » vainquent les allemands qui « venaient du jeûne, de l’abstinent et du travail ». En utilisant le style et la métaphore de La Fontaine, Galeano montre que la moralité comme on l’apprend à l’école n’existe pas au foot et que parfois ceux qui méritent de gagner finissent par perdre.

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  2. Juliana C

    J’aime comme Galeano aime tellement le foot qu’il vraiment déteste toutes les organisations qui, à son avis, veulent exploiter et corrompre le sport. Il est au même temps passionné et très critique. Dans sa vignette « Les maîtres du ballon », Galeano critique ouvertement la FIFA et le Comité Olympique. Il utilise un style d’écriture empli de métaphores pour souligner le monopole et la tyrannie de ces organisations : « La FIFA qui a son trône et sa cour à Zurich. » Galeano critique la manière dont ces organisations ont transformé le football en une entreprise et leur seul objectif est de gagner d’autant d’argent que possible, en exploitant les équipes, les joueurs et les supporteurs. Dans cette vignette en particulière, Galeano se concentre beaucoup sur cette obsession pour l’argent et le profit et sur le fait que ces organisations représentent l’inverse de ce que le foot représente. Comme Galeano le montre tout au long de son livre, le football est censé être un jeu qui unit les gens et dépasse les barrières sociales et économiques, et pas un sport qui crée encore plus de disparité. Bien qu’il critique ces institutions, Galeano estime également que le football a la capacité de survivre à la corruption et à la mauvaise administration. Galeano parle également de football et du racisme, défendant l’importance que les joueurs noirs ont eu dans l’histoire. Il aime particulièrement les footballeurs brésiliens noirs qui, selon lui, ont pas seulement remporté de nombreuses victoires, mais ont également contribué à créer la façon brésilienne de jouer.

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  3. Seo Young Yoon

    Avant de parler des critiques dans le livre de Galeano, je pensais que notre discussion sur le match entre l’Argentine et l’Angleterre était très intéressante. En raison du contexte historique des deux pays et la guerre des Malouines, la victoire de l’Argentine était plus qu’une victoire. Il signifiait un type de vengeance contre un pays qui leur font du mal sans raison. Cela m’a rappelé les matches de foot entre la Corée et le Japon. Le Japon avait colonisé la Corée de 1910 à 1945 et de ce fait, le peuple coréen n’a pas beaucoup d’affinité aux Japonais. Par conséquent, les matches de foot entre les deux pays deviennent plus qu’un match : il y a plus en jeu, et les Coréens ont une chance de se sentir puissants contre ceux qui les ont opprimés. Si le match se termine par une défaite, les joueurs sont critiqués durement, et sont méprisés jusqu’à la prochaine fois qu’ils gagnent.

    Poursuivant notre conversation sur Maradona, j’ai trouvé le chapitre sur lui très intéressant. J’ai trouvé intéressant l’importance de l’opinion publique et, partant, les opinions des journalistes. Cela m’a fait penser à l’idée que les joueurs de football ne sont pas considérés comme des sportifs, mais comme des célébrités et des idoles – que les gens attendent tellement plus de leur part que d’être simplement bon en sport. Ce chapitre expliquait également qu’être sous les projecteurs et être considéré comme un « dieu » n’est pas toujours une bonne chose et qu’il y avait toujours des conséquences désastreuses.

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  4. Ilke Arkan

    Galeano présente plusieurs exemples de critiques du football et de sa culture. Dans la vignette : Une Industrie d’Exportation, Galeano discute « le drainage continuel des joueurs » qui « enlève toute qualité au sport professionnel et décourage le public, de moins en moins nombreux et de moins en moins fervent. » Étant d’origine turque et grandissant en regardant le football turc, j’ai vu cela dans mon propre pays. Souvent, le drainage des joueurs qui partent et qui réussissent dans des clubs plus fameux en Europe affecte non seulement le qualité de jeu en Turquie, mais décourage également les générations futures à améliorer le football en Turquie. Galeano parle lui-même de son expérience personnelle et décrit les uruguayens qui désertent les stades car ils préfèrent regarder les matchs internationaux à la télévision.
    Je pense que c’est une conséquence inévitable du marché actuel des joueurs de football et des offres attrayantes que les clubs plus grands et plus célèbres peuvent offrir. Cela me fait aussi penser aux conséquences sociopolitiques des enfants d’immigrés qui choisissent le pays dans lequel ils ont grandi par rapport au pays de leur patrimoine, tel que Mesut Özil et le drame qui l’entoure. En particulier comment il était perçu comme Allemand quand il a gagné, et comment il était aperçu comme un immigrant quand il a perdu. Dans la vignette: Le péché de perdre
    Galeano indique également à quel point l’identité est liée au football : « Le maillot de l’équipe nationale est devenu le plus sûr des symboles d’identité collective » Ainsi, même le choix de la nationalité d’un joueur de football sur le plan international peut avoir des répercussions politiques internes dans un pays. Cela amène également à s’interroger sur le nombre « d’étrangers » que les équipes locales devraient autoriser à jouer dans leurs équipes et s’il devrait y avoir une règle pour cela.

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  5. Anna Egas

    Nous avons fini la classe de mardi avec une petite citation de Albert Camus dans laquelle il attribut sa connaissance de la moralité à ses expériences comme gardien du but : « Ce que je sais de la morale, c’est au football que je le dois. » Galeano répète cette citation à la fin du chapitre « Tout est bon » où il décrit une série des stratégies déshonnêtes qu’ont été utilisé dans le football. Au Mexique, des équipes falsifiaient les documents des joueurs pour qu’ils puissent jouer dans une catégorie d’âge qu’ils avaient déjà dépassé. Pendant les parties, le joueur argentin Carlos Bilardo piquait ses adversaires avec une aiguille. Galeano utilise ces exemples pour indiquer qu’il y a un problème moral à tous les niveaux du football modern. Comme Bromberger a indiqué dans son texte, le football reflet les valeurs de la vie moderne. Dans ce cas, les valeurs qui sont évoqués par le football sont l’impunité et l’immoralité.

    J’étais particulièrement frappée par ce lien entre la moralité du jeu et la moralité du monde au sens plus large. Dans cet essai, Galeano écrit que « la morale du marché, qui est à notre époque la morale du monde, autorise toutes les clés du succès, même les rossignols » (221). Je fais référence au titre du texte pour dire que ces exemples nous montrent « l’ombre » du football. À mon avis, cette vignette est l’une des critiques plus fortes du texte, parce que ce n’est pas seulement une critique du football comme sport. En nous racontant l’histoire de football, Galeano nous montre aussi un portrait du monde moderne. Selon l’écrivain, les problèmes du football contemporain sont aussi les problèmes de notre société capitaliste qui valorise l’argent, le pouvoir, et l’efficacité au lieu de la moralité, la beauté, et la joie.

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  6. Amanda Kahn

    Il y a deux points que j’ai trouvé dans le texte qui m’ont frappée. Le premier chose qui m’a marquée est le début du texte où Galeano décrit les gens clés dans un match du football. Lorsqu’il décrit le joueur, le gardien de but, l’arbitre, le supporter et l’idole tous les descriptions sont couvertes avec une couche de la négativité. Souvent, quand je lisais son livre, je pensais que Galeano est un peu fâché contre le football comme si le football a le croisé dans une manière mauvaise. Il y a beaucoup de citations qui montrent cette colère par exemple dans « Le Joueur » il écrit, « La veille des matchs importants, on l’[des joueurs] enferme dans des camps de concentration où il accomplit des travaux forcés… ». Je pense que cette critique du football est sévère parce qu’il exagère l’aspect d’industrie trouver dans football par une comparaison aux camps de concentration d’Holocauste. Cette comparaison fait le football comme une forme du travail contre nature ou insoutenable par l’association entre les managers d’équipe et les Nazis. Un autre exemple d’agression de Galeano est dans la vignette « L’idole » ou il écrit « parfois, quand elle [l’idole] se brise, la foule dévore ses restes » le mot « dévore » est vraiment agressif et réduire l’idole à un objet, qui est capable d’être mangé, au lieu d’une être humain. J’en déduis que l’aspect industrie et responsable de la création de l’identité vulnérable de l’idole, ce qui permet à la foule de la manger.

    Un autre point politique du texte qui m’a frappée vient de la vignette, « De la mutilation à la plénitude », je ne savais pas à propos les tensions raciales qui ont existé au Brésil pendant le 1920s. Même-si le président du Brésil n’a pas permis les joueurs noir ou mulâtre jouer pour « des raisons de prestige patriotique ». Cet exemple montre l’influence du politique sur football mais a le même temps de la faiblesse du contrôle du politique parce que au fil du temps ces règles raciales sont devenues obsolète. Les effets politiques sont montrés dans le fait que « Carlos Alberto, se blanchissait la figure avec de la poudre riz, » mais le « démocratie raciale » ne dure pas éternellement dans le football parce que bientôt « le football offre l’un des rares espaces… où les gens à peu sombre puissent rivaliser sur un pied d’égalité ». Pendant cette vignette Galeano peint une histoire belle de montre un exemple ou le football surmonte les idées du gouvernement et comment le football aide les personnes pauvres avoir une meilleure vie – « le ballon rond est la seule baguette magique à laquelle il puisse croire ».

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  7. Jack Gundersen

    Le commentaire politique de Galeano est l’un des thèmes récurrents de son œuvre. Son affinité pour exprimer la dictature à travers le prisme du football est particulièrement frappante. Son premier commentaire de ce type figure dans le chapitre intitulé “Le ballon comme drapeau” (p. 52) dans lequel il décrit le football comme une affaire d’État, tant pour les régimes nazis allemand que pour les régimes fascistes italiens. Il est particulièrement frappant de voir que ce sport est à la fois un vecteur du nationalisme et du patriotisme à la base du succès, comme dans le cas des Italiens lors des compétitions de 1934 et 1938, et comme le reflet de politiques de terreur brutales, telles que menaces faites par le gouvernement hitlérien contre l’équipe de Kiev en 1942. Le football est le bras puissant par lequel un régime exposait son pouvoir, son pouvoir d’unifier et d’exploiter l’unité de sa nation pour montrer sa force, et des hommes comme les footballeurs de Kiev sont les pions sacrificiels dans leur propre jeu plus grand.

    Galeano revisite cette métaphore historique dans laquelle il examine la dictature à travers le prisme du football à une époque très éloignée des dynamiques et dangereuses années de l’entre-deux-guerres de l’Europe, tant sur le plan géographique que temporel : les dictatures en Amérique du Sud. Au Brésil, en Argentine, au Chili et en Bolivie, les dictateurs militaires ont montré leurs forces au service du monde démocratique au moyen du sport (p. 175). Le Brésil a utilisé l’image de Pelé et l’Argentine de Kempes pour unifier leurs nations et démontrer que leur régime était imparable. Au Chili et en Bolivie, les dictateurs ont en réalité pris possession des clubs de football à titre de démonstration et de consolidation du pouvoir par le contrôle du débouché national pour le loisir et le plaisir. Là, le commentaire le plus frappant de Galeano est son analyse des rôles du football pour ces dictateurs dans une double énonciation. Il déclare : « Le football, c’est la patrie, le pouvoir c’est le football » et puis « le football, c’est le peuple, le pouvoir c’est le football ». Il est clair ici que les dictateurs usurpent le cœur et l’esprit de non seulement leurs propres citoyens mais aussi de la population mondiale en employant une institution aussi fédératrice et omniprésente que le football pour dire qu’ils représentent la patrie et son peuple dans un double sens. Les deux sont conciliables, si nécessairement contraires à ce que nous savons du caractère de ces dictateurs militaires, et ce commentaire est celui que Galeano développe le plus durement tout au long de son travail. Le football est à la fois le vecteur par lequel un peuple exprime ses identités souvent concurrentes, mais aussi la projection d’un pouvoir abusif sur ce même peuple.

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  8. Max Westerkam

    Le mondial de 1978 illustre parfaitement comment les grandes organisations, tels le gouvernement et les enterprises, peuvent exploiter la popularité et l’attention de foot pour leurs propres buts. La nouvelle dictature militaire d’argentine recevait cette Coupe du monde et a vu une occasion de présenter une bonne image du gouvernement et du pays. Galeano critique bien des ironies évidentes de la brutalité de la dictature avec l’accueil positif par le reste du monde du gouvernement d’argentine. Il cite plusieurs exemples frappants de l’ignorance des visiteurs. Par exemple, un joueur allemand a dit « L’Argentine est un pays où l’ordre règne. Je n’ai vu aucun prisonnier politique » en même temps que la dictature tuait et torturait milles de l’opposition politique. La seule critique qui était fait par quelqu’un à l’époque que Galeano mentionne est la réaction des plus anciens des journalistes allemands. Ces journalistes ont vu les similarités avec les Jeux olympiques de 1936 à Berlin, dans lesquels Hitler a voulu montrer la force d’Allemagne.
    Les efforts de la dictature ombrageait la joie du coupe, même la victoire de l’équipe argentine. Ce mondial est une manière de comment l’ombre existe dans le monde de foot. À cause de la popularité et la structure augmentant, il y a les possibilités pour l’exploitation monétaire et politique des joueurs, des spectateurs, et de l’attention de foot elle-même.

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  9. Ethan Ready

    La commentaire de Galeano sur la politique du foot me fait penser de la politique de NCAA aux États-Unis. Avec la vignette “maîtres du ballon”, Galeano décrit comment les européens puissants ont pris le football pour leur avantage. Il dit que “le football, source d’emotions populaire, engendre celebrité et pouvoir.” Ce pouvoir le rend intouchable. Tout le monde sait qu’ils le font, mais il n’y a pas beaucoup que les fans quotidienne peuvent faire. Ils vont regarder le coupe du monde de toute façon. On peut seulement espérer que l’opinion publique changera la politique à la longue.
    Maintenant c’est un moment très similaire dans le monde des sports de l’université aux États-Unis. Le NCAA et les Université ont pris les sports de l’université pour gagner beaucoup de l’argent sans payer les joueurs du sport. Souvent, dans les sports qui gagne beaucoup de l’argent, les joueurs viennent des communautés de faible revenu. Tout les fans de ces sports le savent, mais il n’y a pas beaucoup qu’ils peuvent faire. Ils aiment ces sports, donc ils vont les regarder tout meme. Il y a meme beaucoup de corruption dans les sports de l’université, similaire au foot. J’espere que le foot meme que les sports de l’université deviendront plus justes et moins corrompus dans le futur.

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  10. Alec Wall

    Je suis été frappe par la critique de Galeano en ce qui concerne le football plus défensive, plus orienté contre la défaite que pour la victoire. Dans la vignette « Sérieusement, et en série », Galeano écrit : « Efficacité de la médiocrité applaudie: il y a de plus en plus, dans le football moderne, d’équipes composées de fonctionnaires dont la spécialité est d’éviter la défaite, et non de joueurs qui courent le risque de pratiquer leur sport avec inspiration et de se laisser conduire par l’improvisation. » Cette critique est assez passionnante, représentatif de l’avis de Galeano que le football est devenu plus en plus mécanisé, plus en plus industrielle, et a perdu sa beauté original. En substance, il écrit que le football est « malade ». Moi, cependant, je ne suis pas d’accord. Je reconnais que le style du jeu a beaucoup changé pendant les dernières cinquante années, bien sûr. Mais je crois que c’était simplement une évolution du jeu, pas une dévaluation.

    En lisant la vignette « Tout est bon », je me suis trouvé d’accord avec les sentiments des spectateurs et des journalistes qui applaudit les fautes cachés des défenseurs. En regardant des matchs, j’apprécie aussi l’art de perdre de temps et celui de faute stratégique. J’apprécie aussi l’équipe qui peut défend une victoire ou un match nul nécessaire pour s’avancer. A mon avis, tout ça représente l’intelligence, la stratégie, du jeu, et donc n’est pas quelque chose d’être critiqué, mais quelque chose d’être étudié.

    Oui bien sûr j’adore aussi la bonne technique, la créativité, la vision superbe, et des éléments de la beauté classique du football. En fait, je pense que le style plus mécanique d’aujourd’hui encourage la créativité et le don. La relation entre les deux et donc symbiotique, pas antagoniste.

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  11. Blake Faucher

    J’ai trouvé intéressante la vignette “Les Généraux et le Football” pour sa commentaire sur l’utilisation du football pour les buts politiques. Galeano explique que le général Médici, qui était dictateur du Brésil quand ils ont gagné la Coupe du Monde en 1970, a utilisé la victoire pour améliorer son image publique. Comme la propaganda les photos étaient diffusés avec des messages comme “plus rien n’arrête le Brésil”. Galeano discute souvent la significance de la connexion entre la patrie et le football, et ici il montre comment cette connexion peut être exploitée.

    J’ai trouvé ce passage triste, parce que je crois vraiment en la significance du football comme une force unifiante, et je pense que cette force peut inspirer des changements profondes et positives. Comme j’ai écrit dans ma réponse première à ce livre, c’est émotionnel à mon avis quand un individu trouve un lien positif à sa patrie à cause du football. C’est une réponse naturelle au succès de votre pays d’être fier et de sentir une connexion avec tous les autres membres du pays, mais Galeano nous montre que ce phénomène peut être corrompu.

    Il donne des autres exemples des dictateurs qui ont utilisé cette technique, comme Videla en Argentine, Pinochet au Chili, et García Meza en Bolivie. Avec le football, ces hommes peuvent créer une perception qu’ils sont unis avec tous les citoyens du pays, quand ils ont des motivations complètement différentes. Nous tous aimons le football, et bien que ce soit essentiel de montrer cette facette du jeu c’est tragique de la voir.

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  12. Andrew Malek

    Galeano parle dans une de ces vignettes, titré ”La télécratie”, de la pouvoir qui est retenue par l’industrie de la télévision sur le football, et surtout les gens qui ont le pouvoir dans les compagnies de la télévision. Il commence cette pièce avec le point de vue des joueurs, les pauvres gens qui devaient jouer sur le sol dans la Mexique pendant la plus chaud temps de la journée pour le Mondiale 1986. Cela c’était parce que les compagnies de la télévision voulaient transmettre pendant les heures qui vont pour les européennes. Cette mentalité c’est dangereuse pour l’intégrité du foot, mais aussi pour les gens qui viennent des pays qui gagnent moins d’argent pour les compagnies de la télévision que les pays européens, mais qui sont aussi zélé que les pays qui le font.

    À cause de la universalité du football, le fait qu’il y a plein de gens qui ne peuvent pas regarder un match ce n’est pas quelque chose d’extrême. Les stades ne peuvent pas tenir des millions physiquement, et les supporteurs américaines des équipes européennes ne peuvent pas voyager pour chaque match, et souvent, même pas un seul match. Mais, quand un événement comme le Mondiale arrive, il n’y a pas de doute que tous les fans de foot du monde entier veulent regarder ce qui se passera. Avec la télévision, cette chose là c’est possible. Mais maintenant, comme dans la vignette de Galeano, on a oublié pourquoi il y a des télévisions dans les stades. C’est presque comme le match et le sport sont devenus secondaire à l’industrie de la télévision. Galeano disait dans son livre que la télévision américaine a essayé à changer la manière dont on joue le foot! Comme les autres sports plus américaines (basket, base-ball), ils voulaient plus d’interruptions dans le match pour les avertissements. Le fait qu’ils veulent changer quelque chose qui ajoute à l’idée que le foot c’est une activité libre, et à son noyau définit le jeu, démontre exactement où les intérêts d’industries autour du foot sont. Je crois que Galeano a un problème avec les organisations qui contrôlent les logistiques du foot, parce qu’ils ont tout le pouvoir, et ce qu’ils veulent va détruire le sport pour tout le monde, sauf les pays où ils pensent pouvoir gagner le plus argent pour eux.

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  13. Donovan Bendana

    Dans la vignette « Les maîtres du ballon », nous, les lecteurs, constatons que Galeano s’attaque vraiment à ceux qui ont transformé le football, sport bien-aimé, en une industrie rentable. Il s’attaque d’abord aux trois principales organisations qui contrôlent la Coupe du monde et les Jeux olympiques. Il reproche aux trois organisations d’être basées dans le même pays, la Suisse. Galeano semble être encore plus contrarié que tous les pays hébergeant les trois organisations de football les plus puissantes soient un pays qui n’a pas une histoire de football bien connue dans le pays. Je pense que Galeano s’oppose à cette idée de centraliser les trois pouvoirs du football, car le football a toujours été et doit rester un sport mondial. C’est la beauté du jeu. Comme nous en avons parlé mardi, le football est né en Angleterre et en Écosse, mais il est unique en raison de la rapidité avec laquelle il s’est répandu à travers et au-delà des systèmes impériaux et a été repris par une population vaste et diverse du monde entier. Contrairement aux autres sports, lorsque vous pensez au football, vous ne pensez pas nécessairement à un seul pays.

    Dans cette vignette, Galeano est également très critique vis-à-vis de l’obsession pour l’argent et le profit que ces trois organisations dont le siège est en Suisse ont pour le football. Galeano note que la Suisse est connue pour sa « dévotion religieuse pour le secret bancaire » (185). Cette citation m’a semblée intéressante principalement parce que, à travers le livre et comme nous l’avons mentionné en classe, le football est souvent comparé par les érudits comme un rituel ou une religion. Il semble que, tout comme une religion s’est développée autour du football, il semble qu’une religion se soit développée également autour de l’exploitation de ce sport. Ma citation préférée de la vignette est quand Galeano dit : « Le football, source d’émotions populaires, engendre célébrité et pouvoir » (189). Galeano est clairement inquiet pour le football. Le football devrait être un jeu universel, que tout le monde peut apprécier, jouer et regarder. Galeano a un problème lorsque la politique du football commence à s’immiscer dans les valeurs fondamentales du jeu.

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